ça ne fait pas vraiment avancer le débat de dégrader quelqu’un..
Est-on obligés de suivre la majorité comme des moutons parce qu’on annonce un chiffre béton indiquant qu’on est contre ?
et d’ailleurs je rigole un peu avec la fameuse représentativité, 1000 personnes interrogées, qu’on ne connait pas, et sur un sondage internet..
Si la Shoah était un sujet connu comme il faut, ça se saurait depuis longtemps, enfin bref.
Est-ce que Klarsfeld est seul contre tous ? je ne pense pas, j’ai plutôt vu que quelques-uns, plus nombreux que nos trois opposants (sur des raisons différentes) étaient plutôt silencieux et indécis.
Au final, l’opposition prêche des positions qui ne sont absolument pas prouvées quand elles ne sont pas hors-sujet.
D’abord transformer tout ça en quelquechose de macabre et de morbide : manifestement voilà des gens qui n’ont pas appris la chose autrement et il semble effectivement que si je devais mettre mon enfant dans ce programme, je ne le ferais pas avec des profs pareils !
En vérité on ne peut pas critiquer aussi facilement ce que Sarko a proposé pour la simple raison qu’on n’a pas encore entrepris un enseignemet de la tolérance plutôt que de la morbidité, en calir il s’agit d’une tentative qui est absolument neuve à cette échelle, et il faut donc la considérer avec des yeux neufs.
Et ce serait vraiment ne pas comprendre un enfant que de sous-estimer ses capacités de compréhension et d’émotion à ce point. J’ai entendu notamment dans cette vidéo que l’école est un "lieu d’apprentissage du savoir, non de la tolérance". Comment peut-on dire une chose aussi stupide ? qui croit vraiment que le savoir n’a pour finalité que le savoir, et que l’école ne participe pas à l’éducation ??
Et pourtant les raisons qui font penser qu’un tel projet rencontrera beaucoup d’obstacles sont nombreuses, mais c’est une raison de plus pour le lancer. Les promoteurs en sont conscients, et il faut bien un début. Je ne sais pas si Klarsfeld a raison lorsqu’il dit que ses détracteurs diront qu’ils étaient d’accord dans quelques années, mais je le lui souhaite.
Et quant à nous, plutôt que de débattre sur l’état actuel, occupons-nous plutôt de faire avancer le débat en réfléchoissant sur l’avenir plutôt que le présent uniquement, c’est comme ça qu’on change.
Lorsqu’on veut réusir, on ne prend pas exemple sur ceux qui ont échoué, mais bien sur ceux qui ont réussi.