dimanche 27 mars 2011 - par Celine

Sophie Coignard : Nos enfants sont sacrifiés par des pédagogistes criminels

La journaliste Sophie Coignard était l’invitée d’On n’est pas couché samedi soir. Elle venait présenter son enquête Le pacte immoral sur le désastre de l’éducation nationale.

 

Entre autres choses, elle nous apprend que les enfants de presque tous les ministres et de nombre de journalistes célèbres "bien-pensant" sont pistonnés et placés dans moins de dix écoles privées et d’excellence, loin des écoles de plus en plus dégradées du peuple. Elle dénonce aussi les méthodes actuelles d’apprentissage, totalement absconses, ce pédagogisme "criminel" qui ne permet plus aux parents "normaux" d’aider leurs enfants à faire leur devoir, tant les exercices proposés sont incompréhensibles au commun des mortels. Elle nous apprend même que cela relève d’un plan : au nom de l’égalité, on a voulu empêcher les parents de pouvoir aider leurs enfants ; c’était sans compter sur la reproduction des inégalités via le recours, par les plus riches, à des cours privés.

 

Selon Eric Zemmour, qui cite Jean-Claude Michéa, l’abandon de l’école d’aujourd’hui résulte de "l’alliance des syndicats d’extrême gauche qui voulaient détruire la culture bourgeoise, et d’une droite libérale qui veut qu’il n’y ait que des consommateurs, donc incultes."

 

En complément :

Voici ce qu’affirme dans son livre (La gauche en folie, Paris, Balland, 2003) Guy Konopnicki, intellectuel de gauche : « Inutile de chercher les enfants des dirigeants socialistes dans les lycées du 93 ! Invité un soir à présenter un documentaire aux élèves de l’Ecole alsacienne, excellent lycée d’élite du cinquième arrondissement, je me croyais, à l’énoncé de chaque nom, dans une réunion du conseil national du PS ! Tous les courants étaient représentés par leurs descendances ! »
Parmi celles-ci, on peut citer les enfants de Segolène Royal, Martine Aubry, Robert Badinter, Jean Pierre Chevènement, et Pierre Joxe.
Elisabeth Gigou et Claude Bartolone ont préféré mettre leurs enfants dans des écoles privées du sixième arrondissement. C’est normal : ni L’Ecole alsacienne, ni les autres écoles privées n’appliquent les méthodes pédagogiques enseignées dans les IUFM.

Extrait de « Cet état qui tue la France » de Nicolas Lecaussin, Plon, 2005. page 76



33 réactions


  • RepublicainVox RepublicainVox 27 mars 2011 16:42

    Merci, je vais peut être le prendre, je vous recommande aussi son très bon livre "Un état dans l’état, Le contre-pouvoir maçonnique"


  • Maldoror Maldoror 27 mars 2011 17:48

    Merci aux gauchistes idéologues pour leurs entreprises de casse systématique de tout ce qui allait bien et que si on avait conservé on n’en serait pas là aujourd’hui.

    Les Bourdieu & co qui sous prétexte que certains enfants bénéficient du capital culturel des parents décrètent qu’il faut casser toutes les exigences en culture générale.

    Le résultat prévisible : baisse générale du niveau, inégalités accrues à cause de l’hypocrisie d’un système qui privilégie les classes aisées et les enfants de profs.

    Bref, c’est d’la merde ! Pas grand monde veut de ça d’ailleurs, le gauchisme est un vrai concept-zombie.


    • tousensemble tousensemble 6 mai 2011 10:18



      TOUT EST FAIT ...EN FRANCE POUR QUE LES PETITS PAUVRES DEVIENNENT ENCORE PLUS PAUVREs...ET LES GROS RICHES PLUS RICHES

      FABRIQUE D UNE ELITE...seulement 6% D ENFANTS D OUVRIERS DANS L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ...A SCIENCES PO 2% A POLYTECHNIQUES 0.08 %


      BRAVO SOYONS FRANCS COMME POUR L HOPITAL PUBLIC VOUS SABORDEZ L ECOLE....POUR LA PRIVATISER...

      VOUS ETES CAPABLES DE TOUT POUR DU FRIC... voyous de la REPUBLIQUE tousensemble


  • noop noop 27 mars 2011 18:20

    Les élites de cette gauche qui ont bénéficié d’une école républicaine de qualité dans les années 50-60, ont démoli celle-ci avec acharnement et ont inscrit leurs enfants dans des établissements préservés du désastre...
    Ces gens là passent leur temps dans les médias à donner des leçons de républicanisme au reste de la population et je reste stupéfait qu’il se trouve encore autant de zozos pour voter pour eux.


