L’allumeuse
La gauche et ses contradictions. Elle sanctionne les clients des prostituées, une amende de1 500 € et doublée en cas de récidive, mais abroge le délit de racolage passif.
Ces péripatéticiennes pourront en toute liberté allumer les gentils messieurs, mais ces derniers doivent en plus de compter le prix de la passe payer le prix de l’amende.
Ou comment l’État devient proxénète légalement au non de politiquement correct. Après les radas, l’écotaxe, les prostituées.
32 réactions
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gerfaut
12 novembre 2013 18:29
Oui, et les handicapés, eux, auront droit aux travailleuses du sexe, mais ce sera des ’soins’, donc dans des structures publiques. Etat maquereau.
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Pablo
12 novembre 2013 18:57
La plupart des mecs avec qui j’ai pu converser et qui vont voir "des filles", lesquelles le plus souvent crevent dans misère au plus bas de l’échelle sociale, quand elles ne sont pas aux prises avec un ou des macs voire des réseaux mafieux aux ramifications internationales, parlent d’elles avec un mépris tel que s’il n’en tenait que de moi leurs clients, dans leur immense majorité, iraient directement au zonzon ! Les vraies putes à pénaliser et à taxer, et ce sans conteste, ce sont EUX ! Frida, la VRAIE féministe, c’est à dire celle qui est du coté de la pensée bourgeoise et de l’intéret bourgeois !
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Pablo
12 novembre 2013 19:25
Pardon, je me trompais donc et tu es contre l’exploitation de la misère sous toutes ses formes et pour la pénalisation des clients !!! Sais-tu qu’au Maroc, entre autres, la misère noire pousse un nombre effroyable d’enfants sur le trottoir et bien des familles en sont réduites à survivre à la grace du tourisme sexuel... ?! .C’est le meme principe ou pas ? Le client est-il moins prédateur quand il baise une majeur de 18 berges ?
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FRIDA
12 novembre 2013 19:41
@Pablo
tu mélanges tout. Et ce n’est pas avec l’émotion bon marché que l’on redonnera la dignité aux bafoués de la vie.
Le cas du mineur, corrige-moi si je me trompe, il existe bien une législation pour protéger les mineurs, en France, au Maroc ou ailleurs, donc le problème n’est pas le même que celui que pose la prostitution des adultes. Au Maroc (puisque tu cites cet exemple), les relations sexuelles entre adultes même consentant sont interdites en dehors du mariage. Le couple doit impérativement fournir un extrait d’acte de mariage (pratique dans la majorité des pays musulmans) pour avoir une chambre à l’hôtel. Sinon, les auberges et les hôtels crasseux ou autres endroits, sont des lieux de passes, mais uniquement avec la corruption des services de l’ordre, mais cela ne leur évite pas des décentes des forces de l’ordre (il y a même des brigades des moeurs) de temps à autres...
le problème n’est ni le client ni la prostitution, on ne refait pas le monde, soyons réaliste, le problème est la corruption (au Maroc) qui fait que les autorités fermes les yeux pour ne pas tarir la manne du tourisme, entre deux impératifs, la devise et l’intérêt de l’enfant, le calcul est vite fait.
Quant à la France, ce sont plutôt les réseaux criminels qu’il faut traquer et non les clients, parce que pénaliser le clients, c’est surtout encourager les maisons closes ou d’autres lieux sordides. Les proxénètes et les prostituées ne sont pas en manque d’imagination pour contourner la loi...
Cette loi c’est de la poudre de perlimpinpin -
Pablo
12 novembre 2013 20:20
...Je te parle du principe qui RESTE le MEME Frida !!! Ce mépris de l’autre, de sa souffrance, de son intégrité physique et psychique ! Sais-tu que pour le recensement d’une population longtemps on a parlé d’ames plutot que d’habitants ....à méditer !
Bonne soirée à toi. -
FRIDA
12 novembre 2013 20:24
@Pablo
Bonne soirée à toi,
http://zavoutlio.fr/IMG/pdf/Nikolai_Gogol_-_Les_ames_mortes.pdf
une très bonne lecture -
ffi
13 novembre 2013 01:39
C’est clair que tu mélanges tout Pablo.
