samedi 15 mars 2014 - par Agence Info Libre

Manifestation anti-nucléaire : Fessenheim/Fukushima même combat ?

Dimanche 9 Mars 2014 s’est tenu à Fessenheim une manifestation anti-nucléaire réunissant des militants de toute la France, mais aussi de l’Allemagne, de la Suisse et du Japon. En effet, à l’occasion du troisième « anniversaire » de la catastrophe de Fukushima des résidents et journalistes japonais étaient présent à la fois pour couvrir l’évènement, pour « fêter » ce triste anniversaire, mais également pour alerter la population européenne des risques majeurs de l’exploitation et de la consommation de l’énergie nucléaire.

 

En début d’après-midi, des chaînes humaines composées de militants français et allemands se sont formées sur cinq des ponts de la région franchissant le Rhin, comme un lien entre la France et l’Allemagne, symbole de deux peuples unis face à la menace nucléaire.

 

 

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3 réactions


  • Nora Inu Nora Inu 15 mars 2014 09:54

    Sur le vieillissement des centrales nucléaires en Europe :


    Mercredi 5 mars , Greenpeace a lancé des actions dans plusieurs pays européens pour alerter sur le vieillissement des centrales nucléaires .

    Environ une quarantaine de membres de l’ONG Greenpeace ont déployé des banderoles sur le site de la centrale de Tihange. Des actions similaires ont été entreprises simultanément dans plusieurs pays. Greenpeace entend attirer l’attention sur les risques accrus liés au vieillissement des centrales nucléaires en Europe, mis en en évidence par une équipe d’experts européens.

    L’action menée par Greenpeace sur le site de la centrale touche à son terme. Les derniers membres de Greenpeace présents sur le site ont été interpellés par la police peu après 13 heures, a indiqué Jan Vande Putte, le porte-parole de Greenpeace.

    Ces dix personnes étaient montées sur les installations du site avant d’être ramenées au poste de police. Les membres de Greenpeace sont actuellement occupés à nettoyer l’entrée du site avant de quitter les lieux.

    Du côté d’Electrabel, qui gère le site, on indique que le plan interne d’urgence a été déclenché mercredi matin à la centrale et on ajoute que "la sûreté des installations et la sécurité des personnes n’ont à aucun moment été mises en danger".

    L’action devrait durer toute la journée, en fonction de la réaction des autorités et responsables de la centrale, indiquait mercredi matin Greenpeace.

    Rapport inquiétant ?

    Greenpeace mène cette action alors que l’organisation écologiste publie aujourd’hui un rapport sur le vieillissement des réacteurs nucléaires en Europe. L’organisation rappelle qu’en Belgique, trois réacteurs conçus pour durer 30 ans sont en activité depuis 39 ans. C’est le cas de Tihange 1.

    Selon l’organisation, le prolongement de la durée de vie des centrales augmente le risque. "Prolonger la durée de vie de ces réacteurs usés exposerait le citoyen à des risques toujours plus grands et à des conséquences qui seraient énormes en cas d’accident nucléaire", affirme Jan Vande Putte, expert nucléaire pour Greenpeace. " Pour l’organisation écologique, ces prolongations visent à augmenter les profits des compagnies exploitant les centrales, au détriment des investissements vers les énergies renouvelables.

    Pas seulement en Belgique

    Des actions similaires sont menées aujourd’hui également sur des sites nucléaires aux Pays-Bas et en France.

    Une tentative d’intrusion "massive" de militants écologistes a par exemple eu lieu dans la centrale nucléaire de Gravelines. Elle a été "déjouée", a déclaré à l’AFP le porte-parole du ministère de l’Intérieur.

    Selon Pierre-Henry Brandet, vers 06H00, une vingtaine de militants écologistes "de plusieurs nationalités" avaient l’intention d’escalader la façade de la centrale en franchissant le premier grillage. Ils étaient porteurs de matériel d’escalade, a expliqué M. Brandet.

    Dans le sud de la Suède, une vingtaine d’activistes ont aussi réussi à entrer dans la centrale d’Oskarshamn, la plus ancienne et la plus grande des centrales du pays, selon Greenpeace. Certains d’entre eux ont déployé une bannière "Le temps de la retraite est venu" sur un réacteur.

    La centrale, construite sur la côte de la mer baltique, a atteint ses 40 ans en 2012. Durant la plus grande partie de l’année 2013, elle a été fermée pour maintenance. En octobre dernier, l’accumulation de méduses dans un circuit de refroidissement a entraîné trois jours d’arrêt.

    Une centaine de militants de Greenpeace ont également pénétré dans la centrale de Beznau, en Suisse, pour exiger la mise à l’arrêt immédiat de ce site qui compte 45 ans d’activité, selon l’ONG.

    "Trois des plus vieux réacteurs nucléaires de la planète se trouvent sur le territoire suisse", a déclaré Florian Kasser, chargé de la campagne nucléaire pour Greenpeace Suisse, cité dans le communiqué. "Avec des installations aussi vétustes, le risque d’accident augmente avec chaque jour qui passe", relève l’association.

    Aux Pays-Bas et en Espagne, ainsi que près d’une autre centrale française au Bugey (est), les opérations ont eu lieu à l’extérieur des sites.

    A Borssele, dans le sud des Pays-Bas, les militants ont projeté, à l’aide d’un vidéo-projecteur, le slogan : "The end" et un "film sur une catastrophe nucléaire" sur le toit de la centrale, selon l’ONG.

    A Garona, dans le nord de l’Espagne, une trentaine d’activistes et dix véhicules de chantier ont mis en scène le démantèlement de la plus vieille des centrales du pays. Construite en 1971, elle est arrêtée depuis juillet 2013 mais les écologistes craignent une réouverture.

    Au Bugey, qui aura 40 ans en 2018, une dizaine de militants vêtus de combinaison orange ont placé deux petits camions devant l’entrée du site nucléaire, pour en interdire l’accès. Les activistes ont aussi entrepris de démonter les panneaux d’indication menant à la centrale.


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