lundi 16 septembre 2013 - par Frida

Québec : la laïcité

 

La polémique enflait jeudi au Québec après des propos du chef de l’opposition libérale canadienne comparant un projet de loi sur la laïcité dans la province francophone à l’ancienne ségrégation raciale aux États-Unis.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/quebec-la-loi-sur-la-laicite-comparee-a-la-segregation-raciale-americaine_1277254.html#08jJxHzSWHGgCdv4.99

 

 

 

 

http://www.ledevoir.com/societe/act...

http://www.agoravox.fr/actualites/r...

 

 

 

http://oumma.com/12590/egypte-vers-...


Et comme toujours, l’incontournable Tariq Ramadan :

 

 

Il a le don d’ubiquité, il est partout, en Suisse,au Sénégal, Au Royaume uni, en France, au Qatar ...Un vrai missionnaire

http://www.courrierlaval.com/Opinio...

https://www.youtube.com/watch?v=bOd...

 

La laïcité dans le monde musulman, l’avis de feu Hassan II

 



18 réactions


  • eQzez edzez 16 septembre 2013 17:13

    La laïcité ou le sécularisme est le principe de séparation de l’État et de la religion et donc l’impartialité ou la neutralité de l’État à l’égard des confessions religieuses1. Par extension, laïcité et sécularisme désignent également le caractère des institutions, publiques ou privées, qui sont indépendantes du clergé.



    je ne vois dans cette article ni impartialité , ni neutralité , mais une déformation de la laicité , au dépens de droit du culte, de liberté de conscience.

    "La liberté de conscience est fondée sur l’autonomie de jugement grâce à l’école de la République, la seule école vraiment libre, car elle s’ouvre gratuitement à tous les enfants du peuple, et n’a d’autre souci que de libérer les consciences humaines grâce à une culture universelle."
    Henri Pena-Ruiz - septembre 2003

    La liberté de conscience est explicitée dans l’article 18 de la "Déclaration Universelle des Droits de l’Homme" :
    "Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites."


  • Pablo el GENIO Pablo 16 septembre 2013 17:14

    Bonsoir, Frida. La question que je vous pose, et ce, sans malice, est celle-ci : La laicité n’est-elle pas issue de la religion "des lumières" qui voue, de son coté, un véritable culte spirituel au "grand architecte de l’Univers" ? N’est-elle pas à la genèse de la déshérence chrétienne et de sa quasi-disparition sur notre terre qui se prétend, pourtant, encore fille ainée de l’Eglise ? 

    La "laicité" est en réalité un véritable dogme religieux maquillé en mouvement philosophique de libération de l’Homme, mais qui, en réalité, assure l’asservissement des masses au monde financier et marchand qui chosifie l’Humain...preuve en est qu’elle possède meme ses intégristes... ! ;) Je suis, de mon coté, favorable à un retour à une France chrétienne assumée et revendiquée, qui garantisse, AUSSI, le droit de ses minorités religieuses, qu’elles soient juives, musulmanes, bouddhiste, ou que-sais-je encore...

    • Captain Captain 16 septembre 2013 19:39

      Salut Pablo

      Il s’agit de ne pas confondre laïcité et laïcisme. La laïcité fonctionnait très bien avant l’arrivée de l’islam en occident. Le problème est que l’islam n’est pas seulement une religion mais un système socio-politique avec une juridiction incompatible avec les Droits de l’homme fondamentaux. Il est impossible de séparer politique de spiritualité en islam.


    • Pablo el GENIO Pablo 16 septembre 2013 23:29

      Islam ou pas, Captain, la "laicité" est, et a toujours été, le bourreau de la chrétienté en France.... ! 


    • Frida FRIDA 16 septembre 2013 23:38

      @Pablo

      "la "laicité" est, et a toujours été, le bourreau de la chrétienté en France.."

      C’est très exagéré comme assertion.

       A ses début, la laïcité a été contre l’Eglise vue comme un pouvoir et soupçonnée de faire la de concurrence à la République,
      on peut discuter de la méthode, des excès etc, mais dire que la laïcité a été le bourreau de la chrétienté est à mon avis assez biaisé, les attaques contre la chrétienté et son déclin ne viennent pas de la promotion de la laïcité, mais d’autres facteurs et d’autres acteurs...

