lundi 21 novembre 2022 - par mat-hac

Les limites de l’univers

Nous savons désormais que l’univers est grand, vieux et qu’il n’a pas toujours existé. Cependant , près de 95 % de son contenu échappent à toutes les investigations théoriques et expérimentales. Trous noirs, matière noire, énergie noire résonnent comme le trio de notre ignorance. L’univers possède-t-il une limite ? Quelle que soit la réponse, elle donne le vertige. Et s’il fallait changer notre regard sur l’univers ? Sommes-nous victimes d’une forme d’illusion cosmique ? Serons-nous capables de dépasser nos limites théoriques, techniques et mentales ?



2 réactions


  • Tolzan Tolzan 21 novembre 2022 19:37

    Et s’il y avait mille fois plus à comprendre pour la destinée de l’humanité dans quelques milligrammes de matière vivante (ex : un moustique posé au plafond) que dans des milliards de milliards de tonnes de matière morte il y a quelques milliards d’années ?


  • christophe nicolas christophe nicolas 22 novembre 2022 17:20

    Purée, ils sont vraiment dans un merdier innommable... :)

    Ce n’est pas parce que l’univers paraît vide qu’il n’agit pas sur la lumière qui parait arriver d’un point très, très loin. Ça ne fonctionne pas ainsi et c’est pour ça que vous pensez que l’univers au loin est moins dense et les galaxies plus petites mais c’est une erreur parmi l’extraordinaire somme d’erreurs que fait l’astrophysique.

    Le big-bang est juste une manière de classer les observations avec un outil qui est essentiellement la relativité. Les observations sont exactes mais l’outil est défaillant donc...

    Je vais vous faire une comparaison pour que vous compreniez bien.

    Mr Elbaz est situé au milieu d’une place, l’envie d’aller serrer la main à quelqu’un d’autre sur la place pour lui dire bonjour est inversement proportionnelle à la distance mais s’il y a une foule sur la place, l’envie diminue encore plus avec la distance bien que le trajet jusqu’à cette personne n’ait pas changé. De même, l’envie sera différente si cette personne se dirige vers lui ou si elle s’éloigne de lui.

    L’univers gonfle mais il demeure structurellement plat ce qui est une gageure pour la relativité mais la relativité est structurée sans prendre en compte les effets internes des corps, assimilant le champ de potentiel gravitationnel à une accélération mécanique qui, comme tout le monde la sait, produit une onde de choc dans un corps à l’inverse de la gravitation.

    La gravitation ne peut pas déformer les corps sans respecter l’équilibre électromagnétique qui est des milliards de milliards de milliards de milliards de fois plus puissant. Si vous soumettez une sphère ronde chargée électriquement à une déformation gravitationnelle décentrée, elle reste ronde. Du coup l’univers reste plat car soumis à des contraintes internes bien plus puissantes que son "enflitude globale".

    De toute façon, il y a tellement de choses fausses que vouloir les corriger n’est pas la bonne méthode, la politique des petits pas a ses limites. A part cela, c’est un exposé très agréable à suivre parce que son auteur à de l’esprit.

    Le secret est que la lumière ne se déplace pas, la lumière est la matérialisation de la variation du champ de potentiel en présence de matière, le champ de potentiel étant instantané. La lumière est en quelque sorte l’onde de choc.

    Comme l’univers est plat, il n’est pas idiot de postuler une vitesse constante de la lumière dans le vide en milieu isotrope pour des référentiels immobiles mais les galaxies qui tournent et autres astres denses qui tournent ne sont pas isotropes.. :)

    Bon, il ne faut pas commencer à redécouvrir ces choses par les observations des astrophysiciens, il y a beaucoup trop d’hypothèses, il faut commencer par mesurer la vitesse de la lumière dans les référentiels en mouvement comme pour les neutrinos supraluminiques et sans tricher pour invalider le résultat.


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