Le recours à la prostitution s’apparente à la drogue (ça a un rapport avec le plaisir).
Une drogue te donne la possibilité de "jouir" (être en joie) par un artifice, c’est-à-dire sans raison valide, ce qui mène à l’insatisfaction chronique. L’homme est alors pris dans une relation ambivalente par rapport au produit. À la fois, il aime ce produit, pour la jouissance qu’il lui procure, mais il le hait pour l’insatisfaction qui s’en suit et la dépendance qu’il en retire.
Par conséquent, une prostituée, par son commerce, doit être conçue comme un vendeur de drogue. Elle offre la possibilité de jouir, contre un certain prix. Elle "deale" son sexe pour les hommes amateur d’un "schoot" ...
De plus, le client, à cause de cette pratique, se trouve face à des femmes-objets (il n’y a pas de sentiments en jeu, donc c’est comme si la femme n’avait pas d’âme, comme si elle n’était plus qu’un objet de consommation). Je suppose que la pratique doit poser un certain nombre de problèmes relationnels aux clients du fait de la transformation de la vision de la femme que cela implique, et ils se retrouvent alors enfermés dans cette pratique.
Donc l’analogie de Frida me semble très correcte.
La mesure revient au même qu’ajouter une taxe sur les clopes.
On autorise la culture de Tabac, la vente de Tabac, et on fait payer le client.Là c’est un peu pareil.
C’est comme si l’on cessait de criminaliser les vendeurs de shit, pour ne condamner que ceux qui vont en acheter !
À mon avis, donc, l’affaire est bien mal partie.
Déjà, il faut admettre qu’abolir la prostitution est impossible.
On ne peut que la réfréner.
1° On peut avoir un volet répressif :
- Très lourd pour les proxenets (trafic d’être humains)
- léger pour les clients et les prostituées (atteinte aux bonnes moeurs)
2° Un volet préventif à inlassablement répéter :
- expliquer aux prostituées que le fruit de leur commerce se paye en une chosification des femmes pour les hommes, et que donc cela pervertit les moeurs de certains hommes.
- expliquer aux clients que la conséquence de leur consommation se paye en une altération de leur conception des femmes ce qui engendrera en eux des troubles relationnels à terme. -
Piloun
13 novembre 2013 11:37
Quel est le métier le plus digne ? travailleuse à l’usine en 3x8(ceux qui ne l’ont jamais fait ferment leur gueule), ou de nuit(c’est encore plus dur) ou travailleuse du sexe ?
La plus baisée des 2 ce n’est surement pas la pute.
Perso je ne serai pas répondre à cette question et je ne dis pas que pute c’est mieux, mais par certains côtés ce n’est pas pire que certains boulots d’esclaves qui usent le corps et l’esprit aussi vite que la prostitution et la drogue réunis mais en étant moins bien payé.
J’ai connu des femmes et des hommes, quand je travaillait à l’usine, qui à 40ans en paraissaient minimum 20 de plus, complètement usés par un boulot(on ne peut pas appelé ça un travail) abêtissant, dur, qui ruine complètement la santé. -
Piloun
14 novembre 2013 10:34
Il y a même des femmes qui font la pute juste comme ça pour le délire, parce que c’est un fantasme, parait même qu’il y en aurait plus qu’on ne le croit. J’en connais aucune en revanche qui fantasme de venir travailler à l’usine et être traitée comme la dernière des putes en étant payée 10 fois moins cher. Personne n’a envie de bosser à l’usine, mais alors personne. La prostitution en revanche est un métier qui en attire quelques unes(uns).
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Lisa Sion
12 novembre 2013 19:37
Ça c’est un VRAI sujet.