    • mac1 27 mars 2011 21:54

      C’est bien de parler de gauchistes mais il me semble que le débat renvoie dos à dos les gauchistes et les ultra-libéraux (vous savez ceux qui veulent du temps de cerveau disponible pour acheter leur camelote ).
      D’ailleurs on voit bien qu’aux USA la situation n’est guère plus reluisante, même sans les gauchistes, sachant qu’il est probable que bon nombre de jeunes de 18 ans ne sauraient pas forcément citer les noms des quatre prédecesseurs de leur président actuel ou placer l’ Allemagne sur une carte du monde...


    • soulmanfred 28 mars 2011 00:42

      le frontiste il aime pas la grève ou la révolution , il aime l’ordre établi , en 68 dans les rues c’était avant tout les ouvriers et la jeunesse , mais c’est pas grave le frontiste nous dit qu’il aime les ouvriers et le peuple mais pas quand ils se révoltent , la révolte c’est populaire , venez pas ensuite nous bassiner avec vos histoires de petites gens dont le FN serait un soi-disant digne représentant !


    • J.GRAU 28 mars 2011 10:54

      A Juluch

      Désolé de vous contredire, Juluch, mais c’est Soulmanfred qui connaît mieux l’histoire que vous. C’est vrai que les médias, aujourd’hui, parle surtout de mai 68 comme d’un mouvement étudiant (incarné par quelques icônes omniprésentes comme Cohn-Bendit). Mais ce fut aussi un grand mouvement populaire, et ouvrier en particulier. Voici ce que dit Wikipedia (entre autres sources) :

      En France, ces événements prennent cependant une coloration particulière car d’importantes manifestations d’étudiants sont rejointes à partir du 13 mai 1968 par la plus importante grève générale de la Ve République, dépassant celle survenue en juin 1936 lors du Front populaire[1]. Elle paralyse complètement le pays pendant plusieurs semaines et s’accompagne d’une recherche effrénée de prise de parole, d’une frénésie de discussions, de débats, d’assemblées générales, de réunions informelles dans la rue, à l’intérieur des organismes, des entreprises, des administrations, des lycées et des universités, des théâtres, des maisons de jeunes ou encore des maisons de la culture


    • soulmanfred 28 mars 2011 12:58

      Encore une fois vive la stigmatisation et les généralités , dans ma famille il y a des fonctionnaires , tous payés au lance pierre , pas forcément gauchiste , travaillant dans les écoles à moucher vos gosses et à les éduquer avec un minimum de moyen !

      Pour 68 effectivement vous connaissez rien à l’histoire de votre pays chéri , c’est le mouvement ouvrier qui fût décisif avant tout , d’ailleurs les évènements de 68 ne concernait pas seulement la France mais était un évènement mondial populaire , dans lequel forcément ne se reconnaisse pas les bourgeois frontistes ou ump (ceux qui disent être prit en otage) , quand on vous dit que le FN n’est pas représentatif des milieux populaires , ceci est encore un exemple parfait ...


    • soulmanfred 28 mars 2011 14:42

      Bien sur je lis , mais tu racontes beaucoup de sottises avec lequel on ne peut être d’accord . Le mouvement étudiant était un catalyseur mais c’est le mouvement ouvrier (10 millions de grévistes) et la grève générale qui fût décisive .

      Ton avis sur :

      Les ouvriers ont vendu leur droit d’aînesse contre un plat de lentille !!!

      Est un avis personnel d’une vision biaisée par tes idées frontistes qui consiste à rejeter automatiquement toutes avancés sociales qui seraient obtenu par un mouvement populaire à tendance gauchiste .

      Avec une telle vision de l’histoire de ton propre pays les ouvriers de Boulogne-Billancourt doivent se retourner dans leur tombe ...

      Évidemment si tu bouquines que des livres tendance extrême droite qui caricature n’importe quel évènement à leur convenance (les méchants rouges bobos gauchos hippies de 68...) tu risques pas de comprendre grand chose aux faits historiques de ce genre .

      Que vient faire le FN dans cette galère ?

      Rien justement , comme à chaque fois ou le peuple est dans la rue , le FN n’est pas là et au contraire stigmatise les manifestants en : gauchos , bobos , fonctionnaires ... blablabla .. !

      68 fut une belle année pour le monde .


