Dans un accès de sincérité, Fillon confie ses réserves sur l’abattage rituel
Dans la défense de la civilisation française, François Fillon a donné son sentiment personnel sur l'abattage rituel des animaux. Avec la pondération qui le caractérise, le Premier Ministre a laissé entendre qu'il convenait de préserver les fondamentaux culturels d'une société qui repose sur un socle solide de valeurs partagées sans lesquelles le communautarisme prend l'ascendant sur la volonté citoyenne du vivre ensemble.
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" Le communautarisme, c’est un choix qu’ont fait d’autres pays, c’est un choix qui est contraire aux principes même de la République. ..... On ne peut pas à la fois demander la traçabilité des produits alimentaires et ne pas souhaiter que les français sachent ce qu’ils mangent. ...... Je ne vais pas vous donner mon sentiment personnel, je pense que les religions devraient réfléchir au maintien de traditions qui n’ont plus grand chose à voir avec l’état aujourd’hui de la science, l’état de la technologie, les problèmes de santé. On est dans un pays moderne, il y a des traditions qui sont des traditions ancestrales qui ne correspondent plus à grand chose alors qu’elles correspondaient dans le passé à des problèmes d’hygiène, on pourrait y réfléchir. Ce n’est pas le jour et ce n’est pas le moment d’engager ce débat, mais qu’au moins les choses soient claires et que dans un abattoir quand on abbat une bête sans l’étourdir, on l’étiquette afin que les français sachent comment ça s’est passé."