Les inventeurs de maladies : de l’art conceptuel à la pharmacie
Une trouvaille juteuse de l'industrie pharmaco-chimique : inventer des concepts de maladies sans réalité afin d'écouler des produits toxiques présentés comme remèdes.
Cela fait quelques décennies que de grands princes de la nullité moderniste ont posé les principes l’art conceptuel, projet dont le but était d’atteindre la forme suprême de l’arnaque : commercialiser du vide ou pour le dire autrement spéculer sur la non-présence ou bien si l’on préfère vendre du rien. Vendre du rien, d’accord... mais pas pour rien. Car ce rien élevé au rang de valeur culturelle est vendu cher et même très cher ; ce rien permet de faire fortune en échange d’absolument rien ; ce rien autorise même parfois de recevoir des honneurs, des postes, des rentes et autres charges bien pourvues.
Le succès exemplaire et admirable de cette grandiose supercherie devait inspirer une des industries les plus florissante de notre planète : le complexe pharmaco-chimique. "Si des escrocs sans œuvre ni talent peuvent le faire, pourquoi pas nous, qui avons aussi de la merde creuse à faire avaler aux pigeons humains ?" s’écria un jour un chef de projet de développement.
Attendre que les gens tombent malades pour leur vendre des médicaments souvent inefficaces, ça ne rapporte pas assez. Il est bien plus malin d’inverser la logique : créer de fausses maladies en inventant des concepts pathologiques improbables et audacieux afin d’écouler des pilules faciles à produire. Evidemment, le "patient" ne pourra pas être guéri par ces faux médicaments ; mais comme il n’est pas vraiment malade, ça ne changera rien pour lui... excepté qu’il risquera finalement de tomber vraiment malade en avalant les molécules qui sont censées le guérir d’une maladie qui n’existait pas au départ ! Génial ! Car on pourra ainsi lui refiler d’autres médocs dont il ne pourra plus se passer. La pompe à fric est activée.
La pollution occasionnée par la fabrication de ces faux remèdes, les animaux torturés pour obtenir les autorisations permettant de les mettre sur le marché, ainsi que le pillage des sommes affectées aux assurances sociales et autres mutuelles, tout cela est vraiment peu de choses devant le but sublime de l’opération : permettre à une poignées de voleurs en col blanc d’empocher des sommes colossales grâce à cette arnaque planétaire dont le potentiel de développement est illimité.
Du grand art !
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