    • soulmanfred 29 mars 2011 12:23

      se souvenir que mai 68, c’est aussi 11 millions de gréviste qui ont obtenu les Accords de Grenelle, qui ont obtenu la section syndicale d’entreprise, qui ont obtenu la revalorisation de leurs salaires et en revalorisant les bas salaires, la France a été débloquée et la croissance a repris. Mai 68 c’est aussi le droit des femmes à accéder à la contraception, mai 68 c’est un vent de liberté contre une société qui était totalement verrouillée

      Bien sur ce genre d’avancées doient donner la nausée aux gens à droite de la droite comme toi ...C’est pour cela que tu deviens un peu hystérique quand on t’explique les choses , on peut pas utiliser les termes 68 et son cortège de gauchos et ne pas prétendre tenir un discours typique d’extrême droite , et si tes lectures ne viennent pas de ce côté je me demande qui a bien pu foutre ça dans ta petite caboche ?! Aller hop en détail puis fin de la discussion les bornés ont tendance à m’horripiler :

      - Augmentation du Smig de 35% et de 56% pour les salariés agricoles.


      - Augmentation générale des salaire de 10% en moyenne sur l’année.


      - Reconnaissance légale de la section syndicale d’entreprise et de l’exercice du droit syndical dans l’entreprise.


      - Proposition d’aller par étapes aux 40 heures (première étape à 43h00) et engagement d’une réduction de deux heures de la durée hebdomadaire pour les horaires hebdomadaires supérieurs à 48 heures.


      - Révision des conventions collectives sur la base du constat, réduction et intégration des primes dans le salaire.


      - Sécurité sociale (branche maladie) : réduction du ticket modérateur applicable aux visites et consultations (de 30% à 25%s du constat de Grenelle).


      - Avance de 50% du salaire perdu pendant la grève, théoriquement récupérable jusqu’au 31 décembre 1968 


      L  es négociations par branches et entreprises vont amplifier, parfois de manière considérable, les acquis du constat de Grenelle.


      Quelques exemples :


      La reconnaissance du droit syndical dans l’entreprise s’accompagne dans nombre de secteurs de mesures protectrices et/ou d’heures de délégation. Ainsi : à Citroën, crédit mensuel de 120 heures pour les délégués syndicaux ; bénéfice du plein traitement pour les congés d’éducation syndicale, à la SNCF, dans la Fonction publique ou les industries du Verre ; mise en place pour les Mineurs de comités de bassin inspirés des comités d’entreprise.


      En matière de salaires, des augmentations substantielles de salaires s’ajoutent aux acquis du constat de Grenelle ainsi que la suppression des abattements de zone. Par exemple, augmentation du salaire garanti de + 18 % dans l’habillement, de +12% à +46% dans le Bâtiment selon les départements, de +28% dans la Chimie.


        En matière de durée du travail, nombreux sont les secteurs d’activité qui obtiennent des réductions et des congés supplémentaires : passage de 48h à 45 heures dans l’Agriculture, de 48h à 42 dans le Papier-carton, de 46h à 44h30 chez les cheminots, de 45h à 42h dans la Santé publique, de 48h à 40h, selon un calendrier précis, dans le Verre.



    • soulmanfred 30 mars 2011 18:55

      merci d’être passé te faire torcher , face aux chiffres et aux arguments de toute façon tu n’avais plus qu’à t’écraser !!!!!!!!


  • iakin 27 mars 2011 19:41

    Sous le prétexte de nous désenfumer, j’ai bien l’impression qu’on nous enfume encore plus... ces personnes là passent à la télé, à la radio, posent des questions et y répondent elles-même par des petits bouts d’explications sans nous dire ce qu’il les a amené à penser ceci ou cela.
    Bref, moi ce que je vois c’est de nouveaux médiacrates qui comme les autres nous vendent tous les jours et à petits prix leur vision personnelle de la société. Et ça marche apparemment, ça fait de l’audience, ce qui expliquerait le fait que ça les fasse marrer, qu’ils s’amusent sur les plateaux. En tout cas ils ont l’air de s’éclater.
     
    Et tout ça évidemment pour en arriver encore au complot généralisé, que tout ce qui nous accable aujourd’hui est du à des traitres qui en veulent à notre patrie.
     
    C’est vrai que les ressemblances de projet entre les anciens marxistes et les nouveaux libéraux, les libertaires et les libertariens sont parfois troublantes. Et ce n’est pas très étonnant de constater qu’à force de se modérer et de s’embourgeoiser chacun de leur côté ils en sont finalement arrivé à se retrouver ensemble dans une sorte de "système UMPS" social-libéral, qui, jusqu’à aujourd’hui encore, consiste à laisser l’Etat crouler sous les dettes comme on laisserait un chien attraper la rage pour avoir un prétexte pour le faire piquer.
     
