Affaire Fritzl : La cave des horreurs
La police n’a pas publié toutes les images du cachot ou une fille a été séquestrée, et tenue pour esclave sexuelle depuis l’âge de douze ans (depuis 1984), avant que la police ne découvrit ce crime macabre en avril 2008.
Personne n’a probablement eu accès au lieu du drame, surtout que l’enquête était en cours, et le procès vient juste de commencer. Les habitants d’Amstetten se montrent inquiets pour la mauvaise image que tout cela donne à leur ville, et essayent d’éviter de répondre aux questions des journalistes.
A raison du nombre de médias qui affluaient sur Sankt-Pölten, ou se tient le procès de Josef Fritzl, accusé de viol, inceste, séquestration, et meurtre par négligence. Les autorités locales ont même publié des petites brochures en différentes langues pour préciser que Sankt-Pölten est le lieu du procès, et non le lieu de crime, rapporte Deutschwelle (Chaine allemande).
Cela dit long sur le malaise général que ce procès afflige à toute une nation, sinon au monde entier.
Bon nombre de reconstitutions en trois dimensions du lieu du crime s’accorde sur le fait que le cachot est une cellule ou l’ancien ingénieur d’électricité à déployer tout son génie pour garder ses monstruosités au secret. Une science sans conscience.
Michel LECONTE, auteur illustrateur indépendant français, nous a aimablement accordé la liberté de faire usage de sa démonstration en 3D pour cet article. (Voir la vidéo - Droits réservés à l’auteur).
En 1978, Josef Fritzl obtient un permis de construire une cave au sous-sol de sa maison, un permis conçu en règle d’abri antiatomique, chose habituelle en période de guerre froide fin des années soixante dix. Huit portes en ensemble dont trois à digicode, sans fenêtres, ni ventilation, avec plafond bas de 1,70m.. La salle d’eau réduite est constituée d’un lavabo, derrière lequel, il y a un petit douche carré, et juste à bout de doigt à côté une toilette à chasse d’eau. Le cachot se constitue de pièces réduites, deux chambres à coucher sans aucune forme de lumière naturelle, et une pièce à vivre avec télévision et cuisine. Le tout relayé par des petits passages de moins de 60 cm de large. Un vrai piège à rats. Et des rats, il y en avait. La geôle les chassait à main nue.
Le bourreau a tout mis en place pour garder sa propre fille soumise, et prisonnière. Et avec elles ses enfants ; dont trois ont eu la possibilité de respirer l’air pur, et que le geôlier a adopté, en faisant croire à toute la famille et l’entourage que sa fille, Elisabeth, les a laissé devant sa porte. Après les avoir convaincus qu’elle est devenue membre d’une secte.
La victime, Elisabeth Fritzl, a refusé de témoigner contre son père, ainsi que sa mère. le jugement sera prononcé probablement Vendredi 20 Mars 2009.