Indignité et inhumanité du capitalisme : menacé pour avoir offert son repas à un SDF, un employé de McDonald’s s’insurge et démissionne - Août 2015
L’affaire :
Pas de Big Mac pour les SDF ? Une note interne affichée dans un restaurant McDonald’s de Hyères, dans le Var, interdisant à ses salariés de donner de la nourriture aux personnes sans abri a choqué de nombreux internautes, et contraint le groupe à présenter ses excuses.
PublicitéLa photo de la note en question, signée de la direction du restaurant, a été diffusée sur Twitter par le rédacteur en chef de 60 millions de consommateurs. "Suite à l’incident du 25/07 au soir, il est formellement interdit de procurer de la nourriture aux clochards. Pour rappel la prise de repas équipiers doit être consommée sur place. Le repas équipier est un avantage en nature personnel et ne doit profiter qu’au salarié en question", peut-on lire sur le cliché, envoyé au magazine par un lecteur. "McDonald’s n’a pas vocation (à) nourrir (tous) les affamés du territoire !", poursuit le texte, qui va même jusqu’à menacer : "Tout manquement à la procédure citée plus haut entraînera une sanction pouvant aller jusqu’au licenciement".
Source : Metronews.
Une bourde lamentable de plus... Mais il ne faut pas s’étonner outre mesure de ce genre d’incident : ils sont un épiphénomène "normal" du capitalisme et de la mentalité individualiste et égoïste de notre société marchande de merde.
Alors, puisque ces cons ne comprennent que l’argent, il faut les taper au porte-monnaie, là où ils sont le plus sensibles : boycottons McDonald’s ! Et croyez moi, ça va leur faire mal au sein. Il vont apprendre à se comporter dignement et humainement par la force, ou alors ils finiront par disparaître. C’est à nous les citoyens de le leur faire comprendre par notre action de boycottt. C’est la seule chose qui puisse les inviter à réfléchir et à changer d’attitude.
À voir !
Nota Bene :
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6 réactions
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Joe Callagan
27 août 2015 17:31
Je pense au contraire qu’il s’agit là d’un beau salopard pour avoir donné du poison à un "clochard" souffrant, on peut le supposer, de carences sévères.
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Miville
28 août 2015 05:45
Un comptoir de fast-food devrait en effet être empêché par la loi de donner sa nourriture empoisonnée à des sans-abris à l’alimentation déjà déficiente, tout comme un bordel n’a pas à laisser jouir de ses services d’autres personnes que des adultes pleinement consentants.
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Auxi
28 août 2015 14:09
Pour ce qui est de boycotter McDonald, il n’y a pas grand mérite : je n’y mets jamais les pieds. Pour ce qu’on y vend – très cher – à bouffer, le sacrifice n’est pas bien grand !
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Soi même
28 août 2015 14:59
La directive de Metcon est intéressante , le directeur est sans mon, il y a juste sa griffe.
Après leurs regrets , ont ils maintenue le cap ?
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WakeUp
29 août 2015 17:25
Je ne crois pas que le boycott ai jamais changé quoique ce soit... C’est un mode de lutte complètement obsolète parce que jamais vraiment respecté.
Le mec a démissionné ? La belle affaire, le directeur se débarrasse sans coût d’un potentiel objecteur de conscience !
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Ce qu’il faut faire c’est faire chier le directeur, la personne, lui mettre la tête dans ses propres excréments...
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Les conventions et le contrat empêche t-il de faire ce que l’on veut de son repas, ou de le partager avec un collègue ? Si rien ne l’empêche pas il faut continuer à le faire, essayer de convaincre des collègues, et se tenir à carreaux pour éviter le licenciement, qui serait dans ce cas abusif.
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Si on ne veux pas lutter pour diverses raisons, il ne faut pas en avoir honte, beaucoup ont des contraintes financières et familiales, ou n’ont tout simplement pas envie de se lancer dans une lutte. Il n’y vraiment pas de honte à cela.
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Mais si on lutte, il ne faut pas faire semblant. L’appel au boycott est à mon sens la solution du feignant, qui plus est dont l’inefficacité est systématiquement démontrée. 60 millions de consommateurs pourrait par exemple demander un rassemblement d’une cinquantaines de personnes dans le restaurant. Chacun ne commandant que le produit le moins cher, et sans faire aucune revendication. Ils doivent bien pouvoir trouver 50 militants pendant 10-15 jours.
Il faut retourner le système contre lui-même, le gripper, faire perdre la boule à ceux qui en sont les rouages les plus zélés.