    Mais pour mettre tout ça dans le même panier, il faut vraiment sortir de l’œuf, en avoir rien à foutre, ou vouloir en tirer profit.
    D’ailleurs, et ça devrait en faire tiquer certain, nous sommes aujourd’hui bien plus proche de la réalisation du projet néo-libéral, c’est à dire le libre marché généralisé, que de celle du projet libertaire, une société sans classe.
     
    C’est vrai que les marxistes français, dont beaucoup ont été très influents des années 50 à 70, et les gauchistes, critiquaient l’école publique parce qu’elle transmettait une culture et une éducation bourgeoise. Mais ils voulaient la remplacer par autre chose : l’éducation populaire.
    C’est tout le contraire que ce qu’ont fait par la suite les néo-libéraux, dans les années 80, qui eux critiquaient l’école publique pour la remplacer par l’école privée payante.
    Amalgamer les deux, les mettre dans la même panier, c’est ne rien connaitre ni de l’éducation populaire ni du marxisme, ni du néo-libéralisme.
    D’ailleurs les marxistes ont été d’incroyables "producteurs de culture". On leur doit beaucoup de concepts qui nous permettent de comprendre la société industrielle. On leur reproche même encore leur intellectualisme. On ne peut pas dire que ça soit le cas des néo-libéraux.
     
    Ce qui s’est passé, pour des raisons qui m’échappent encore, c’est que les néo-libéraux ont réussi à faire une sacrée prise de judo au marxisme dans les années 70. Ils ont réussi à tirer profit de leur travaux, puis à en évacuer tout ce que ne leur convenaient pas, comme la critique du capitalisme par exemple.
    Aujourd’hui il n’y a rien qui ressemble plus à un anarcho-capitaliste qu’un étudiant gauchiste pseudo-anarchiste...
    D’ailleurs j’ai été très surpris lorsque j’ai entendu Todd dire qu’un néo-libéral n’était qu’un marxiste renversé. C’est pertinent sur beaucoup de points.
     
    Il y a fort à parier que ce détournement du marxisme ait commencé lors des chocs pétroliers, les crises du capitalisme (comme le disent les marxistes eux-même) ne profitent jamais aux socialistes, contrairement à ce que l’on pourrait penser, mais aux nouveaux conservateurs.
    Mais dans les années 70-80 Michel Clouscard, lui, voyait déjà les prémisses de la "contre-révolution" libéral-libertaire dans le mouvement estudiantins entourant mai 68. Ce qui peut se confirmer aujourd’hui quand on voit des personnages comme Cohn-Bendit.
     
    Je précise que les travaux de Clouscard ont eux-même ensuite été détourné par Alain Soral.
    D’autres encore voudraient s’en servir pour défendre l’idée que le socialisme et le capitalisme sont comme les deux faces du même complot juif (ce qui étaient déjà le discours des nationalistes allemands du début du XXème siècle cette fois-ci).
     
     
    Pour ceux qui voudrait savoir ce qu’est l’éducation populaire, il y a un groupe français qui fait ça encore très bien aujourd’hui : la scop Le Pavé.
    On peut voir leur première "conférence" ici :
    http://www.lepost.fr/article/2009/03/25/1470415_inculture-s-1-l-education-populaire-monsieur-ils-n-en-ont-pas-voulu.html
     
    Et les suivantes aussi sur leur site :
    http://www.scoplepave.org/
    Dans "contes politiques" en haut à gauche.


    • iakin 29 mars 2011 01:21

      Arretez 30 sec de dire n’importe quoi sur des choses que vous ne connaissez pas.
      Alors maintenant le marxisme n’est qu’un courant de gratte-papier vivants dans un monde irréel....
       
      Et Clouscard qui aurait été "offusqué" que Soral se rapproche du FN...
      Soral se prétend être le disciple de Clouscard, et il s’est complètement inspiré des analyses matérialistes de Clouscard pour les transformer en une critique idéaliste et réactionnaire de la société de consommation. Et vous croyez que si ce dernier a tenu à affirmer dans l’Humanité qu’il n’avait rien à voir avec Soral, c’est parce qu’il était "vexé", parce que... Soral a rejoint le FN...
       
      Il serait temps de se rendre compte que nous vivons dans un monde débile, inculte et prétentieux. Pas étonnant que Soral y trouve le succès. Mais ce qui est le plus étrange avec ses fans, c’est qu’ils crachent sur les marxistes, mais éprouvent comme une fierté personnelle qu’il en ait été proche à un moment, ça fait sérieux, comme un galon à son uniforme.
      Désolé mais moi je préfère l’original à la copie.
      J’aime bien Soral, et trouve ses remarques parfois pertinentes, mais je ne trompe pas sur ses intentions, sa mégalomanie et sur le fait qu’il n’a rien inventé, il n’a rien d’un intellectuel.
       