Les fins de mois difficile, vais je pouvoir vendre ma fille ou ma femme à mon banquier pour qques billets... ? Quelle est leur cotte sur le marché du sexe en quartier huppé ? mon banquier est il client ? Ma député a t elle commencé pute pour finir députée ? Je suis moi meme dépité devant tant de questions désormais légales...-
jeanpiètre
12 novembre 2013 23:36
c’est ta fille qui se vendra , pas toi qui contrôlera sa carrière
c’est le sens de la société "libérale"pas une attaque
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Amethystae
12 novembre 2013 20:06
Vaste sujet que le premier métier du monde, accompagné obligatoirement de sa soeur siamoise Hypocrisie. Il est illusoire de vouloir l’abolir, une suppression de plus, qui serait un remède bien pire que le mal, car que deviendraient les pulsions animales soulagées grâce aux "travailleurs du sexe" si elles étaient contenues et réprimées ? Augmentation massive des viols et aggressions sexuelles ?
La morale hurle avec la meute contre ces pratiques discutables à bien des points de vue. La misère enfante un cheptel inépuisable de personnes majoritairement contraintes ou plus rarement consentantes à la location des corps pour la survie économique ou survie tout court de celles et ceux qui l’habitent, c’est rarement par plaisir et volupté que l’on se résout à devenir marchandise charnelle.
Une de mes connaissances est étudiante et pour mettre du beurre dans les épinards s’adonne à la prostitution de son plein gré et de manière indépendante. Elle doit faire partie d’une minorité c’est entendu.
Un de mes ex fréquente assidûment les prostituées, il n’est pas un pervers, simplement son emploi du temps chargé et sa volonté de ne pas fonder de famille pour le moment ne l’encourage pas à chercher l’âme soeur. Il me confie que ce moyen là lui permet de satisfaire ses besoins sexuels et lui évite une crampe du poignet. Il est en effet très porté sur le sexe. Et il s’en servait fort bien. Soupir ...
La traite des blanches, la traite des femmes, ce n’est hélas pas nouveau. La nouvelle configuration géopolitique de notre monde depuis les années 1990 a participé à développer ce genre de trafic mafieux. L’ouverture à l’ouest des pays de l’est, l’abolition des frontières, la quête un peu naïve de centaines de jeunes filles, pour la plupart, belles, intelligentes, cultivées, cherchant à fuir leur pays un peu trop peuplé de mâle machos, alcooliques, chômeurs et brutaux les entraîne souvent dans des pièges qui deviennent spirales vers l’enfer de la drogue, des réseaux et des bordels puis les trottoirs. Passant les frontières avec leurs "agents" ces "artistes de cabarets" sont transbahutées au grés des demandes pour satisfaire l’offre, en marchandises moneyables à l’envi qu’elles sont devenues, à force de croire au prince charmant venant les sauver d’une prison qui s’est transformée en donjon au fil des jours qui s’écoulent au rythme des lignes de drogue qui sont autant de chaînes qui les emprisonnent plus sûrement que des liens en fils de fer barbelé.
Tout le monde le sait, tout le monde s’en émeut, mais personne ne bouge, pourquoi bougerait on aussi ? Que peut un citoyen face à des mafias ? Que peut un gouvernement proxénète qui n’a qu’à fermer les yeux tout en encaissant hypocritement l’argent que lui procure la prostitution sous des formes diverses ? La prohibition a t’elle empêché les gens de boire ? Ces contraintes légales ne sont là que pour sauver le peu de bonne conscience qui peut encore l’être, alors que tout le monde sait bien, que l’un des moteurs qui fait tourner le monde est le sexe, accompagné d’argent et de pouvoir, et nous avons les trois pilliers qui soutiennent le temple de la face cachée et obscure de l’humanité.
Abolir, punir, légiférer ou condamner la prostitution, c’est un peu comme de parler du sexe des anges.
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gerfaut
12 novembre 2013 21:48
C’ est encore les hommes que l’ on va accuser... et les féministes qui vont s’ improviser arbitre de la sexualité correcte. Mettre de l’ idéologie unilatérale dans l’ intime, ça ça va marcher !