      Bonne soirée


    • Caracole Caracole 17 septembre 2013 12:08

      "Mettez vos enfants dans le privé, ça vaut mieux pour eux et aussi pour nous"
      Tant mieux pour toi si tu en as les moyens ! Moi au contraire je me battrai pour que les enfants aient tous droit à l’éducation, et même si j’affectionne les pédagogies alternatives (Steiner, Waldorf...), je mettrai mes enfants dans le public pour ne pas contribuer à l’éducation à trois vitesses. Ah oui mais pardon, pour vous "Liberté, Egalité, Fraternité" c’est un truc de "gôôôchiste".


  • Frida FRIDA 16 septembre 2013 18:17

    @Pablo

    "La question que je vous pose, et ce, sans malice, est celle-ci : La laicité n’est-elle pas issue de la religion "des lumières" qui voue, de son coté, un véritable culte spirituel au "grand architecte de l’Univers" ?"Je connais cette vision de la laïcité. Elle se discute et elle est de mon point de vue discutable.
    La séparation de l’Egilise et de l’Etat n’a pas attendu l’activisme de la maçonnerie.
    Les rois ont depuis le début oeuvré pour avoir plus du pouvoir et ne plus être sous la coupe du spirituel. Un minimum de culture historique démontre une lutte entre le pouvoir spirituel qui s’estime au dessus de tout et le pouvoir séculier qui cherche à lui imposer des limites.
    exemple
    http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CPicZ.aspx?E=2C6NU0SLYFMY
    https://www.youtube.com/watch?v=11-Y6yibu2E
    http://www.historel.net/moyenage/11e/conflit.html

    Je n’ai pas le temps de développer le sujet, mais l’Eglise est une institution (une administration (même si à la base elle devait s’occuper que de l’âme des fidèles), une bureaucratie et en tant que elle, et selon la définition de Marx Weber, elle représente un enjeux du pouvoir et des luttes de pouvoir) politique et de pouvoir comme n’importe quelle institution (parlement, gouvernement, autorité judiciaire etc) elle représente un enjeux pour la domination de toute sorte. Beaucoup évacue cet aspect pour ne retenir que l’aspect spirituel.
    L’Eglise n’a plus rien à voir avec sa première caractéristique, celle de l’assemblée des fidèles
    http://www.cairn.info/une-histoire-de-l-etat-en-europe—9782724611038-p-181.htm

    ne me dis pas Pablo que Marsile de Padoue fut un illuminati
    http://asterion.revues.org/1666
    remarquez le chiffre 666 smiley

    Plus sérieusement, même Machiavel a consacré tout un chapitre, le chapitre XI " Des principautés ecclésiastiques", en étudiant les caractéristiques.
    A mon sens, il faut distinguer l’institution et le message qu’elle défend ou représente. Le premier aspect est commun à toutes les institutions du pouvoir, à commencer par l’Etat. Le deuxième aspect peut tout à fait être dévié pour servir des causes qui lui sont loin.
    Ceci ne concerne pas uniquement l’Eglise catholique, les autres religions présentent le même profil, à savoir de vouloir phagocyter le pouvoir séculier ou du moins le mettre sous leur domination. On trouve cet aspect même dans l’hindouisme.

    Restons réalistes et terre à terre.


    • Pablo el GENIO Pablo 16 septembre 2013 23:37

      Merci pour les liens Frida ; je vais les consulter très attentivement, mais que je persiste à penser que la laicité est bien la nouvelle religion d’état, tyrannique et temporelle....Sa spiritualité, malgré tout existante, échappe à la majorité pour n’etre dévoilée qu’à quelques "initiés" dans des lieux que l’on appelle point "temples" par hasard....