       
      Enfin pour revenir sur l’éducation, le fait est que les marxistes voulaient faire de la culture une éducation populaire et politique, et on les en a empêché (voir l’histoire de l’Université expérimentale de Vincennes, ou celle de l’histoire du ministère de la culture).
      Les sociaux-démocrates, eux, quand ils parlent de culture ils entendent par là musées et bibliothèques. Les néo-libéraux y entendent commerce et marchandise. Les nationalistes, tradition et christianisme.
       
      Le Zemmour qui veut nous faire croire que la décadence de l’éducation nationale est due à la pression des libéraux et de l’extrême-gauche, c’est juste un imposteur de plus comme il y en a déjà des tonnes.
      Chez nous le PS et la droite RPR/UMP se sont mis d’accord pour sacrifier les services publics aux privés. Ça fait 20 ans au moins maintenant qu’ils font chaque année des coupes dans le budget de l’éducation nationale, et empêchent le renouvellement des professeurs. Ça fait 20 ans que les militants de gauche manifestent chaque année pour dénoncer le stratagème. Et chaque année on les a traité de fainéants.
      Mais maintenant on nous dit que l’éducation va mal, qu’il y a des problèmes... et le pire c’est que les amnésiques les écoutent en plus !
      Et les nationalistes, eux qui reprennent texto ce que dit Zemmour sans réfléchir, vont maintenant dire que ça aussi c’est un complot de l’extrême gauche, c’est dire des franc-maçons, c’est à dire des juifs...
       
       
      Tous ces gens qui se plaignent de la qualité de l’éducation nationale aujourd’hui, ou était-ils quand les profs et les élèves descendaient dans la rue pour manifester ?


  • morice 27 mars 2011 22:01

    Les mecs du FN, quand ils ne lèvent pas le bras droit pour faire le salut nazi viennent vous dire à l’oreille que si ça ne va pas en France c’est de la faute de deux choses 

    - les étrangers, de préférence les arabes
    - les francs-maçons.

    avant c’était les juifs et les francs-maçons : en fait, ils n’osent plus dire juif, ce doit être ça. Mais ils sont toujours aussi tartignoles.

  • Gargantua Kalevala 28 mars 2011 01:08

    j’ai réglé notre problème éducatif en inscrivant mes enfants dans une école libre associatif, l’école Waldof qui applique la pédagogie de Rudolt Steiner. J’encourage les personnes à s’intéresser à cette pédagogie qui est rayonnante pour les enfants.


  • mickafrench mickafrench 28 mars 2011 06:57

    Des nouvelles pédagogiques de l’Ecossaise...

    Sans attendre le livre présenté dans cette rubrique, j’écrivais le 15 mai 2010 dans LE POST :
    "

    Après avoir officié une grosse trentaine d’années dans ce dur métier, qu’il me soit permis de présenter une photographie en close-up et de l’intérieur, de la destruction de la forteresse...

    Peu parmi les lecteurs peuvent encore se targuer d’être ancien(ne) normalien(ne) et peu peuvent également se targuer d’être passés(es) du statut "d’Institutrice suppléante éventuelle" à celui de professeur Certifié puis Agrégé.

    C’est sans doute la raison qui me pousse ici à faire plusieurs remarques peu sympathiques tant sur les ministres successifs que sur la formation elle-même.

    Fut une époque où le métier d’enseignant était une vocation à la Pagnol. L’enseignant était considéré en tant que sommité au même titre que le Maire, le Curé ou le Notaire de la ville ou du village.

    Puis vint la revanche des mauvais, des revanchards de la télévision et des politiques, qui lapidèrent le "plus beau métier du monde"...

    La formation , certes discutable parfois, se passait à "l’Ecole Normale d’instituteurs(trices)" où certains y avaient déjà passé le Bac (le Bac de l’époque, pas celui d’aujourd’hui). Nos anciens Maîtres y avaient quant à eux passé le BEPC....

    Le recrutement se faisait avec sérieux en fonction des capacités personnelles du nouveau candidat.

    Il m’a été donné, après ma longue carrière, de donner des cours de remise à niveau pour de futurs candidates à l’IUFM (à vos souhaits).

    Les profils sont toujours les même en gros. Après huit années en fac, deux en Anglais, trois en Psycho, une en Austro-Moldave, etc, il faut bien "faire un boulot" et pourquoi pas Instit, mot respectable et généreux, supprimé du vocabulaire par le " technocrate fou", pensant à juste titre, que pour règner il fallait diviser "Instituteurs" et "Professeurs des Ecoles".

