samedi 8 janvier 2011 - par Celine

A-t-on le droit de critiquer l’avortement ?

Professeur d’histoire-géographie à Manosque, Philippe Isnard a été sanctionné et fait actuellement l’objet d’une procédure disciplinaire après avoir projeté le film No need to argue dévoilant la dure réalité de l’avortement à des élèves de Seconde.
 
On lui reproche, semble-t-il, d’avoir proposé un débat contradictoire sur un sujet sur lequel le consensus est de rigueur. Isnard est clairement "pro-vie". Il a été cloué au pilori par l’association Pro Choix de Caroline Fourest. Selon elle, Isnard a traumatisé ses élèves en diffusant un film choquant, mais selon le professeur, ses élèves ne se sont pas plaints, voire l’ont soutenu. Deux versions assez contradictoires. Le professeur critique l’attitude des médias dans cette affaire.
 
Isnard est ici interrogé, d’abord, dans l’émission du 17 décembre 2010 "Dieu Merci" sur Direct 8, puis, plus longuement, par le diocèse de Fréjus. L’occasion pour lui de s’expliquer, alors que Caroline Fourest, chroniqueuse hebdomadaire chez Giesbert sur France 2, l’a de nouveau attaqué en son absence hier soir.
 
La question est posée : l’avortement peut-il faire l’objet d’un débat ? Ou, dans la mesure où il est largement accepté aujourd’hui, ne doit-on délivrer aux élèves qu’un seul message à son sujet ?


54 réactions


  • NICIAS 8 janvier 2011 15:36

    Avec un taux de natalité qui ne va faire que baisser.

    Malgré les pronostics débiles du ministère.
    Alors l’avortement pour tous ce n’est qu’un élément de plus dans la fuite en avant de dépopulation.
    Et quand nous aurons atteint un seuil critique, devinez ce que l’on va nous proposer.
    Une vague d’immigration.
    Et cette fois on la fera venir massivement d’Europe orientale.
    Ca à d’ailleurs déjà commencé.
    Chacun sa merde.



    • kemilein kemilein 10 janvier 2011 19:23

      l’avortement c’est comme l’euthanasie : ca regarde que ceux (celles) qui le pratique.

      en d’autres termes, non il n’y a aucun débat a ouvrir... si t’en veux pas, tu le fais pas, mais tu fais pas chier les autres, qui eux en veulent.

      et si t’es pas content, chuis sur l’Iran ou les USA voudront bien de toi.


    • RomainDesbois 10 janvier 2011 23:42

      kemilein

      Bel esprit démocratique et de respect de la liberté d’expression. si on n’est pas d’accord , on n’a que le droit de partir ailleurs ? Bravo.

      et non , ce n’est pas comme l’euthanasie. L’euthanasie concerne la personne qui souhaite mourir, dans le cas de l’avortement cela concerne une autre vie.


  • EgoSum 8 janvier 2011 16:08

    Si on est un homme je croit que non !
    Facile de tirer son coup et puis d accuser celle qui doivent en supporter les conséquences !!!
    J ajouterai que sur cette planete surpeuplée le fait que l avortement existe est une excellente chose !!!
    L immigration est excuse facile : on peut trés bien etre dix fois moins , je voit pas en quoi ca legitimise l immigration !!


    • NICIAS 9 janvier 2011 13:38

      Ego

      comme tu es un peu limité, je vais t’expliquer un truc important.
      Le système (pension) par répartition est un système de solidarité inter générationnelle.
      Regardes comment les chinois te font la leçon.
      Tu es un petit faible.
      Mais bon, ce n’est pas grave, juste évite de te faire passer pour moins con que tu ne l’es, car quand on s’en rend compte à posteriori tu y perds plus.






    • Elmapelki elmapelki 10 janvier 2011 12:00

      Con ?
      On est tous un peu con !
      Certains le savent, d’autres pas !
      Ego, lui, n’a pas lair de le savoir...

      C’est un avantage de le savoir....un grand avantage !


    • kemilein kemilein 10 janvier 2011 19:20

      la retraite ne porte pas sur le nombre d’actif versus le nombre de retraité, mais la richesse produite par l’actif mise en face des retraites
      si un mec produit pour 10 vieux, alors il n’y a aucun probleme


    • roro46 18 février 2011 09:26

      n’importe quoi le message ci-dessus.


