vendredi 20 août 2010 - par
Insécurité et impunité : 2 témoignages choc !
Le constat est désormais récurrent. Les peines prononcées à l’encontre des délinquants et autres criminels de banlieues sont trop faibles, voire carrément inappliquées. Comme l’expliquait récemment Nicolas Dupont-Aignan, toute peine d’emprisonnement de moins de 2 ans n’est en réalité presque jamais exécutée. L’impunité règne. Lors du récent procès des caïds des Tarterets (qui avaient tenté de tuer un policer à coups de marteau), ces derniers sont sortis triomphants du tribunal, devant la légèreté des peines, en lançant, plein d’arrogance, un "Merci la France". Les policiers sont exaspérés par ce laxisme judiciaire.
Sur RMC, les Français témoignent de situations absolument ubuesques, confirmant l’impunité dont jouissent les petites frappes de banlieue. Ici, un auditeur raconte qu’il s’est fait voler sa voiture par un ancien voisin, et que celui-ci, rapidement remis en liberté, l’a menacé de mort et est venu tambouriner à sa porte en pleine nuit, avec quatre autres individus, pour lui réclamer la carte qui permet de faire fonctionner le véhicule volé (qu’il a conservé) ! La police ne s’est même pas déplacée pour lui venir en aide lorsqu’il a appelé au secours. Elle lui a conseillé de déménager avec toute sa famille, de changer de région, pour sauver sa peau. Et le voilà réduit à appeler la radio pour crier au secours !
C’était en juillet. Plus récemment, il y a quelques jours, Dany, une ancienne conductrice de bus a appelé la station. Dany avait vu son bus incendié en 2006 (une passagère avait été brûlée vive). Elle se dit aujourd’hui encore traumatisée, et affirme préférer mourir que de continuer à vivre dans le monde qu’elle voit venir. Elle dit son désarroi, son désespoir au sénateur Jean-Luc Mélenchon, qui l’incite à ravaler son envie de vengeance, car, dit-il, "nous devons vivre ensemble". Les discours du politique et de la victime s’affrontent, sans compromis possible, semble-t-il.