    A noter que les mères de famille à l’âge indéterminé, sont assez nombreuses sur les rangs...

    Le profil privilégié étant celui du "matheux" ou du "scientifque" ayant raté son cursus. Un DEUG de chimie ayant plus de chance qu’un littéraire.

    Beaucoup d’étudiants en échec scolaire dans le recrutement donc ... mais pas que...

    (Aux anciens collègues donc de corriger les fautes d’orthographe sur les bulletins de notes...)

    Pour au final enseigner les quatre opérations et l’accord du PP avec l’auxiliaire avoir...

    Bonne pioche...

    (Voir la suite dans mon prochain article, rubrique Collège cette fois, dans lequel je parlerai de Monsieur Jospin, premier casseur de l’Ecole républicaine)...

    PS : Je remarque que dans les "tags à choisir" sur Le Post, autant figurent "People" ou "HiTech" ou "Télévision" mais pas "Education" ou "Enseignement".... Un signe des priorités...

    J’écrivais également :

    Les imbéciles surpayés qui définissent les programmes scolaires sans avoir rencontré un seul gamin depuis que les leurs ont fui leur foyer, n’ont qu’un seul but : maintenir le taux non avoué de 30% de Français analphabètes ou illettrés.....

    Micka FRENCH sur le Web

    http://mickafrench.unblog.fr

    Micka FRENCH...


    • HELIOS HELIOS 28 mars 2011 09:59

      Madame,

      En tant que lecteur et eventuellement commentateur permettez-moi de vous dire, a vous qui semblez critiquer l’education nationale :
      Vous devriez commencer par parler la langue qui nous lie, si vous desirez etre comprise.
      On ne dit pas, "close-up" ; mais "plan rapproché", "agrandissement", mise en evidence... etc selon le sens que vous voulez donner car notre langue est suffisament riche et precise pour bien transmettre les messages sans faire appel a un code etranger et nettement moins performant.

      Le reste de votre discours est interressant si on arrive a le lire... et surtout s’il etait complet. Même si l’original est a vous, j’aurais personnellement preferé que vous ecriviez votre message plutôt que de beneficier d’un copier-coller...

      C’est a tous ces petits details, de la part de la classe dirigeante et des elites de tous niveaux et de ceux qui a un instant donné sont depositaires d’une relation de un à plusieurs, que nous voyons se creuser de multiples cassures dans la societe française alimentant les frustrations, les communautarismes, les defiances etc.

      Désolé, mais je prefererai de tres loin que notre pays s’innjecte une dose de patriotisme pour que nous retrouvions un peu de serénité, de cohesion et bien sur de sagesse.


    • mickafrench mickafrench 28 mars 2011 10:10

      "Je préféreraiS"...
      Merci...

      (voir ma réponse plus bas)////

      Micka FRENCH sur le Web...


    • julien58 julien58 28 mars 2011 17:29

      @Helios


      "Close-up" est compris par bien plus de gens.
      Que vous le vouliez ou non, la langue française est amenée à mourir, et c’est très bien. J’attends avec impatience le jour où toute la Terre parlera la même langue, probablement l’Anglais.

      J’estime avoir perdu beaucoup de temps et d’énergie pour apprendre une langue morte, à savoir le français.
      Ce n’est pas pour cela que je suis pro-américain (au contraire), j’essaie juste d’être pragmatique : quand les gens ont déjà du mal à maîtriser le français, ce n’est pas pour apprendre une autre langue en plus. D’où la nullité des français en langues étrangères.

      Vive l’anglais !


  • jean pestedufion jean pestedufion 28 mars 2011 08:37

    La casse de l’enseignement public est le seul moyen de développer un enseignement payant allant du lycée privé aux cours du soir en passant par la préparation de concours.

    Les responsables politiques ont transformé un poste " Dépense" en poste "Recette" sacrifiant au passage le grand principe républicain de la méritocratie, maintenant et encore plus demain il faudra être "fils de" pour avoir droit à une éducation de qualité et pouvoir prétendre aux meilleurs emplois. Les autres bosseront à mcdo ou dans un pizzeria ramasseront les feuilles ou les poubelles contents de pas crever la dalle. Le patronat a un besoin fondamental de bras pas de cerveau alors pourquoi les politiques aux ordres du medef continuerai à apprendre à lire aux forces vives de demain


