jeudi 7 mai 2009 - par Olivier

Eric Hazan, la violence dans le texte


La violence insurrectionnelle est-elle légitime face à la violence sociale ?
Invité de l’émission Dans le texte (Arrêt sur images) animée par Judith Bernard et Eric Naulleau, Eric Hazan, éditeur de L’Insurrection qui vient (La Fabrique) répond aux questions des chroniqueurs au sujet de la violence réelle ou supposée de ce texte.



8 réactions


  • étrange (---.---.53.185) 7 mai 2009 10:20

    eric nolleau, encore un de ces littérateurs au service de l’idéologie dominante. Après sa critique idiote de lallane (que pourtant je ne considère pas comme un grand intellectuel, mais que j’ai pour le coup respecté, du fait de la justesse de l’argumentation), il sévit encore en terroriste de la pensée.

    Le plus drôle, c’est que quand il fait son parallèle avec l’urss, et parle du goulag, il ne comprend même pas qu’il parle de concert avec Eric Hazan.

    Car critiquer le goulag comme il le fait, c’est montrer que... l’insurrection eût été légitime.

    Pauvre France, avec tes cancres à la télévision.


  • Abdelkader17 (---.---.90.189) 7 mai 2009 10:41

    les naulleau et compagnie les nouveaux pères la morale qui du haut de leur statut de rentier de la société du spectacle se permettent de donner des leçons sur les formes de contestation au système.Ils entérinent le statut quo, c’est à dire la défense des privilèges de l’élite bourgeoise et l’ordre social dont ils ne sont que les enfants gâtés et chéris , ces agents actifs du maintien de l’ordre assimilant les errements et les horreurs communistes à toute violence légitime répondant à la non moins violence de la société et de l’ordre néolibéral, dernier des avatars en date du système capitaliste. Sous couvert d’impertinence de faux anticonformisme ces individus ne sont en fait que des défenseurs des intérêts du capitalisme et de ses injustices, classe sociale dont le triomphe s’est établi à l’orée des années 80 coïncidant avec la montée en puissance de la nouvelle philosophie et de ses reniements communistes et tiers mondiste et l’effondrement programmé de l’utopie communiste symbolisé par la chute du mur de Berlin.


  • Ægidius REX 7 mai 2009 10:43

    Pourquoi faudrait-il bannir la violence ?

    Tout simplement parce que ça n’arrange pas les prévaricateurs qui veulent continuer à se goberger sur le dos des laissés-pour-compte et autres exclus définitifs.

    D’ailleurs, on se garde bien de préciser de quelle violence il s‘agit, violence individuelle ou violence collective ?

    Tout est fait pour que ceux qui n’ont rien continuent de ne rien avoir.

    Prendre l’argent non pas là où il est, comme on le dit par erreur, mais là où il est prenable : chez les pauvres, non seulement parce qu’on lui inculque l’honnêteté pendant que les profiteurs savent tricher et tirer les ficelles, mais aussi parce qu’ils n’ont aucun moyen de défense.

    Par exemple, le moindre petit découvert sur le compte bancaire d’un érémiste se traduit par un incident bancaire facturé 8 euros ! Et il paie non pas parce qu’il a de l’argent mais parce que son argent est prenable.

    Mais ce petit jeu là n’a qu’un temps, seule la violence collective permet de remettre les billes au centre.

    C’est entre autres le sens du ????? ??????? inscrit sur le fronton du temple de Delphes : connaissez-vous vous-même.

    Car le paradoxe de la vie est qu’on ne peut jamais se venger.

    Sinon aucune offense ne serait possible.

    La violence collective est la seule réponse pour écraser les prévaricateurs qui asphyxient la population.

    Il ne s’agit pas de faire l’apologie de ceci ou de cela, mais de regarder en face la nature humaine. Comme la vengeance individuelle est à peu près impossible, elle est remplacée par la violence collective cyclique qui remet les pendules à l’heure.

    Tout porte à croire qu’elle est pour bientôt dans nos régions, non seulement parce que la paupérisation a atteint ses limites mais aussi parce que trop de décisions politiques ont été prises sur le dos des citoyens, qui n’ont jamais été consultés, et qui, quand ils le sont, sont floués de l’opinion exprimée.

    Bien à vous.


  • (---.---.146.188) 7 mai 2009 11:10

    Bien sûr ces propos sont absurdes : nous sommes en guerre économique depuis des années , et avec la crise cette guerre a redoublé . Alors ne pas parler de violence ...

    Le goulag, Mr Naulleau , existait depuis longtemps dans la Russie tsariste , alors faire remonter cette tarte à la crème ...Les purges sont plus significatives, mais alors parlons de toutes les guerres et des dictatures engendrées par le capitalisme.

    La violence extrême est déjà présente dans nos sociétés quand le salariat est sacrifié directement ou indirectement .

    Pas compliqué de voir que nous sommes déjà en guerre et que notre système et ses représentants qui ont une trouille bleue prépare la contre insurrection .Laquelle ,insurrection, de mon point de vue, incube...

    Au fait, pourquoi ont-ils tué Jaurès ?


  • (---.---.105.137) 7 mai 2009 11:28

    tot ou tard la parole passera au camarade Beretta, ils le savent un chouia inquiet tout de meme


  • walkmindz 7 mai 2009 14:16

    Le problème des révoltes révolutionnaires de nos jours, c’est la confusion des genres, des géographies, des époques et des définitions.

    Un soulèvement populaire en Birmanie ne rejoint en rien un pique-nique syndical de fonctionnaires à Paris.

    L’overdose de temps libre provoque des abus de langage sémantique, des prises d’otage de figures historiques, des jumelages outranciers de luttes issues de la famine et de l’obésité. Voilà les bases de l’économie du romantisme revendicatif dans les pays occidentaux.

    Lorsque nous effectuons une analyse des modèles ou des structures de contestation, nous constatons une chose commune : la non tolérance des partisans du pour ou du contre.

    Il y a une prétention bien malhonnête à avoir la rébellion systématique quand nous sommes à l’abri du besoin matériel garantissant la diffusion la propagande de canapé et que, dans le même temps, nous pouvons nous plaindre tranquillement et judiciairement de cette oppression machiavélique tuant les dissidents apolitiques à coup de cancer de la prostate ou du sein.

    la suite ici :

    http://souklaye.wordpress.com/2009/04/02/alternative-univoque-ennemi-intime-ou-conspiration-collective/


  • cultive ton jardin (---.---.4.37) 7 mai 2009 19:04

    Dans une corrida, les organisateurs sont invisibles, le public concentré, le torero élégant.

    Seul le taureau "est" violent.


  • tinwv (---.---.114.139) 8 mai 2009 04:22

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    Mais ce petit jeu là n’a qu’un temps, seule la violence collective permet de remettre les billes au centre.


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