jeudi 30 août 2007 - par Sarah

Des jeunes interpellés avec scies et hachoirs à Pigalle


Le quartier de Pigalle a connu des heures chaudes. Serait-ce la suite des heurts de la gare du Nord dimanche dernier vers 19h ? Quoi qu’il en soit, quatre personnes ont été interpellées dans cette affaire et ont été déférées devant un juge d’instruction.



4 réactions


  • dragondefeu (---.---.229.137) 30 août 2007 16:52

    Ce sont surement des apprentis cuisiniers a qui l’on vient de supprimer le cours de préparation de pates ...les pauvres !!!!!Alors du coup ,ils ramenent leur ustensiles de cuisine car ils n’en ont plus besoin ...


  • antoine (---.---.253.207) 1er septembre 2007 15:32

  • christoff_M (---.---.193.101) 3 septembre 2007 07:04

    des jeunes se donnent rdv à Paris sur terrain neutre pour régler leurs comptes, ce n’est pas nouveau !!


  • dragondefeu (---.---.229.137) 3 septembre 2007 15:19

    C’est la terrible loi du silence qui règne dans la cité du Franc-Moisin. Ce quartier de Saint-Denis (93) figure au "top 10" des lieux les plus sensibles de France.

    Ici, le patron du supermarché Franprix s’est fait agressé trois fois en deux mois. Reçu hier par le directeur de cabinet de Michèle Alliot-Marie (en déplacement à La Réunion), il s’est vu octroyer une protection par le ministère de l’Intérieur.

    Le 4 juillet d’abord, il est passé à tabac par un jeune muni d’une barre de fer. Résultat : une fracture de la main et neuf points de suture au crâne.

    Le 26 août, il reçoit un coup de batte de base-ball. Il a les ligaments de la jambe droite froissés.

    Avant-hier, une vingtaine d’individus envahissent sa boutique et aspergent caissières et vigiles de bombe lacrymogène avant de jeter un vélo contre la vitrine du magazin.

    C’est la peur que font régner, en toute impunité, des "bandes", des gamins du coin, qui se sont appropriés ce territoire par la violence.

    "C’est traumatisant", confesse une agent de sécurité travaillant dans la moyenne surface.

    "Je ne préfère pas parler du quotidien, j’ai peur d’avoir des soucis", s’excuse une habitante, comme toutes les personnes interrogées ici. La peur des représailles murent les habitants du coin dans un silence empreint de résignation.

    Mais Abderrahmen m’Hamed, qui a repris ce magasin en juin dernier, lui, refuse de se taire.

    "En arrivant, je n’étais pas conscient de ce qui pouvait se passer, que tout ça pouvait prendre de telles proportions. On m’a brûlé ma voiture, on m’a détruit celle que j’avais en location", raconte le quinquagénaire.

    "Ils ont dit qu’ils allaient me finir, qu’ils allaient m’abattre. Ma vie est en danger", confie-t-il.

    Mais "je veux poursuivre mon combat, je ne me laisserai pas faire par ces petits voyous. La loi sera plus forte qu’eux", déclare-t-il.

    Face aux menaces de mort, il bénéficiera désormais d’une protection policière. Plusieurs hommes ont été chargés par la place Beauvau de le suivre en permanence dans ses moindres faits et gestes et de sécuriser sa grande surface .Article paru dans entrevue web .Vive la france d’aujourdhui !


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