    • Gargantua Kalevala 28 mars 2011 11:21

      Vous avez la vision que vous voulez bien voir de l’école privé, une vision réductrice et négative.
      certes que beaucoup d’école correspond à se schémas élitistes, il y a aussi dans ces école des écoles qui sorte de votre vision caricatural. Ce sont lez écoles associative parent professeur et oui cela existe et cela marche tellement bien que l’éducation national la tolère mais ne la jamais accepter. c’est une école payant aux prorata des revenue des parents, le critère économique , l’origine sociale, l’élitisme, la confection religieuse ne sont pas le fondement de cette école. cette école est ouverte à toute les couches sociale et a fimancement qui tien compte des revenue individuel de chaques parents avec une politique de solidariter des cotisations.
       Par ailleurs c’est la seule école ou il y a une imbrication autant de l’implication de la pédagogie que de sont fonctionnent qui tien compte sur la participation des parents d’éleves.
      les parents sont le second piler de l’école et sans leurs actions cette école n’aurait pas de raison d’existence.
      En ce qui concerne les enfants , le plan scolaire a été batir pour respecter les néseciter et les besions des enfants tous en respectant l’égigence et le but de l’éducation national.
      En cela ellel différé de tous les enseignement privé classique par son prix de l’écolage, part son but qui est l’épanouissement des enfants, et par la mixité sociologique des origines des élèves qui là composent. elle n’est pas élitiste par la sélection pécuniaire, elle élitiste par la diversité des matiéres enseigner et par l’approche humaine et le profond respect ce qu’est le besoins des enfants. Elle est à l’antithèse des idées reçus de se qu’on a l’habitude de définir l’enseignement privé. Si vous êtes pas convaincus renseigner vous.


  • traboule 28 mars 2011 09:07

    Le plus dégeulasse fut la déconsidération du manuel,on peut tous se souvenir que nos parents nous disaient " travailles bien a l école sinon tu vas finir en lycée professionel" avec les "ratés". Aujou’rd hui on voit que bien des métiers ne trouvent plus preneurs, par ex les plombiers qui pourtant se fait au moins 2 fois plus qu un prof . J ai bien plus de respect pour un macon passioné et utile a la collectivité qu un employé de banque avec sa gueule de zombie


  • 65beve 28 mars 2011 09:57

    Bonjour l’auteur.
    Vous relevez ce commentaire :
    "ce pédagogisme "criminel" qui ne permet plus aux parents "normaux" d’aider leurs enfants à faire leur devoir, tant les exercices proposés sont incompréhensibles au commun des mortels."
    Je n’ai jamais été rebuté par la difficulté des devoirs de mes enfants.
    Tout simplement, il se trouve que les parents sont abrutis par la télé et ne comprennent plus grand chose à la situation mondiale.
    Il ne faut pas s’étonner qu’ils ne comprennent que le raisonnement simpliste du FN.



    • HELIOS HELIOS 28 mars 2011 10:05

      ... Vous avez raison 65..., continuez a prendre les gens qui votent pour FN pour des demeurés...


    • 65beve 28 mars 2011 10:32

      HELIOS,

      Il y a des électeurs FN dans ma famille et chez mes amis ; je sais ce que je dis.
      Contentez-vous de l’adjectif simpliste.

      cdlt.


  • mickafrench mickafrench 28 mars 2011 10:08

    De l’Ecossaise à monsieur HELIOS....

    C’est juste, cher lecteur, parce que, contrairement à moi, vous ne pratiquez pas le photographie.

    Lisez mes articles afin de comprendre combien je hais les anglicismes et le langage vide des technocrates eainsi d’ailleurs que les néologismes creux genre "novlangue"....

    Avec les compliments de Micka FRENCH...


  • paul mohad dhib 28 mars 2011 10:08

    le travailleur manuel se met en greve, le monde tel qu’il est est fini.....point barre...

    le banquier,le politique,l’avocat, l’huissier, le juge, le policier, le militaire , le publicitaire , le fabricant d’objets inutiles , le chef tortionnaire, le psychologue., le journaliste , la tele, bill gates,madoff, sorros..etc etc j’arrete la liste des parasites etant trop longue...tous ces gens font greves , alors la planete est sauvee....
    toute personne de pouvoir est un tortionnaire , un malade mental qui a juste peur de mourir, alors terrorise par sa vie , il s’en prends aux autres.....
    il est curieux de noter le niveau d’intelligence d’un homme de pouvoir moyen qui s’en prends a la gauche qui n’a en fait jamais existe....et oui ami bas du front , il ne suffit pas d’ecrire un mot pour que cela existe....si je dis " intelligent" le mot existe mais dans la realite non, dans la realite existe un humain terrorise par sa propre vie ,comme les autres , et qui lui cherche a fuir sa propre terreur dans la violence, dans le bouc emissaire...

