vendredi 3 juillet 2009 - par politistution

Pécresse : "Les diplômes universitaires n’ont jamais été aussi bons..."

Université : une année sauvée mais à quel prix ? Quel est l’impact des quatre mois de grève sur les inscriptions futures, sur la valeur des diplômes de l’année 2009 ?

Valérie Pécresse n’a aucun doute et nous livre sa pensée...



2 réactions


  • Glub (---.---.66.145) 4 juillet 2009 07:24

    Madame Pécresse ne peut pas dire autre chose...

    La réalité est hélas différente...

    Tout les doyens d’universités savent, disent, et étaient d’accord avec l’autonomie universitaire, seule leur lacheté devant les "chercheurs" et les "professeurs" les moins performants mais les plus syndiqués les a conduits à revenir sur leurs positions initiales.

    Sur le fond, il s’agit de savoir quelle est sa conception des études universitaires, est-ce qu’on veut se cultiver ? Auquel cas toutes les spécialités sont bonnes - communication, médiation culturelle, psychologie, sociologie etc...Avoir ou pas un parchemin n’a aucune importance.

    Ou est ce qu’on veut se préparer à exercer une profession et là c’est tout à fait un autre débat. Il y a l’offre et la demande, les besoins à pourvoir et donc...la sélection.

    Qu’on l’accepte ou qu’on la refuse n’a aucune importance, la sélection se fera, si ce n’est pas par l’université ce sera par le marché du travail et ceci même si la France devenait du jour au lendemain un pays à économie planifiée.

    Est-ce qu’une quelconque économie pourrait absorber des armadas de psychologues, de sociologues, d’animateurs socio-culturels ou d’historiens ?

    Les irresponsables déclenchant une grève rituelle sur des bases politicardes sont des manipulateurs de bas étage. Il est vrai que leur problème consiste à se constituer une base de frustrés sociaux en préparant la "révolution".

    Ce qui sera obtenu si les nervis du NPA continuent, c’est ce qu’on connait en Italie, tout le monde est "Dottore", le titre s’achète même, il n’y a même pas besoin d’assister aux cours !!!...et tout le monde se retrouve facteur, ou employé de bureau.

    Ceux qui en ont les moyens font leurs études en Suisse ou aux USA et trouvent du travail à leur retour en Italie.

    C’est vraiment ça ce qu’on veut ?

    Il est vrai que nous, nous avons les établissements d’enseignement à statut "Grande Ecole" qui permettent au système de perdurer...pas besoin de s’expatrier pour obtenir des diplomes reconnus sur le marché du travail.


  • (---.---.100.235) 4 juillet 2009 09:28

    Pécresse a dit en 2004 : "je connais bien la recherche, mon grand-père était chercheur." (authentique !)

    Avec la LRU et tout ce qui suit, parents, faites chauffer vos carnets de chèques pour payer les études de vos enfants dans les futures universités "d’excellence" Bolloré, Arnault, Pinault, Bouygues, Danone, Monsanto, Suez, etc...

    Naboléon et son gouvernement en avaient marre de tous ces gens plus instruits que lui. Maintenant, il y en aura moins.

    PS. Devinette : qui écrit "difficille", "Lybie", "infrécantable" ? Un indice : il aime les Rolex mais pas la Princesse de Clèves...


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