    • Frida FRIDA 17 septembre 2013 21:00

      @Pegase

      Je prendrai le temps pour bien confronter les informations que vous avez fournies à ma position.
      Peut-être que vous avez raison, mais j’ai besoin d’approfondir le sujet avec les éléments que vous avez fournis.
      Merci pour votre participation.
      Cordialement


  • Caracole Caracole 17 septembre 2013 12:11

    Votre obsession islamiste s’aggrave de jour en jour, ma pauvre FRIDA. Par ailleurs, vous êtes celle qui fait le plus de publicité pour T.Ramadan sur ce site, on va finir par se demander si vous n’êtes pas un de ses agents de communication^^


    • Caracole Caracole 17 septembre 2013 15:44

      ouaf ouaf !
      Pour ton association contre le fridaphobie, je te suggère : "les chiennes d’Assad", "si brute si soumise", ou encore "CRIFF" (je te laisse trouver ce que ça veut dire).


  • Latigeur Latigeur 17 septembre 2013 18:50

    L’Islam incompatible avec la laïcité ?


    C’est pour le moins difficile, c’est dans ces gênes, il ne saura jamais se contenter d’une place égale parmi d’autres croyances sous des lois civiles garantissant la la laïcité de l’Etat.

     la loi d’Allah doit dominer toutes les autres :

    "36. Il n’appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu’Allah et Son messager ont décidé d’une chose d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Allah et à Son messager, s’est égaré certes, d’un égarement évident."
    Sourate 33 AL-AHZAB (LES COALISES)

    C’est ce qui conduit Hassan II a expliquer qu’un dirigeant musulman ne peut pas promouvoir de véritable laïcité et que s’il le fait, s’il perd ainsi le contrôle des croyants, il s’expose au chaos et à la révolte violente d’une partie de ceux-ci.

    Dans les pays occidentaux, la dénonciation de l’islamophobie est utilisée comme une arme de combat visant à détruire le difficile compromis qui a permis d’installer une relative paix religieuse.

    Cependant les musulmans sont divisés, les révoltes arabes montrent que le jeunes générations aspirent majoritairement à s’affranchir du carcan coranique et qu’elles aspirent à un mode de gouvernement plus démocratique.

    Au sein mêmes des intégristes les luttes sont féroces, les victimes ces fanatiques sont d’abord le musulmans eux-mêmes.

    Ces excès répétés devraient conduire les musulmans à réfléchir pour cantonner strictement leur religion à la sphère privée.

    • eQzez edzez 17 septembre 2013 20:25

      C’est valable que dans un pays a majorité musulmane.

      Et les musulmans en france n’ont pas a imposer leur gouvernance et elle doit etre décidé par toutes les communautés le choix d’un systeme social et politique.
      Ce qui manque en france c’est surtout des services comme des banques de depot islamique sans interet ; des fonds d’investissements sans interets.

      En france ; nous sommes 5% de musulmans pratiquants.
      Et la laïcité est respecté ; pas de lycceenes voilees depuis la loi de 2003.

    • Frida FRIDA 17 septembre 2013 20:57

      @Latigeur

      Je partage une grande partie de votre commentaire.


    • Latigeur Latigeur 18 septembre 2013 13:45

      Ce que je dis Edzez, c’est que l’islam tend à l’hégémonie partout où il est en capacité de l’imposer, bien sur que les musulmans en France ne sont pas actuellement en mesure de réaliser ce dessein. Certains le revendiquent ouvertement comme un but à poursuivre, d’autres s’accommodent fort bien de pratiquer leur religion dans le cadre de la laïcité. C’est un point d’appui.


      Nous serions moins islamophobes si dans les pays à majorité musulmane, cette majorité acceptait de ne pas imposer la charia sous une forme ou une autre à tous les citoyens de ces pays.

      Je dis aussi que compte tenu de la multiplicité des religions et des divisions internes à chacune d’elles et des conflits violents que cela génère, les musulmans, dans leur propre intérêt, devraient s’engager dans une révision de leur dogme et ne pas poser la loi de leur dieu ( l’interprétation qu’il en font) comme un absolu intangible devant régenter la vie civile de tous.

      Voeu pieu ? Les révoltes arabes montrent que cela n’est pas tout à fait irréaliste parce qu’une partie de la population a découvert d’autres horizons et souhaite desserrer le carcan.

  • Aldo Berman Aldo Berman 18 septembre 2013 02:48

    Faut pas se mettre (charles) martel en tête pour ces choses là.


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