Mâles en péril : La fertilité masculine menacée
"Les problèmes de l’appareil reproducteur masculin sont aujourd’hui potentiellement aussi graves que le réchauffement climatique." Féminisation de la nature d’un côté, diminution du nombre de spermatozoïdes chez l’homme de l’autre. Dans « Mâles en péril », le documentaire qu’ils ont réalisé, Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade livrent une enquête édi ?ante sur ces phénomènes inquiétants. Une véritable investigation scienti ?que qui met au jour de bien troublantes questions...
Depuis 50 ans, la production de spermatozoïdes dans l’espèce humaine a diminué en moyenne de 50 %. Pourquoi ?
Dans les pays occidentaux, le nombre de cancers du testicule ne cesse de croître. Au Danemark, on constate une hausse vertigineuse de 400 % en soixante ans. Pourquoi ?
Le nombre de malformations congénitales de l’appareil reproducteur masculin augmente également. Pourquoi ?
Des populations de poissons de certaines rivières se féminisent. De plus en plus de malformations sexuelles et de cas de stérilité sont observés chez les phoques, les oiseaux, les alligators, les grenouilles...Des études sur la faune montrent une dévirilisation croissante. Pourquoi ?
Féminisation de la nature d’un côté, diminution du nombre de spermatozoïdes chez l’homme de l’autre. Des événements bizarres et inquiétants entre lesquels personne, pendant longtemps, n’avait pensé ou osé établir un lien. Et si toutes ces observations avaient une origine commune ?
C’est l’hypothèse audacieuse de nombreux scienti ?ques tant aux États-Unis qu’en Europe. Ils sont persuadés que certains facteurs environnementaux sont responsables de ces pathologies et de ces malformations. Au banc des accusés, de nombreuses molécules mises sur le marché par l’industrie chimique : PCB, DDT, retardateurs de ?amme, phtalates, pesticides... Liste non exhaustive de composés chimiques qui agissent sur le système hormonal (on les désigne sous le terme un peu barbare de « perturbateurs endocriniens ») et qui provoqueraient ainsi une féminisation du monde... La gravité des faits rapportés impose que l’on s’y intéresse de très près car la fertilité, et donc l’avenir de l’humanité est en jeu... Si ces scienti ?ques ont raison, ce sont des pans entiers de notre mode de consommation qu’il faudra repenser. Un véritable dé ? face au puissant lobbying industriel, un débat qui se déplace sur le terrain politique.
Les Mâles en péril a été diffusé mardi 25 novembre 2008 à 21:00 sur Arte.
Le documentaire Mâles en péril a reçu le prix EUROPA 2008 dans la catégorie « Meilleur programme télévisé d’actualité » !
3 réactions
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Jean Lasson
22 décembre 2008 00:20
Très intéressant documentaire, très bien fait. Merci de l’avoir mis en ligne
La conclusion est qu’il est pratiquement impossible de se protéger contre l’exposition aux perturbateurs endocriniens, sauf par la législation. Et encore, les résultats obtenus avec des mélanges de molécules remettent en cause le principe de la dose acceptable. Que faire alors ?
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kalki
23 décembre 2008 11:04
Les citoyens (qu’ils soient consommateurs ou non) sont responsables de leurs actes et de leurs choix.
L’"état" ("démocratique représentatif") à toujours était influencé par des forces économique, qui n’ont pas la santé comme objectif
Les forces économiques n’auront jamais les personnes, les citoyens l’espèce humaine, les états, leurs santés, leurs bonheurs, leur libertés,et leurs longévité, comme objectifs.
Et là,
quand il est question de la santé sur le long terme, de mutation génétique grave de l’espèce vers des inconnus que l’on sait dangereux.quand il est question de ce qui peut causer des maladies grâves sur le long terme (et que l’état aveuglé par l’économie ne veut pas voir, ces causes de mort qu’il place pour "naturel"), il faut reconnaître que mourir de vieillesse n’existe pas, nous mourrons tous tués par notre environnement et ce qu’on y a subit de grès ou de force (nous et toute notre famille et tout nos ancêtres).
quand il est question de la mort, ET AUTREMENT dit du meurtre des êtres humains, par l’intermédiaire d’un environnement MALSAIN pour le profit économique (au niveau physiologique:cancer ..., ou psychologique:stress, dépression qui aura des conséquences physiologique)
Et quand un esprit conscient reconnait ces faits, et qu’il sait que l’on ne fera RIEN pour le protéger, c’est ALORS à lui de choisir sa vie ...et sa mort, pour lui et la santé de ses enfants et pour celle de l’espèce humaine.
Au niveau sanitaire, je n’ai pas assez de connaissance en chimie pour vous dire si il sera possible de traiter les eaux des grandes agglomérations (et à quels couts, nous y revoilà).
Le problème au niveau politique, c’est qu’ un politique doit mener des combats (et doit également combattre pour se défendre et défendre des acquits). MAIS CETTE FOIS CI, IL FAUDRAIT GAGNER UNE GUERRE. C’est tout le fonctionnement du système, toute notre vision de "notre vie" et les objectifs des êtres humains et du monde qui sont à revoir. Cette guerre ( non pas un combat) ne peut se gagner par les urnes (ou par cette "démocratie" de faux citoyens), ou par des sondages d’opinions publique (une opinion publique manipulé dans tous les sens, avec au final des "citoyens" qui ne savent pas ce qu’ils veulent, d’où la nécessité divulgué d’avoir des représentant pour savoir tout a la place du peuple), cela ne peut pas non plus se faire gagnant quelque combat et remuant l’opinion publique petit a petit. Le peuple n’a pas le pouvoir politique.
Le peuple peut décider d’avoir le pouvoir, sur sa vie.
Vive le miracle de la pétrochimie.
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kalki
21 janvier 2009 19:48
