vendredi 12 juillet 2019 - par Celine

Didier Eribon : réflexions sur la "question gay" et la psychanalyse

Pour clôturer la deuxième saison des "couilles sur la table", Victoire Tuaillon propose un entretien en deux épisodes avec le philosophe et sociologue Didier Eribon, spécialiste des masculinités gay. La première partie de ce cours particulier revient sur son ouvrage fondateur, « Réflexions sur la Question Gay », publié en 1999, l’un de ses ouvrages les plus importants. Qu’est-ce que ça veut dire d’être gay aujourd’hui ?

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Qu’est-ce que ça implique de grandir en tant qu’homosexuel·le dans le monde ouvrier ? Quel impact ont les insultes sur la construction des individus ? En quoi le milieu intellectuel peut être un refuge pour les homosexuel·le·s ?

Didier Eribon est l’un des pionniers des études gay et lesbiennes en France, il est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages sur la politique, la gauche, les rapports entre la société et l’individu. Il a enseigné à l’université de Berkeley en Californie, il est actuellement professeur à l’université d’Amiens. 

Après la théorie, place à la pratique. Dans la seconde partie de cet entretien avec le sociologue et philosophe Didier Eribon, il est question de l’influence de la psychanalyse sur le genre, l’homosexualité, la famille. Les garçons auraient tous besoin d’un père, les femmes et les hommes seraient fondamentalement différents, un papa et une maman : on ne ment pas aux enfants. En somme, tout l’inverse de ce que nous montrent les études de genre et l’anthropologie. 

Quel impact a la psychanalyse sur ce qu’on sait des hommes, des femmes, de la famille ? En quoi la culture psychanalytique perpétue-t-elle des normes hétéro-sexistes et rétrogrades du point de vue des relations, des identités, de l’éducation ? Comment réinventer cette discipline en dehors de ces normes ?

 

CRÉDITS

Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Réalisation : Quentin Bresson. Stagiaire : Nadia Chapelle. Générique : Théo Boulenger. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Camille Regache. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.



9 réactions


  • bob87 12 juillet 2019 17:38

    J’aurais bien jetté une oreille, mais j’ai vu de l’écriture inclusive dans cet article... Ca a le dont de coupé toute forme d’intérêt...


    • Belenos Belenos 13 juillet 2019 09:34

      @bob87

      A moins(e) d’être soi(e)-même un(e) psychanalyste homosexuel(le), il (elle) est(e) impossible de ne pas(e) fuir(e) devant(e) un(e) tel(le) titre. 


  • karibou karibou 12 juillet 2019 22:34

    T’ ain vous avez donc rien d ’ autre à foutre que médiatiser ce qu’ il y a de plus détestable et bas de la nature humaine !!!

    Enlevez vous le doigt de là ou ça refoule et cessez de vous regarder le nombril bande de tarés la sodomie pour tous quelle avancée !!! NOT IN MY NAME je suis tous : " quel homme" ...

    kass toi pôv NOC !


  • v.moyal 13 juillet 2019 09:07

    "question gay" ...Une anomalie hélas inguérissable !

    Ces gens sont à plaindre.. smiley


  • Scalpa Scalpa 13 juillet 2019 16:49

    Le psy anal ne remplacera jamais une bonne ....dans le...


  • tobor tobor 13 juillet 2019 23:42

    La propension à tenter de gommer les différences entre les sexes ’f’ et ’m’ rejoint le petit train de la reproduction assistée et du transhumanisme (le "Dieu" de l’humanité et du monde etc. étant unique, pour l’égaler il faut être des 2 sexes à la fois puis faire des robots avec des I.A etc ...

    * Bon, il faudrait aussi, pour égaler ce’ "Dieu", que l’histoire de l’humanité appartienne à la catégorie "Mythes et légendes" mais c’est une autre discussion.
    .
    "En quoi la culture psychanalytique perpétue-t-elle des normes hétéro-sexistes et rétrogrades du point de vue des relations, des identités, de l’éducation ? Comment réinventer cette discipline en dehors de ces normes ?"
    .
    Au fait, pourquoi certains chiens pissent en levant la patte et d’autres assis ? Et puis cette tendance, même chez les "opérés", qu’on, les uns à s’accrocher en s’agitant en cadence d’un air lubrique et les autres à se rouler lascivement par-terre ? Comment réinventer quelque-chose de plus ...de moins... de neutre ? Bonne chance !


    • tobor tobor 13 juillet 2019 23:49

      @tobor
      Aarg ! petite inversion :
      Au fait, pourquoi certains chiens, même chez les "opérés", pissent en levant la patte et d’autres assis ? Et puis cette tendance qu’on, les uns à s’accrocher en s’agitant en cadence d’un air lubrique et les autres à se rouler lascivement par-terre ? Comment réinventer quelque-chose de plus ...de moins... de neutre ? Bonne chance !


  • Jober 14 juillet 2019 21:59

    L’auteur serait paraît-il aussi sociologue. À ce titre, il devrait nous expliquer la fonction sociale de ce phénomène qu’est l’homosexualité. Ne s’agirait-il pas d’un mécanisme de LIMITATION DES NAISSANCES ? 

    Dans les sociétés surpeuplées, il peut être utile un certain temps. Mais dans les sociétés vieillissantes comme les sociétés occidentales, il est tout simplement suicidaire.

    On notera que je ne porte aucun jugement de valeur, me contentant d’aborder très brièvement cette question sous un angle sociologique que l’auteur, pourtant bien plus ferré que moi, a négligé de faire.


  • spoty spoty 9 août 2019 11:30

    Didier Eribon, éminent membre de l’Eglise de la sociologie, qui parle de la "question gay", quelle surprise, a-t’il jamais fait autre chose ? Enfin il a lancé avec succès son poulain Edouard Louis. Que la France s’enfonce dans une spirale de désintégration identitaire, l’ensauvagement, l’islamisation... Ce n’est pas son problème tant qu’il peut continuer à radoter, aux frais de la princesse argent publique, sur son nombril et sa communauté.


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