  • EgoSum 8 janvier 2011 16:11

    aaaaaaaaaaah j avait pas vu que le mec est un facho nataliste et lapinesque , j avais meme pas lu l article !
    Vive l avortement , l humanité n a pas a grouiller comme des blattes !!


    • dthev 9 janvier 2011 13:16

      Tu as raison, le mieux c’est l’épuration ethnique ça va plus vite !
      Pffff ..... No comment


    • Mr.Knout Mr.Kout 9 janvier 2011 16:19

      grouiller comme des blattes ;quel humanisme.
      La surpopulation est un mythe au service des puissants,vous un banal laquais.
      Des milliardaires propriétaire en hectares payent des "scienteux" qui crient au loup a tout bout de champs et nous devrions leur faire confiance ?

      bèèèh bèèèh


  • logan2 8 janvier 2011 16:24

    Le droit d’en débattre oui, même si c’est à mon avis un débat pour rétrogrades. De faire du militantisme auprès de ses élèves, là par contre c’est un abus, et normal qu’il soit sanctionné pour cela.


    • À Mehdi The OuLaLA33 9 janvier 2011 10:07

      Rétrograde c est ton point de vue !!Tu ne peux mépriser les personnes qui respecte la vie humaine depuis sa conception !! faudra réfléchir avant d employer n importe quel mot !!? oublions pas que l avortement est un moyen de tuer le fœtus de le ventre d une femme avec tous les risques que cela comporte (stérilité et autre problèmes) !!!Je pense que c est un debat qui se doit d etre ouvert et dépassionnée par des histoires personnels !!Une personne qui veut avoir des rapports sans risque de tomber enceinte fait utiliser le préservatif sinon ils assument le jeu de papa et à la maman !!!N oublions pas que le but premier du sexe est de procréer et non de s amuser avec 10 000 milles partenaires (avec les risques de MST et autre saloperies)


    • jacques jacques 9 janvier 2011 23:40

      @ par OuLaLA33 (xxx.xxx.xxx.171) 9 janvier 10:07—On voit très bien comment les défenseurs de la vie font aux USA avec ceux qui pratiquent les avortements.Vos considérations qualitatives et quantitatives sur l’acte sexuel vous pouvez vous les carrer là ou ça vous fera plaisir mais avec un préservatif dans ces temps de sida. Le premier but du sexe en ce qui concerne l’homme c’est de pisser et pour la femme c’est de l’emmerder tous les mois pendant 35 ans environ,alors si on peut prendre quelques heures de plaisir dans la vie c’est pas cher payé.


  • morice 8 janvier 2011 16:40

    Professeur d’histoire-géographie à Manosque, Philippe Isnard a été sanctionné et fait actuellement l’objet d’une procédure disciplinaire après avoir projeté le film No need to argue dévoilant la dure réalité de l’avortement à des élèves de Seconde.


    c’est FAIBLE comme condamnation, car c’est bien de la PROPAGANDE ; il aurait dû être exclu de l’éducation nationale.... visiblement, vous non plus vous ne pigez pas le sens du mot DEBAT. Ce film ne permet pas le débat, il CONDAMNE. Et les seuls à être assez idiots pour le faire sont les cathos.

    Soit vous en faites partie, soit vous êtes vous aussi IRRESPONSABLE...

    • ffi 9 janvier 2011 01:01

      Dénoncer les meurtres légaux n’a rien d’inadmissible.
      .
      Avec le diagnostique prénatal, c’est en fait l’eugénisme qui est revenu par la fenêtre...
      .
      Les nazillons sont au pouvoir.


    • ffi 10 janvier 2011 01:13

      Du fait de la lutte, les élites se renouvellent constamment. La loi de sélection justifie cette lutte incessante en vue de permettre aux meilleurs de survivre. Le christianisme est une rébellion contre la loi naturelle, une protestation contre la nature. Poussé à sa logique extrême, le christianisme signifierait la culture systématique du déchet humain
      .
      Adolf Hitler
      .
      Au lieu de garder des déchets humains, mettons les humains à la décharge ?
      .
      Les petits trisomiques ? A la décharge.
      Les petits non désirés ? A la décharge.
      ...
      Momo ? Qu’en pensez-vous ? Qui sont les nazillons ?


    • RomainDesbois 10 janvier 2011 09:10

      Non les cathos ne sont pas les seuls à condamner l’avortement. Je suis athée, contre la peine de mort , défenseur des droits de l’homme , anti-spéciste et contre l’avortement.
      Pourquoi l’on accepterait dans les écoles la propagande pro-avortement et pas l’autre ?