    tu le sais au fond de toi, seul devant toi meme que ca ne marche jamais et que ta haine ne fait qu’augmenter ton malheur,alors pourquoi ne pas arreter et considerer un changement radical...en toi meme ?
    de toute facon ce que tu fuis ardemment ,c’est a dire ta fin qui approche a grand pas, tu ne peux l’eviter..alors pourquoi refuser que la lune tourne autour de la terre , pourquoi ne pas grandir , arreter d’etre un enfant mort de trouille , arreter de perorer , de faire le malin quand tout ce que tu vis n’est que la terreur de ta propre vie....que tu fuis comme tu peux en creant des reves de grandeur ,alors que ta trouille est la, en permanence , qu’elle te fait mal , c’est ca qui te rends mauvais ami qui souffre....ton malheur est cree par toi meme, tu ne peux refuser la vie....
    mentalement je t’explique ce que tu fais... : au fond de toi tu souffres, tu as peur et tu essayes de fuir .Comment ? simple ce qui te fais mal tu le transfere sur les autres, toi tu est un mec super,bien genial, qui a raison meme si tu ne connais rien au sujet...tu as raison... tous les autres deviennent ton probleme...ton probleme te fais mal , comme tu as alors pete un cable et "transfere " ta douleur sur les autres ,douleur que tu moi meme tu t’infliges,alors tu t’en prends aux autres....tu deviens le centre de l’univers...mon pauvre ami tu as sombre dans la folie pure , celle ca est un melange de schiozophrenie,de paranoia, de mythomanie....
    et oui la violence est le fait d’une personne qui a peur , le saviez vous ?
    la peur est issue de la fuite du reel , l’humain n’est pas vivant psychologiquement , il ne le sait pas...
    cette vie de merde est de notre fait.......


  • Elisa 28 mars 2011 10:50

    Dès que l’on parle de pédagogie d’une certaine manière, les vannes sont ouvertes pour tous les discours les plus convenus et les moins étayés. Indépendamment des vieux c...s qui croient qu’autrefois c’était toujours mieux (j’en fait partie vu mon âge), on observe les aigris et les demi savants qui croient que les seules méthodes valables sont celles qu’ils ont subies. Amnésie ou masochisme ?

    Mais tous oublient la réalité sociale de l’école d’aujourd’hui . La géographie scolaire est la triste résultante de la ségrégation sociale. Les mêmes qui s’insurgent contre les communautarismes" sont ceux qui mettent leur progéniture dans les écoles préservées, non pas des méthodes "nouvelles" puisque la plupart de ces écoles les pratiquent , mais de la promiscuité sociale.

    Derrière le discours anti pédagogique se cachent les nostalgiques de l’école élitiste, celle qui envoyait aux champs ou en apprentissage dès 12 ans la grande majorité des enfants du peuple réservant à quelque "méritants" la possibilité de devenir postiers ou instituteurs.

    La réforme Haby et le collège unique ne sont pas encore passés ! Si on doit enseigner les mêmes programmes à tous, qu’on ne le fasse pas au même endroit . Et les pourfendeurs de la pédagogie ont pour cible principale non pas les méthodes ou les systèmes de formation que le "gaspillage" de vouloir cultiver l’ensemble d’une classe d’âge.

    Pourquoi ne pas rêver d’un système éducatif qui offrirait aux élites l’excellence avec quelques quotas pour des méritants de banlieue et une école publique à moindre coût, essentiellement orientée vers la "socialisation" et sponsorisée par de grandes marques comme aux US !


  • 65beve 28 mars 2011 10:56

    Elisa.

    Vos arguments sont parfaits.
    Mais tout tombe à l’eau avec cette seule phrase "et sponsorisée par de grandes marques comme aux US !"

    cdlt.


    • Elisa 28 mars 2011 16:17

      Pourquoi tout tombe à l’eau ? parce que j’évoque par le biais de ce qui se passe aux US (j’aurais pu citer aussi bien la Grande Bretagne ) le diktat des puissances financières qui imposent la privatisation et la mise aux normes concurrentielles de tous les services publics ?
      Demandez à la Grèce, au Portugal ou à l’Irlande ce qu’on leur impose pour satisfaire à l’"ordre" capitaliste.


  • 65beve 28 mars 2011 18:28

    Elisa,

    Vous estimez que l’instruction doit être soutenue par McDo Peugeot ou autres lessives.
    Je suis opposé à la marchandisation du développement de l’intelligence ; d’où ma remarque.
    A chacun son domaine ; que les grandes marques s’occupent d’abord et surtout de leurs salariés en priorité !

    cdlt

     


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