Nanotechnologies : Ce que vous ignorez sur l’infiniment petit
Dans ce grand entretien présenté par Christophe Pauly, le chercheur Christian Joachim, spécialiste mondial des nanotechnologies, nous embarque dans un voyage au cœur de l’infiniment petit. Il y explique ce qu’il se passe à l’échelle du nanomètre, les révolutions en cours dans la science des atomes, et les défis de demain. De la célèbre Nanocar Race, une véritable course de voitures faites d’atomes, à la possibilité de créer des machines à l’échelle moléculaire, Joachim partage sa vision d’un monde où la matière peut être manipulée avec une précision extrême. Une discussion captivante qui mêle avancées scientifiques, imagination, et réflexion sur l’avenir de la technologie.
9 réactions
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JL
27 juin 11:22
J’ai décroché dès les premières minutes.
Cette histoire de nano-véhicule me parait ridicule : Un tel véhicule — chassis-moteur-roues — ne peut avancer que si son poids est suffisant pour lui permettre d’accrocher sur une surface horizontale.
Ce qui est évident pour des objets pesants.ne l’est pas forcément pour des nano objets dont le poids est quasiment nul.
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pemile
27 juin 11:59
@JL " J’ai décroché dès les premières minutes. Cette histoire de nano-véhicule me parait ridicule "
Mais il parait que pour tout ce qui concerne les sciences t’es vraiment pas une référence !
"Un tel véhicule — chassis-moteur-roues — ne peut avancer que si son poids est suffisant pour lui permettre d’accrocher sur une surface horizontale."
Les "pistes" sont métalliques, or ou argent, à cette échelle comment tu vois leur "surface" ?
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pemile
27 juin 12:04
Lire la suite ▼@JL
La piste de la première compétition est une surface en or, équipée de sillons afin de délimiter des couloirs de course pour éviter de perdre les véhicules trop souvent. Elle fait environ 100 nanomètres de long, et comprend deux virages. Elle se trouve dans une petite enceinte refroidie à −269 °C sous un vide primaire de 10−10 mbar.
Une nanocar est propulsée pas à pas par des impulsions électriques envoyées par l’opérateur grâce à la pointe de son microscope. Le courant tunnel ainsi produit traverse la nanocar entre la pointe du microscope et la piste métallique commune. Il n’y a pas de contact mécanique direct avec la pointe. Pendant la course, la nanocar n’est donc ni poussée ni déformée par la pointe du microscope. Une partie des électrons qui traversent la nanocar libère de l’énergie sous forme de petites vibrations intramoléculaires qui permettent d’activer le moteur de la nanocar.
La course sur la surface d’or a été remportée par l’équipe suisse qui a franchi en premier la ligne d’arrivée après avoir parcouru 133 nanomètres.
Sur la piste en argent, le véhicule de l’équipe américano-autrichienne des Universités de Rice et Graz a établi le premier record de vitesse avec une pointe à 95 nanomètres par heure, et a été classée ex æquo avec l’équipe suisse.
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Gollum
27 juin 12:14
@JL
Cette histoire de nano-véhicule me parait ridicule
J’en connais un autre qui est particulièrement ridicule, un expert auto-proclamé auquel il suffit de quelques secondes de visionnage d’une vidéo pour hop ! en voir les soi-disant failles immédiates..
Tu m’étonnes après que le mec conteste les virus, l’alunissage Apollo et tutti quanti..
Mais quel
Un peu d’humilité ça fait pas de mal dans la vie.
PS : je viens de me taper les 20 premières minutes et c’est très intéressant..
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nono le simplet ( Jean Desmaison )
27 juin 14:11
@pemile
à la fin de ma carrière j’étais fasciné qu’on puisse doser avec 100-200 µl de sérum des molécules (protéines ou hormones) qui avaient des concentrations de quelques ng/l de sang ...voire quelques pg/l ... la technique consistait à coller un "amplificateur" spécifique sur la molécule suivi par une réaction enzymatique colorimétrique, par exemple, ou luminescente ... c’était il y a plus de 40 ans ...
je n’ai malheureusement pas pu faire des observations au microscope de moins de 0.2 µ, ce qui est la limite d’un microscope optique avec un objectif à immersion de 200 ... donc uniquement des colorations ... mais c’était déjà fascinant ... 200 nm quand même ... -
nono le simplet ( Jean Desmaison )
27 juin 14:17
@nono le simplet ( Jean Desmaison )
c’était il y a plus de 40 ans ...
non ! plus de 30 ans ... 35 ans environ ...
fascinant qu’on puisse faire aujourd’hui des courses de voitures de qques nm ...
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