    • epapel epapel 10 janvier 2011 22:57

      1) Il n’y a pas de propagande pro avortement, mais seulement une présentation des procédures légales et des contraintes médicales aux personnes qui sont potentiellement concernées à court terme car il normal et nécessaire que les gens connaissent à temps leurs droits sur les questions essentielles. Le planning familial ne fait qu’appliquer la loi ce qui est bien la moindre des choses.

      2) Une propagande anti-avortement qui viserait à culpabiliser les adolescentes à l’école dans le but d’empêcher qu’elles recourent à l’avortement n’est pas légitime par nature car au plan logique, culpabiliser les gens par rapport à l’exercice de leurs droits est complètement absurde. Les pro-vie veulent empêcher l’application de la loi ce qui est abusif.

      3) Le but des anti-avortement est de revenir à la criminilisation de l’avortement ou à tout le moins limiter le nombre d’avortement ce qui est parfaitement légitime, mais le débat doit être porté au niveau politique ou dans les médias et non dans le milieu scolaire, car l’école de la république est tenue d’appliquer la loi existante et non de la contester.

      En attendant un droit est un droit et toute action tendant à empêcher son libre exercice est illégale.


    • RomainDesbois 10 janvier 2011 23:37

      epapel
      Vous êtes de mauvaise foi car lorsque la loi interdisait l’avortement, les pro le défendait, bien qu’étant illégal.
      Maintenant que c’est légal , vous vous retranchez derrière la loi pour interdire ceux qui sont contre de s’exprimer.

      En fait la loi vous la défendez quand ça vous arrange.


    • epapel epapel 10 janvier 2011 23:53

      A l’école ?


    • epapel epapel 11 janvier 2011 00:15

      L’école de la république n’est pas un lieu où la liberté d’expression peut s’exercer pleinement par des fonctionnaires qui sont soumis au droit de réserve associé à leur profession.


    • epapel epapel 11 janvier 2011 00:20

      En revanches les anti peuvent exprimer tout à loisir leur opposition à l’avortement dans les médias et les espaces prévus pour cela, c’est leur droit et je le respecte.


    • Mr.Knout Mr.Kout 11 janvier 2011 13:38

      Epapel vous parlez bien du planning familiale,ce mouvement élaboré par des milliardaires et des consanguins couronnés afin de freiner ce qu’ils considèrent comme l’autre humanité (version soft de leurs opinions,même aujourd’hui).Tentant désespérément de maintenir leurs avantage sur le ring de la luttes des classes ?

      CQFD


  • morice 8 janvier 2011 16:52

    c’est le milieu de la mode où vous travaillez qui vous rend aveugle à ce point ?


    Isnard c’est un gars admiré par ça :


    renseignez-vous sur qui ils sont : ce sont eux qui ont caché le négationniste Reynouard... en deux coups de cuillère à pot on découvre que votre gugusse est de la branche catho réac... négationniste la plupart du temps.

    ses soutiens sont à mourir de rire : catho réac, il est soutenu par... RIPOSTE LAIQUE...


    radio notre dame, radio de fachos :

    invité deux fois et presque trois

    Isnard, le "courageux professeur CATHOLIQUE...

    bref, vous n’avez rien cherché à vérifier et êtes venue ici faire de la propagande pour les sbires de Xavier Dor... autre fêlé notoire


    et le pire, c’est que vous ne semblez même pas en être consciente....

    • RomainDesbois 10 janvier 2011 09:19

      Il est dit que ce professeur est sanctionné pour avoir montré la vérité sur l’avortement.
      La vraie question est : est-ce que ce prof a dit la vérité ou a menti à ses élèves ?
      Si mensonge il y a , c’est de la propagande et ce doit être sanctionné.
      Le titre est juste, a-t-on le droit de critiquer en France, quand bien même on se tromperait ?


    • epapel epapel 10 janvier 2011 22:15

      Le problème n’est pas de savoir s’il a dit ou non la vérité au sujet de l’avortement mais si le débat proposé à quelque chose à faire dans un cours d’histoire dispensé par un professeur payé par l’Etat.

