Tirs sur la foule dans une caserne : les premières images
Au lendemain du drame survenu à la caserne du 3e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (RPIMA), où dix-sept personnes ont été blessées, le procureur de la République de Montpellier, Brice Robin a apporté des précisions sur l’enquête. Selon lui, le militaire a agi "involontairement", par "maladresse", "absolument pas de manière préméditée" et le drame est la conséquence d’une "erreur humaine". "Nous demanderons qu’il soit mis en examen pour le délit de blessures involontaires ayant entraîné une incapacité totale supérieure à trois mois", a ajouté le procureur. Il a ajouté qu’il retiendrait "vraisemblablement une circonstance aggravante", insistant sur le fait que le militaire avait "violé les règles de sécurité".
Le président Nicolas Sarkozy, qui s’est rendu lundi matin à l’hôpital Antoine-Gayraud de Carcassonne, a estimé qu’il y avait eu "des négligences inacceptables". "Elles devront être sanctionnées. (...) La réaction sera rapide et sévère", a-t-il promis.
"Ce sont des professionnels, cela ne peut pas rester sans conséquence", a-t-il affirmé. "Je suis consterné par ce qui s’est passé", a ajouté M. Sarkozy, rappelant qu’il s’exprimait en tant que président de la République, mais aussi en tant que chef des armées.