vendredi 11 septembre 2020 - par Mao-Tsé-Toung

Pr Didier Raoult : "il faut raison garder", car la mortalité est loin d’être dramatique ! Qui meurt du COVID ?

Qui meurt du COVID ?

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•8 sept. 2020

IHU Méditerranée-Infection


Bulletin d'information scientifique de l'IHU - Nous avons le droit d'être intelligents !
Pr Didier Raoult, Directeur de l'IHU Méditerranée Infection
Pr Laurence Camoin, Professeur d'hématologie, spécialisée dans les troubles de la coagulation



15 réactions


  • moijac 11 septembre 2020 12:57

    Bonjour à tous , quand le professeur Raoult , qui est un éminent infectiologue de renommée internationale, dit que, pendant la première vague en mars les niveaux de contaminations à Paris et à Marseille étaient similaires, c’est faux ! Le niveau de contamination était bien supérieur à Paris ce qui explique que le taux de mortalité, (qu’il confond , et je veux croire que c’est volontaire, sinon c’est à désespérer des scientifiques avec le taux de létalité) était très logiquement supérieur à celui de Marseille . Un argument avancé par le très médiatique professeur ( que je considère comme le Dupont Moretti de la médecine ) pour mettre en avant son traitement Hydroxychloroquine Azithromycine qui a été jugé inefficace voire dangereux par une vingtaine d’études à travers le monde contre 3 qui l’ont jugé interessant parmi d’autres. Je crois que ce monsieur a tout simplement un égo surdimensionné, un amour immodéré pour les plateaux télé , et qu’il ferait mieux d’exercer son noble métier avec un peu plus d’humilité et de respect pour ses confrères


    • V_Parlier V_Parlier 11 septembre 2020 22:26

      @moijac
      Un "Dupont Moretti de la médecine" (sic) serait un médecin qui favoriserait la propagation des virus et pratiquerait des traitements dans ce but.


    • Et Hop ! 12 septembre 2020 09:18

      @moijac

      Le taux de personnes malades dans la population n’a pas d’effet sur le taux de personnes mortes parmi les malades.


  • gerfran 11 septembre 2020 15:16

    Pr. Toussaint : "Les tests se retournent contre nous à l’heure actuelle !"

    8 sept 2020 - 12 minutes

  • Toutatis 12 septembre 2020 08:33

    Nous vivons une décadence accélérée de la suprématie scientifique occidentale. Dans le domaine médical c’est éclatant, quant on voit les pays occidentaux, avec des résultats désastreux sur le covid, continuer à donner des leçons à toute la planète. Restent encore quelques pôles scientifiques sérieux, comme l’IHU de Marseille.


    • Et Hop ! 12 septembre 2020 09:20

      @Toutatis

      Ce n’est pas la connaissance scientifique qui fait défaut, c’est l’honnêteté.

      Véran, Buzyn, Salomon et Cie ne se trompent pas, ils mentent.


  • BA 12 septembre 2020 09:16

    Samedi 12 septembre 2020 :


    La deuxième vague est arrivée à Marseille, Bordeaux, et en Guadeloupe.


    "Quand on a vu le monde sur les plages cet été à Marseille, on s’attendait à la deuxième vague ... La voilà !" : pour Elsa Simoncini, infirmière en réanimation à l’hôpital marseillais de la Timone, la situation sur le front du Covid-19 est "angoissante".


    L’infirmière court d’un box de réanimation à l’autre, essoufflée sous son masque : un médecin a besoin de gants, un autre d’une bouteille d’oxygène, et le téléphone sonne sans arrêt. "Il y a eu une très, très grosse accélération la semaine dernière", confirme le Pr Lionel Velly, anesthésiste réanimateur. Après un été calme, "à partir du 15 août la courbe des cas est montée de façon exponentielle et là, on atteint une mise en tension du système".


    La deuxième ville de France, relativement épargnée par la première vague, est aujourd’hui dans l’œil du cyclone. Marseille connaît un taux d’incidence record, à 275 pour 100.000 habitants (contre 144 pour Paris).


    En quelques jours, l’Assistance publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM), dont dépend la Timone, a dû ouvrir des lits de réanimation supplémentaires. Elle en compte aujourd’hui 139 dédiés au Covid-19, dont 32 en réanimation. Et vendredi à midi, elle accueillait 114 patients atteints, dont 26 en réanimation.


    - "Matelas de sécurité" -


    A l’étage du Professeur Velly, 10 de ces 12 lits dédiés étaient occupés vendredi matin. "Il faut toujours qu’il reste deux lits libres, c’est notre matelas de sécurité", explique le médecin. De grandes flèches au sol distinguent ces box des autres, les "non-Covid".


    C’est une des grandes différences avec le pic de mars : cette fois, d’autres patients cohabitent avec les malades du coronavirus. "La vie normale a repris, donc on a les accidents de la route, les arrêts cardiaques, les opérations qui se terminent mal", énumère le Pr Velly.


    Il estime que l’augmentation du nombre de cas à Marseille est liée à "l’afflux de touristes cet été", mais aussi "à tous les rassemblements festifs". S’y ajoute, selon lui, "la difficulté d’accéder aux tests, notamment pour des personnes très âgées, qui ne peuvent pas faire la queue des heures".