      La réponse est non car :
      - un cours d’histoire a pour but de rendre intelligible aux élèves le passé en leur présentant les faits important dans leur contexte (chronologie, géographie, politique)
      - un cours d’histoire n’est pas un cours de technique
      - un cours d’histoire n’est pas un cours de philosophie
      - un cours d’histoire n’est pas un cours de sociologie
      - un cours d’histoire n’est pas pas cours juridique

      Ce monsieur est tout simplement hors sujet, il ne respecte pas la déontologie de sa spécialité en ne faisant pas un véritable cours d’histoire et il utilise son cours comme une tribune pour défendre ses opinions, c’est pour cela qu’il a été suspendu.
      En revanche il aurait pu et du expliquer comment les débats des années post 68 ont conduit au vote de la loi Veil légalisant l’avortement et quelles en ont été les conséquences, là c’eut été un cours d’histoire pertinent.


    • RomainDesbois 10 janvier 2011 23:27

      epapel
      Si vous aviez écouté les vidéos, il s’explique sur cela.


    • epapel epapel 10 janvier 2011 23:55

      Ce sont justement ses explications qui me conduisent à dire qu’il est de son domaine.


    • Mr.Knout Mr.Kout 11 janvier 2011 13:49

      Epapel :

      - un cours d’histoire n’est pas un cours de technique
      - un cours d’histoire n’est pas un cours de philosophie
      - un cours d’histoire n’est pas un cours de sociologie
      - un cours d’histoire n’est pas pas cours juridique

      En bref : "un cours d’histoire ça sert à fabriquer des petits robots pas des hommes armés intellectuellement" et oui ça ce passe comme ça aujourd’hui alors réjouissez vous.
      Un cours d’histoire devrait au contraire être tout cela,car l’histoire ne s’aborde pas par l’histoire mais bien par la technique,la philosophie,la sociologie et ’l’étude des textes juridiques.Tout ce qu’il faut pour comprendre une période donnée de l’histoire,ses idées,ses drames et les détachés sagement de notre propre époque.



    • zouzoute 20 janvier 2011 22:45

      Morice,

      on ne juge pas un homme à ses amis,
      La preuve (une preuve pour agacer un petit peu votre athéisme à fleur de peau), judas avait jésus pour ami ou inversement.

       Plus sérieusement, c’est pauvre votre argument, quand on n’a plus rien à dire, on attaque l’homme, c’est plus facile que d’argumenter.

  • jacques jacques 8 janvier 2011 18:35

    Il est sanctionné pour avoir fait de la propagande pendant ses heures de cours cette faute dans n’importe quelle entreprise est une faute lourde pouvant amener un licenciement sans indemnité .
    Si dans mon entreprise je me mets à travailler pour moi et laisse mon travail en plan ,il va se passer quoi à votre avis ?
    Rien n’empêchait ce monsieur avec l’accord de son dirigeant ,d’inviter ses élèves en dehors des cours à ce débat.Mais me direz vous surement bien peu se seraient déplacés préférant d’autres occupations ,il a donc préféré imposer le débat à ces mineurs qui ne pouvaient pas le refuser étant dans le cadre scolaire.
    Le débat sur l’avortement est toujours ouvert et je ne connais pas de femmes s’étant fait avortée sans y réfléchir avant.


    • epapel epapel 11 janvier 2011 00:24

      C’est exactement ça la faute professionnelle : dans le cadre de ses cours un professeur ne dispose pas d’une totale liberté d’expression car il doit respecter le programme et les orientations données tout en étant soumis au devoir de réserve.


  • myosotys 8 janvier 2011 18:40

    Que vient faire l’avortement dans un cours d’histoire ou de géographie ?? C’est pour cela qu’il doit être sanctionné. Professeurs d’histoire qui nous expliquent des programmes ou seuls apparaissent les bon côtés : là ou la France est victorieuse.


    • Elmapelki elmapelki 10 janvier 2011 12:51

      @myosotys
      Que vient faire l’avortement dans un cours d’histoire.... ????

      Donc, pour vous ce n’ai pas de l’Histoire.....même pas un détail de l’Histoire ?

      L’Histoire de l’Humanité, qui prend acte de supprimer, au vingtième siècle, des foetus, pour combler sont irresponsabilité devant la toute puissante économie.

      Une économie, qui a généré une surpopulation de ce Monde en les abrutissants d’objets inutiles et de débats de dégénéré, encore plus inutile.

      Soyez rassurés, myosotys, des débats stériles, vous en avez jusqu’au printemps 2012....

      Parce que vous le valez bien !


    • epapel epapel 10 janvier 2011 22:24

      La présentation des techniques d’avortement relève d’un cours de médecine.
      La présentation du bien fondé et des conséquences "morales" de l’avortement relève d’un cours d’éthique ou de philosophie
      La présentation des modalités d’accès à l’avortement relève d’un cours d’éducation sexuelle

      Tout ça n’a rien a faire dans un cours d’histoire qui a pour but de présenter des faits historiques et non pas d’organiser des débats sur le présent.


