samedi 15 décembre 2018 - par Donatien

DOCU : Être sans Avoir

Comment peut-on vivre pauvre et heureux aujourd'hui ? Il y a 35 ans, Jean-Paul Grospélier abandonne son travail de dessinateur dans un cabinet d’architecte et, à 21 ans, se lance, comme beaucoup à cette époque, dans le rêve d’un retour à la terre. Il déniche dans le Haut-Jura la ferme idéale : isolée, sans eau ni électricité et surtout sans loyer. 35 ans après, Jean-Paul habite toujours sans confort, cette presque ruine, alors que beaucoup des candidats à la vie nouvelle des années 70 ont remballé leurs rêves. Lui a tenu bon, toujours décidé à être pauvre et heureux à la fois.



5 réactions


  • edwig 15 décembre 2018 16:54

    Il faut aussi s’interroger sur le mot "pauvre"...

    De mes yeux, je vois un homme très riche dans cette vidéo et en opposition à cette homme abouti, je met un homme comme Donald Trump qui est l’exemple ultime de ce qu’est un homme misérable.


    • Pyrathome Pyrathome 16 décembre 2018 12:24

      @edwig

      je met un homme comme Donald Trump qui est l’exemple ultime de ce qu’est un homme misérable.

      Trump ???? que lui ???? et macro avec sa clique, non ?? le must du misérabilisme, vous passez à côté ??


    • Et Hop ! 12 novembre 2019 13:38

      @edwig : " je met un homme comme Donald Trump qui est l’exemple ultime de ce qu’est un homme misérable "

      Vous voulez parler des Bush, des Clinton, d’Obama ?

      Parce que Trump, c’est tout le contraire, son projet est de mettre fin à l’impérialisme agressif des USA, et il rencontre une opposition farouche des puissances d’argent.


  • sls0 sls0 16 décembre 2018 16:12

    Ce n’est pas un choix de vivre pauvre mais dans la simplicité et l’autarcie.

    Bourdieu a défini trois capitals :

    Capital biens, là ils sont dans la section pauvre.

    Capital culturel, là ils sont au dessus de la classe moyenne.

    Capital social ou relationnel, je suppose qu’il doit avoir des esclaves du marketing et de la vie moderne ne doivent pas les apprécier et des personnes avec une certaine sagesse qui doivent les apprécier. Ca peut les placer aux dessus de la moyenne.

    En Asie des empereurs mettaient le sage au dessus du lot, la sagesse est toujours appuyée sur une vie simple et une absence d’avoirs qui ressemble à la pauvreté.

    Il y a la pauvreté choisie et la pauvreté subie. Deux vies bien différentes.

    Dans le premier cas on est riche de ce que l’on est. Dans le second les trois capitals de Bourdieu sont à zéro, on est dans la caste pauvre, on existe pas.

    Je vis dans un pays pauvre, ça me permet de vivre simplement, je vis entouré de pauvres qui vivent aussi simplement.

    La reconnaissance sociale est franchement différente.

    Je montrerai cette vidéo à un non pauvre local, il serait jaloux de ce que possède Jean-Paul, grue, tracteur, camionnette, outillage important. C’est certainement de la récupération, c’est faisable dans un pays riche, pas dans un pays pauvre. Ici c’est le matériel d’un entrepreneur qui gagne bien sa vie. Ici il n’y a aucune aide sociale.

    Jean-Paul a fait un choix de vie sage, la bétise étant plus courante que la sagesse, son style de vie peut étonner.

    On est esclave de ses désirs de ses biens, un choix de vie assez partagé.


  • Belenos Belenos 17 décembre 2018 10:29

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