mercredi 11 mars 2009 - par kalki

Le Masculin : Les monologues du Penis




Question de société : Que signifie aujourd’hui être un homme ? Une douzaine de mâles témoignent de leur difficulté à s’inventer une nouvelle place. Pour qu’il y ai communication dans les 2 sens, il faut laisser une chance de parler, et écouter.
Présentation :
Fini les modèles masculins façon John Wayne ou Elvis Presley ; aujourd’hui, les icônes sont androgynes. Les hommes sont d’autant plus perdus qu’ils sont d’accord avec les revendications féministes. Pour comprendre les tracas de la masculinité moderne, les réalisateurs ont écouté une douzaine d’hommes de 29 à 53 ans, issus de tous milieux et de toutes origines : un bûcheron, un ultrabranché, un chauffeur de taxi... À partir de leurs récits, ils ont retracé les différentes étapes de la vie d’un homme : sa construction en référence à un modèle, la naissance du désir, le sexe, la vie à deux, la paternité, la séparation...
Où il apparaît que les hommes ont aujourd’hui du mal à définir leur masculinité et à être fiers de ce qu’ils sont. Objets de toutes les critiques, on les trouve toujours soit trop durs, soit trop mous ! Tiraillés entre l’injonction de s’adoucir et la tentation de se durcir, ils doivent se réinventer pour retrouver la sérénité. Après la guerre des sexes, une nouvelle aventure commence.

Les monologues du pénis (France, 2008, 45mn) ARTE F Réalisateur : Laurent Fléchaire, François Bordes Stéréo 16 / 9


14 réactions

  • wings (---.---.175.151) 11 mars 2009 12:59

    Le prétendu problème de masculinité n’est-il tout simplement pas lié à la médiatisation à l’extrême de ce sujet ?! À force de parler de masculinité et de féminité, le doute s’installe dans les têtes des plus imperméables à des théories qui font les choux gras des magazines qui aiment présenter des sujets de société. Pour le reste, je suis convaincu que la majorité des hommes vivent très bien leur statut et ne perdent pas leur temps avec ces questions futiles...

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    • kalki kalki 11 mars 2009 13:21

      Pour être pour la féminité, il faut etre pour la masculinité.

      C’est indisociable, il est hors de question de séparé le masculin et le féminin de l’humanité, mais il ne faut pas non plus annihiler les diffèrences, et parfois créer des "Canons" idéologique (l’homme doit etre male, macho, avoir une distance avec les enfants, la femme doit etre ouverte communicative, serviable, sexy blonde) Et ca on peut le critiquer.

      Si on veut l’égalité, il faut respecter l’autre, et cela vaut dans les deux sens.

      A t’on le droit d’interdire a l’autre le droit de parler ? communiquer ses émotions ?

      C’est la base ?

      Pouvez vous contredire ces postulats de base ?

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    • wings (---.---.175.151) 11 mars 2009 14:24

      Apparemment, la majorité des hommes témoignant dans ce reportage sont des personnes qui ont connu une séparation ou un divorce. Pas facile dans ces conditions de ne pas garder quelques amers souvenirs de la personne du sexe opposé.

      D’ailleurs (si j’ai bien compris), plusieurs hommes apparaissant dans ce documentaire font partie d’une sorte de club de rencontre pour hommes. Cela prouve leur malaise ; mais sont-il seulement représentatifs de la gent masculine ou ne servent-ils qu’à renforcer un phénomène que l’on aime à porter sur le devant de la scène médiatique (un sujet qui fait vendre) ??

      Ainsi, si je peut concevoir que le problème peut exister, il est certainement moins profond que ce que l’on veut nous faire croire.

      Moi aussi j’ai un conseil à vous donner : cessez de vous prendre la tête avec la prétendue place de l’homme dans la société. Soyez vous-mêmes !

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    • kalki kalki 11 mars 2009 15:25

      Vous refuser un peu que les hommes parle, et parle d’eux meme ?

      Biensur un individu ou un groupe ne représente pas l’entiere population mais ces individu et groupes existes.

      Et le fond du message a faire passer reste valide.

      J’entend dire :

      La libération de la femme, des émissions des bouquins de femme pour femme, ok.

      La libération de l’homme, et j’entend dire ’faut pas pousser le bouchon trop loin’.

      On vaut pas mieux que ceux ou celles que l’on critique, si on donne pas le droit et la place que l’on veut avoir, à l’autre.

      "Moi aussi j’ai un conseil à vous donner : cessez de vous prendre la tête avec la prétendue place de l’homme dans la société. Soyez vous-mêmes !"

      Oui soyons nous meme et parlons en.

      Je ne pense pas vous réfutiez qu’il puisse y avoir des désordres causé par la vision de l’homme (meme si on a fait des progrès) envers la femme et ce qu’il considère comme sa personnalité et inversement, la vision de la femme envers l’homme et ce qu’elle considère comme "sa personnalité" (faussement).

      Des cas individuels mais qui pourrait bien représenter un courant important dans la société.

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  • Elle (---.---.129.192) 11 mars 2009 16:32

    Peut-être qu’il y a une médiatisation du sujet, n’empêche que dans les sociétés dites païennes, les modèles sont/étaient beaucoup plus clairs qu’ils ne le sont dans notre société.

    Je crois qu’un homme a besoin d’arriver dans l’âge adulte accompagné par un homme qui puisse lui servir de modèle, tout comme une fille a besoin d’être accueilli par les femmes quand elle est (physiquement) en âge de porter un enfant. Traverser ces moments dans lesquels on grandit sans repaires, sans être accueilli dans le monde adulte par la personne adéquate, peut poser d’énormes soucis d’identité.