    • RomainDesbois 10 janvier 2011 23:32

      D’où vous sortez qu’il a fait ça dans le cadre d’un cours d’histoire ?
      Ecoutez les vidéos avant de prendre partie.


    • epapel epapel 11 janvier 2011 00:02

      1) Il le dit lui même dans la première vidéo qu’il a présenté tout ça à ses élèves de la même manière qu’il présente des films sur la Shoa.

      2) Dans le texte, il est écrit qu’il l’a présenté à ses élèves.

      Il est bien professeur d’histoire-géographie, non ?


    • RomainDesbois 11 janvier 2011 00:08

      écoutez le début de la deuxième vidéo et vous aurez la réponse.


    • epapel epapel 11 janvier 2011 00:12

      Oui j’ai vu mais ça ne justifie pas sa position car il doit respecter le cadre des cours pour lesquels il est payé par l’Etat en tant que fonctionnaire.

      S’il veut débattre tout à son aise, il démissionne et il se lance dans la politique.


  • 2102kcnarf 8 janvier 2011 19:20

    Si vous montrez l’abattage de veaux à des enfants , vous en ferez des végétariens..

    Ce qui est bien.....

    Si vous montrez un accouchement à des enfants, ils n’en voudront plus ce qui est l’inverse de ce que le prof a voulu....

    Il aurait dû montrer les deux l’avortement et l’accouchement  smiley


    • julien58 julien58 9 janvier 2011 09:22

      Merci pour la remarque sur les veaux.


      C’est intéressant d’observer les gens qui mangent de la viande, mais qui refusent de voir les scènes d’abbatage.

      Je mange toujours de la viande, mais c’est vrai que c’est pas joli joli, nos camps d’élevage.
      Disons que ça nous rapproche plus de l’animal (qu’on est), plutôt que d’entités plus profondes.

  • zarathoustra3 9 janvier 2011 00:24

    A l’heure de la contraception il peut paraitre étonnant qu’il y ait encore autant d’avortements en France (hors cas de viol,...). Ça en dit long sur l’irresponsabilité et l’immaturité de certains. Partant de son constat, je n’ose pas imaginer la vie qu’auraient ces malheureux enfants avec des parents pareils. Dans ces conditions, il est difficile d’être contre l’avortement.

    Pour être objectif, il aurait aussi pu montrer une vidéo sur les vies des enfants non désirés trimballés de foyer en foyer...


    • RomainDesbois 10 janvier 2011 09:28

      Il n’y a pas encore de permis d’enfanter ! Si l’on vous suit dans votre réflexion, il ne va plus rester beaucoup de personnes à avoir le droit de faire des enfants. Car d’autres excusent l’avortement par d’autres critères comme la pauvreté des parents, l’âge des parents ou encore la carrière à faire etc.....
      Il faut effectivement mettre la paquet sur l’information au sujet de la contraception, le plus tôt possible et particulièrement sur le préservatif qui protège également entre autres du SIDA.
      Et il faut une politique dynamique pour aider les parents à élever leurs enfants ou à adopter.
      Mais l’idée qu’un enfant ne peut naître que si l’on a l’assurance de son bonheur futur me semble être une nouvelle forme d’eugénisme.


  • Maldoror Maldoror 9 janvier 2011 19:54

    S’il faut un plan de relance aujourd’hui, c’est un plan de relance démographique. Tout notre système social va être mis en péril parce que rien n’aura été fait, sur ce sujet comme les autres.
    Or ce qu’on constate, c’est le black out complet sur le sujet, aucun ministère pour relancer la démographie, et la soit-disant "construction" européenne se bâtit sur la dépopulation.

    Quant à ce professeur d’histoire géo, bah oui on constate tous les jours que la liberté d’expression est biaisée et qu’on n’est plus en face d’un débat rationnel au centre de la cité mais d’idéologues qui ont leurs idoles intouchables.
    Je ne dis pas qu’il faut interdire l’avortement, mais là on est dans le dogme, le refus du débat et une pensée unique détestable.


    • ffi 10 janvier 2011 01:04

      A mon avis, ces histoires de pétition sont décidées en loges.