Les femmes sont donc toujours des oies blanches, que certaines aiment le sexe, et se faire payer, même cher, pour ça est impossible, n’ est-ce pas ?Que vont faire les hommes qui allaient voir les dames et qui ne pourront plus ? L’ homme marié qui avait besoin d’ un sas, le furtif du dimanche bonjour mademoiselle/au revoir madame ? Et le puceau ? Car il y a l’ acte et les confidences...Une morale est en marche, elle va rêgler tout ça... Comme lors de la Prohibition, l’ interdiction et les amendes seront contournées. On se cachera encore plus, c’ est tout.Reste un nouvelle étape vers un totalitarisme et des emmerdements en plus. -
cassia
12 novembre 2013 21:54
La prostitution a toujours existé, ce n’est pas maintenant ni jamais que l’on va pouvoir l’éradiquer !
Z’ont vraiment rien à branler au PS pour promouvoir des lois aussi débiles qui mettent plus en danger les professionnelles indépendantes du sexe que les réseaux mafieux esclavagistes. -
jeanpiètre
12 novembre 2013 22:52
faux cassia, cela fait bien longtemps que les travailleuses du sexe façon escort et massage internet sont sorties de la rue
on ne pénalisera là queles clients des esclaves qui risquent d’avoir des rapports encore plus tendus avec leurs exploitants.dsk ou sarkozy pourront toujours organiser leurs orgiesc’est pour le petit andré que sa femme boude depuis 20 ans et qui se motive sur un coup de tête stupide que cette loi sera dissuasivemais à quel prix ? -
Jean Rigole
12 novembre 2013 22:52
Encore une mesure socialiste pour encourager l’homosexualité !
Le 11 septembre 2012, dans un débat public au Sénat « salle René Coty », organisé par la sénatrice EELV Esther Benbassa et patronné par le parti socialiste pour présenter le projet de loi du mariage homosexuel, l’avocate des LGBT Caroline Mécary n’avait-elle pas dit : « L’union homme femme est une violation de l’amour et des droits de l’homme » (source : Philippe Ariño dans « VADE RETRO CIVITAS !!!, « Débat » au Sénat le 11 septembre 2012 », sur son blog L’Araignée du désert). -
Hijack
13 novembre 2013 00:31
Heu ... ceux qui veulent s’offrir Fourest ou Elisabeth Levy, recevront eux ... une prime !
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Scalpa
13 novembre 2013 00:57
Il est prouvé que les pauvres ont le trou du cul plus serré comme il mangent moins ils chient forcement moins cqfd.
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jeanpiètre
13 novembre 2013 01:34
faut , les pauvres ont un couloir, à force de se faire s........er
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thierry3468
13 novembre 2013 07:27
J’adore ce débat très éloigné de la préoccupation essentielle des français qui agite quelques bobos et quelques intellos qui n’ont pas encore compris que les français ont d’autres attentes des sujets de société.On a eu le mariage pour tous ,maintenant la pénalisation du client en domaine de prostitution.Cette gauche bobo qui rêvait d’un Strauss Khan président et qui veut maintenant jouer la vierge effarouchée en voulant abolir la prostitution....Tous ces donneurs de leçon connaissaient Strauss Kahn et ses dérives mais il semblerait que la prostitution soit réservée au peuple et donc méprisable alors que le recours à des call girls soit admisible pour la classe dirigeante .....Lamentable et tellement contradictoire sur des valeurs que certains veulent faire mine de défendre pour se donner bonne conscience.
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Stof
13 novembre 2013 13:14
Une actrice porno est elle une prostituée ?
Et si non, peut on échapper aux sanctions si l’on filme ses ébats ?
Drôle de société. -
Nora Inu
13 novembre 2013 22:15
Frida ,
je n’ose pas parler de la prostitution , car ici , à 20 km de chez moi , va s’ouvrir le premier "eros center" de Belgique .Concept allemand du supermarché du sexe , putes à tous les étages , harem de pauvre fille de l’est (en grande partie) .En plus , ceci sera construit dans la Cour des Miracles - SIC !!!A vomir ...
Bonne soirée à toi.