    La grande inconnue est "la hauteur de cette deuxième vague", estime le Pr Velly. "Contrairement au mois de mars, on ne peut pas compter sur le confinement pour ralentir la progression". L’équipe envisage déjà, dans les jours à venir, de réserver le plateau de réanimation aux patients Covid, qui sont sur "des longues durées d’hospitalisation : 12 jours pour les ventilés, 21 jours pour les intubés".


    - "Il faut le brancher, vite !"
     


    Dans une des chambres, un patient présente un tableau préoccupant. "Son état s’aggrave, il dit qu’il est fatigué, il n’a plus de réserves", décrit un médecin. "On attend le plus possible pour intuber, mais là on n’a plus le choix", explique le Pr Velly.


    Deux soignants s’y attellent, équipés de casques reliés par de gros tuyaux à des filtres à particules. "Par rapport à mars, aujourd’hui, on est bien équipés, notamment pour ces procédures difficiles et très contaminantes", se félicite le Pr Velly, en brandissant un "vestige de la première vague" : une visière achetée dans un magasin de bricolage.


    Pendant l’intubation, la saturation en oxygène du sexagénaire chute soudainement. Le Pr Velly ordonne : "Il faut le brancher, vite, là !". La sonde est posée, le patient sauvé.


    Dans les couloirs aseptisés, le calme règne et les échanges se font à voix basse, malgré le stress et l’activité incessante. Pourtant certains visages sont tendus et des infirmières font part au professeur de leurs inquiétudes : le service manque déjà de personnel non-médical.


    La cadre de santé de l’hôpital, qui a demandé des renforts, admet : "Ce week-end, vous serez 10, alors qu’il faudrait être 14". Mais elle se veut rassurante : "On va se baser sur l’expérience vécue pour l’améliorer".


    Pour s’épargner, médecins et personnels non-médicaux vont tourner, une semaine sur deux en service Covid. "Sinon on ne tiendra pas sur la durée", souffle Adeline, aide-soignante. "En mars, c’était de l’abattage, on ne voyait pas le jour et on avait peur pour nous et nos familles", raconte-t-elle.


    Le Pr Velly, lui, met en garde ses équipes : "Évitez les mariages, les baptêmes, ne venez pas à l’hôpital sans masque, si on a des cas parmi le personnel, ça va devenir compliqué."


    https://fr.news.yahoo.com/covid-19-%C3%A0-marseille-lh%C3%B4pital-221354235.html


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 12 septembre 2020 09:24

      @BA

      Il est intéressant de parcourir les messages que vous avez postés qui sont tous de la même veine. Vous écrivez un scénario pour une série télévisée ? N’oubliez pas de mettre un peu de sentimentalité, par exemple une histoire d’amour entre le docteur Velly et l’infirmière, non ? 


    • Garibaldi2 12 septembre 2020 11:02

      @Qaspard Delanuit

      Il est intéressant de lire quelqu’un qui refuse le réel, d’autant plus que ni lui ni personne de sa famille n’est concerné par ce que décrit l’article donné en référence. Ce que j’espère, très sincèrement, c’est que vous ou l’un de vos proches sera confronté à la situation décrite dans l’article. Nous pourrons alors constater jusqu’où va votre humour si vous voulez bien nous faire part de cette amusante situation..


    • Duke77 Duke77 12 septembre 2020 20:30

      @Garibaldi2 Le sexagénaire décrit dans votre histoire n’aurait pas de détérioration de son état s’il était traité à l’hydroxychloroquine et Azythromicine avec complément de zinc. Seuls les gens de 80 voire 85 ans courent des risques quand ils ont choper la covid19 et qu’ils dont pris en charge à l’IHU de Raoult. Il serait intéressant de le préciser, non ?


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 13 septembre 2020 18:43

      @Garibaldi2

      "Il est intéressant de lire quelqu’un qui refuse le réel, d’autant plus que ni lui ni personne de sa famille n’est concerné par ce que décrit l’article donné en référence."


      Il est intéressant de lire quelqu’un qui prétend connaître le réel en général, et plus encore qui prétend être en mesure de décrire le réel des gens qu’il ne connaît pas.

      "Nous pourrons alors constater jusqu’où va votre humour si vous voulez bien nous faire part de cette amusante situation."

      Tout le monde ne livre pas forcément en pâture médiatique le sort de ses proches. Je m’accorde en revanche le droit d’exercer une activité critique, que ce soit par la raison ou par le rire, de tout récit et de tout spectacle en tant que tels. 


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 13 septembre 2020 21:37

      "... sur tout récit et sur tout spectacle..." serait plus correctement dit. 


    • Garibaldi2 14 septembre 2020 06:23

      @Duke77

      Relisez mes posts d’il y a qlq semaines pour que vous connaissiez mon opinion sur le traitement Raoult :

      https://www.agoravox.fr/commentaire5765305

      https://www.agoravox.fr/commentaire5765428

      https://www.agoravox.fr/commentaire5765308


    • Garibaldi2 14 septembre 2020 06:28

      @Qaspard Delanuit

      Vous avez tout à fait le doit de critiquer mais ce n’est pas ce que vous avez fait dans ce post. Vous vous moquiez, mais l’humour a ses limites : ’’Durafour ...’’ en est un fameux exemple.


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 14 septembre 2020 19:22

      @Garibaldi2

      "mais l’humour a ses limites"


      Je comprends ce que vous dites mais ces limites ne sont pas les mêmes pour tout le monde. 

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