  • ariane walter ariane walter 10 janvier 2011 02:19

    je trouve très bien qu’on fasse un cours à des gamines en leur disant : "certes vous pouvez avorter mais voilà la réalité de l’avortement. ce n’est jamais facile. Donc pour éviter ce cas de conscience ayez une contraception sûre.


  • johnford 10 janvier 2011 08:14

    250 000 avortements pour 800 000 naissances.
    Vous vous rendez compte du nombre d’enfants balancés à la poubelle ? Plus d’un sur cinq !!! inquiétant..


  • monpetitavis 10 janvier 2011 08:50

    Le débat sur l’avortement n’est qu’une histoire de postulat.
    Soit on considère que la vie commence dès la conception et dans ce cas, le fœtus doit être considéré comme un être humain à part entière et par conséquent, l’avortement s’apparente purement et simplement à un infanticide.
    Soit on considère que la vie commence à la naissance et dans ce cas, le foetus n’est que du matériel biologique et la suppression d’un fœtus ne devrait pas poser plus de problème éthique que l’arrachage d’une dent.

    Ceux qui sont entre ces deux avis, ont par conséquent une définition très floue de l’humanité et ne sont, à mon avis, pas allé au bout des conséquences de leur réflexion.


    • RomainDesbois 10 janvier 2011 09:34

      C’est tout à fait juste. D’ailleurs l’Etat estime qu’à partir de X semaines de conception (ça fluctue et par toujours dans le bon sens), c’est une vie et qu’avant non.
      Au point qu’une femme enceinte , même sur le point d’accoucher, qui perdrait son bébé dans un accident de voiture ou après avoir été tabassée par son mec , ne pourra pas faire condamner le responsable pour homicide. Tout cela pour ne pas donner des arguments aux anti-avortements par la contradiction que cela aurait vis à vis du droit à l’avortement.
      Voilà ce que les féministes pro avortement acceptent.


    • monpetitavis 10 janvier 2011 12:05

      Éclairage tout à fait intéressant.
      Ce qui m’étonnera toujours, ce sont les pro-avortement qui ne supportent de voir ces images ou les anti-avortement qui réclament des évolutions dans les délais ou dans les conditions d’application (comme si l’on pouvait négocier les conditions d’un infanticide)
      Je pense sincèrement que ni les uns ni les autres ne sont allés au bout des conséquences de leur réflexion car ces dernières sont assez dures à porter. Ceci est surement dû au fait que nous vivons dans le règne de l’image et nous avons tendance à mesurer la gravité d’un acte, non pas en fonction de sa portée objective mais en fonction de la représentation que l’on s’en fait (forcément relative et subjective).
      Du coup, pour l’avortement, plus ça "ressemble" à un bébé, plus c’est difficile à accepter.


  • epapel epapel 10 janvier 2011 22:15

    Le problème n’est pas de savoir s’il a dit ou non la vérité au sujet de l’avortement mais si le débat proposé à quelque chose à faire dans un cours d’histoire dispensé par un professeur payé par l’Etat.

    La réponse est non car :
    - un cours d’histoire a pour but de rendre intelligible aux élèves le passé en leur présentant les faits important dans leur contexte (chronologie, géographie, politique)
    - un cours d’histoire n’est pas un cours de technique
    - un cours d’histoire n’est pas un cours de philosophie
    - un cours d’histoire n’est pas un cours de sociologie
    - un cours d’histoire n’est pas pas cours juridique

    Ce monsieur est tout simplement hors sujet, il ne respecte pas la déontologie de sa spécialité en ne faisant pas un véritable cours d’histoire et il utilise son cours comme une tribune pour défendre ses opinions, c’est pour cela qu’il a été suspendu.
    En revanche il aurait pu et du expliquer comment les débats des années post 68 ont conduit au vote de la loi Veil légalisant l’avortement et quelles en ont été les conséquences, là c’eut été un cours d’histoire pertinent.


    • RomainDesbois 10 janvier 2011 23:31

      Ecoutez d’abord les vidéos avant de vous exprimer sans savoir.


    • epapel epapel 11 janvier 2011 00:09

      Certes, c’était dans un cours d’éducation civique, mais il est dans l’école de la république et donc il n’a pas le droit de présenter quelque chose de légal comme un crime. En tant que professeur il n’a pas le droit d’imposer son opinion personnelle car le contenu des cours est défini par l’éducation nationale et il doit le respecter. S’il n’est pas content de cette situation alors il n’a qu’à aller dans le privé.

      L’éducation civique et sociale ce n’est pas non plus un cours de médecine sur les techniques d’avortement.


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