lundi 2 novembre 2009 - par Simon

La Marseillaise sifflée dans les stades : les Français responsables !

Lors du dernier débat de l’Hebdo sur France O, Dominique Wolton et Eric Zemmour se sont une nouvelle fois heurtés sur le problème de l’immigration.

Le sociologue Wolton a considéré que c’est la trahison française de ses idéaux qui explique en grande partie la violence de certains descendants d’immigrés.

Tandis que Wolton prône la négociation et les accommodements raisonnables (importés du Canada), Zemmour continue de prôner l’assimilation républicaine.

Les deux premières parties du débat :



3 réactions


  • Christoff_M Christoff_M 11 novembre 2009 00:52

    Dans un pays qui n’a plus de sens, d’amour propre et de cohésion, et ou la zizanie est grossièrement entretenus par un pouvoir démago et manipulateur...

    siffler la marseillaise n’est que le début de la fin...

    rappelez vous d’une France heureuse avant l’arrivée de Sarkozy et de son équipe de pisse froid et de censeurs...


  • therasse 13 novembre 2009 14:03

    1ère vidéo :

    Respect des cultures, assimilation, intégration, etc... Si un débat se situe d’un bout à l’autre à ce niveau de généralités, l’accord ne sera jamais possible entre les positions des tenants de Zemmour et Wolton.

    On ne peut traiter cette question qu’en abordant les questions de terrain.

    Dès que la question posée portera sur le racisme le rejet de cette notion sera quasi unanime. Idem pour le concept général, théorique de respect des religions. Quoi que je ne soie pas convaincu que tous les croyants soient de cet avis.

    En ce qui concerne les cantines scolaires, on devrait pouvoir trouver un assez large consensus.

    A l’opposé, les questions de voile ou de burka, d’horaire des piscines pour les femmes,de soins exigés par des médecins du même sexe, de liberté d’expression (y compris celle de caricaturer), de soumission de la femme à son seigneur et maître, de polygamie, etc...poseront évidemment problème.

    Sur ces derniers points, touchant à l’idée de liberté (l’un des trois mots d’ordre de la Révolution Française), le clivage restera tranché voire même violent. Car accepter de se soumettre sur ces points, ce serait pour la France abdiquer une part importante de ce qui fait la spécificité de sa culture.


    • therasse 13 novembre 2009 14:41

      2ème vidéo :

      Bien sûr, chacun sait qu’il y a toujours eu des commerces d’armes avec commissions à la clé. Mais je suis sidéré quand j’entends tous ces gens accepter, voire banaliser les rétro-commissions comme s’il était normal et acceptable que des politiciens français se sucrent sur des guerres internationales...et aient donc intérêt à ce que ces guerres aient lieu.

      A la limite, le 11 septembre n’était pas une aubaine que pour l’administration Bush.

      Par ailleurs, sur un plan pénal, quand le membre d’un gang est arrêté et qu’il balance, on s’empresse de démanteler le gang ou le réseau ; et là on justifie ce que Pasqua met à jour par l’argument bâteau qui consiste à constater que "ça s’est toujours fait".

      Avec ce type de raisonnement, on n’est pas prêts de "purifier" l’atmosphère.

      Et quel exemple pour la jeunesse délinquante ou qui s’apprête à le devenir ; si les profits illicites sont considérés comme une fatalité par le monde politique couverte en celà par l’intelligentsia parisienne, pourquoi se gêneraient-ils ?

      En somme Pasqua va faire de la taule pour traffic d’influences (avoir obtenu une médaille pour un trafiquant d’armes, ce qui a eu pour effet de lui conférer une honorabilité de façade) ; mais tous ceux qui ont bénéficié financièrement des traffics de ce Monsieur, devenu ainsi "bien sous tous rapports", continuent à parader dans les dîners officiels.

      Pauvre France !

      Entendons nous bien, ce qui précède ne constitue pas une plaidoirie en faveur de Pasqua. Mais si ce dernier a collectionné des casseroles, il y en a des tas d’autres dans différents partis politiques qui continuent à prospérer. Et il serait peut-être temps que les intellectuels et/ou chroniqueurs en tous genres dénoncent ces délinquants "de haute voltige".


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