    Ce n’est qu’en ayant l’ego bien placé qu’on puisse rentrer en relation avec autrui. Quand personne ne vous a aidé quand vous étiez plus jeunes, il est normal de se réunir avec d’autres pour chercher qui vous êtes. Cela existe chez les femmes (car nous avons naturellement tendance à le faire)et pourquoi pas chez les hommes ? Bien qu’ils aient un autre mode de fonctionnement, partir entre hommes à la chasse est depuis l’aube du temps un moyen de positionner son ego. Si dans les temps modernes, ça se traduit en cercles de parole dans la montage, pourquoi pas ?

    Après tout, ce reportage ne fait que poser un regard bienveillant sur ces hommes qui cherchent et il faut le prendre en tant que tel.

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    • faxtronic (---.---.127.45) 11 mars 2009 16:52

      Mais les hommes le font aussi. D apres toi, ils vont au foot le dimanche juste pour taper dans un ballon, ils vont au bar juste pour boire, ils partent a la chasse (a la campagne) juste pour tirer. Les hommes et les femmes ont toujours les reflexes ancestraux. C est ainsi.

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    • Elle (---.---.129.192) 11 mars 2009 17:02

      Je suis tout à fait d’accord.

      Mais vous serez d’accord avec moi que jadis, participer à ce genre d’activités, c’était de père en fils, alors que maintenant, les hommes doivent souvent se démerder, non ?

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    • kalki kalki 11 mars 2009 17:16

      Et ils ne parlent pas de leurs émotions, de leur intériorité et finalement il ne se connaissent pas ou se mystifient.

      Si le ’corps’ est un tabou pour la femme L’émotionnel est un tabou pour l’homme.

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    • kalki kalki 11 mars 2009 17:27

      "le sexe (la libido au sens freudien peut etre meme) il y a ceux qui en parlent et ... ceux qui le fond"

      trop simple dualité qui ne vaut pas pour l’amour, les sentiements,le psychisme, le rapport à la réalité, le ressenti, qui sont pourtant là aussi chez les hommes.

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    • faxtronic (---.---.127.45) 11 mars 2009 17:32

      Je ne sais pas si l emotionnel ou le corps est tabou pour l un ou l autre sexe. C en est pas un tabou.

      La perception de l emotion est surement plus confuse pour l homme que pour la femme. Quand je discute avec mon amie, je suis etonne de sa facon de dissequer les emotions et les perceptions, alors que moi je m en fous des microvariations emotionnelles, je les percois meme pas. Mais l emotion tabou pour les hommes, je ne crois particulierement.

      En ce qui concerne les relations hommes-hommes, elles sont fortes, mais differentes. Et le pere est toujours avec le fils, pas plus ni moins qu avant. Evidemment ils parlent de choses differentes, souvent de bricolages ou de trucs, rarement d emotions, mais cela arrive aussi. Moi je sais que pour faire plaisir a ma mere je vais lui raconter ma vie, alors que pour faire pliaisr a mon pere, je vais avec lui en silence aller couper du bois dans notre foret et faire un feu. Mais l intensite emotionnelle de partir avec mon pere dans les bois est plus intense que lorsque je parle avec ma mere. Et pis on parle de trucs pratiques. J aime pas trop quand il me dit qu il aimerait des petits enfants, cela me stresse en fait. Mais j adore bricoler avec lui. Je discute pas politique. Il est d extreme gauche et moi liberal, comme mon frere. Donc pas de polique a la maison.

      Avec les potes, c est encore different. On rigole bien, mais on est pas intime.

      Tu sais, les relations hommes-femmes sont des jeux de roles, On s apprivoise l un l autre, mais on est foncierement differents. Les femmes et les hommes ont une differente demarche emotionnelles differente et c est unverselles (mais pas generalise, il peut y avoir des hommes piplettes) Et j aime beaucoup quand ma belle soeur vient dans les bois avec nous pour couper du bois. qu elle fait tres bien et en silence en plus. Je l aime particulierement pendant ces moments la.

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    • kalki kalki 11 mars 2009 18:05

      Je ne critiquerais pas certain de mes congénères pour etre de vrai con macho qui n’y comprennent rien, il y en a.

      Les problèmes de cette intériorité émotionnelle pourssé a bout :, déni, violence et autodestruction (je ne fais pas la liste, cela prend d’autre forme chez les femmes plus encleinte à l’automutilation)

      Alors qu’il suffit de parler, certain payent pour allez voir un docteur et pour parler afin de se faire écouter, sans jugement.

      Idillique ? Mieu vaut prévenir que guérir, Oui soyons nous meme et parlons en.

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  • (---.---.227.83) 11 mars 2009 17:17

    Rimes riches à l’oeil

    L’homme insulté‚ qui se retient Est, à coup sûr, doux et patient. Par contre, l’homme à l’humeur aigre Gifle celui qui le dénigre. Moi, je n’agis qu’à bon escient : Mais, gare aux fâcheux qui me scient ! Qu’ils soient de Château-l’Abbaye Ou nés à Saint-Germain-en-Laye, Je les rejoins d’où qu’ils émanent, Car mon courroux est permanent. Ces gens qui se croient des Shakespeares Ou rois des îles Baléares ! Qui, tels des condors, se soulèvent ! Mieux vaut le moindre engoulevent. Par le diable, sans être un aigle, Je vois clair et ne suis pas bigle. Fi des idiots qui balbutient ! Gloire au savant qui m’entretient !

    Alphonse ALLAIS (1854-1905)

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  • sqq (---.---.36.173) 11 mars 2009 18:52

    Quelle bande de chochottes !!

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    • kalki kalki 11 mars 2009 19:12

      Merci de nous faire partager ton cas, il illustre bien mes propos.

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