samedi 15 septembre 2018 - par Celine

Glyphosate : Hugo Clément rencontre Théo, 11 ans, victime de graves malformations

Théo, 11 ans, souffre de graves malformations et se bat depuis sa naissance pour pouvoir respirer. Sa mère a été exposée sans le savoir au Glyphosate pendant sa grossesse. Elle raconte à Hugo Clément et Clément Brelet son combat judiciaire contre Monsanto.

L'interdiction du glyphosate ne sera pas inscrite dans la loi. C'est ce qu'ont décidé les députés dans la nuit de vendredi 14 à samedi 15 septembre. Au terme d'un long débat en nouvelle lecture du projet de loi sur l'agriculture et l'alimentation, les députés ont rejeté au petit matin l'ensemble des amendements visant à graver dans le texte l'engagement présidentiel d'interdire l'herbicide controversé "au plus tard dans trois ans".



8 réactions


  • Sutter Kane Sutter Kane 15 septembre 2018 18:59

    A lire : ce fil sur Twitter avec des vulgarisateurs scientifiques complètement dépités de voir l’émotion l’emporter sur la raison dans cette affaire de Glyphosate.


    • sls0 sls0 16 septembre 2018 20:07

      @Sutter Kane
      J’ai regardé le fil twitter, c’est des effets cancérigène du glyphosate qu’ils parlent. Si on me dit que le glyphosate n’est pas cancérigène avec leurs arguments et surtout avec un échantillon de 25.000 personnes sur 25 ans, je dis ok.

      La vidéo ça parle de malformations dues à une exposition de la mère qui n’est pas le sujet du twitt.

      Je suis allé voir coté malformations de l’oesophage, là le son de cloche est différent.

      Je ne suis pas pour le rondup, sur le continent américain on le suit à la trace avec les malformations des nouveaux nés. Mais coté cancérigène il est prouvé qu’il n’a pas d’impact.

      A Hawai où il y a des centres d’essais et champs Monsanto il ont voté une loi pour encadrer son emploi, au niveau fédéral ils ont fait sauter la loi. Monsanto a du poids.

      On emploie toujours de l’émotionnel pour faire passer en force une idée. Cette vidéo joue sur l’émotionnel donc je suis contre malgré qu’il y a probabilité de cause à effet.

      Je verrai une femme enceinte jouer avec du glyphosate, je la traiterai de conne et je lui dirai qu’elle ne vienne pas se plaindre plus tard de sa conduite à risque. Je serai le premier à défendre la femme enceinte exposée sans son accord.


    • La mouche du coche 17 septembre 2018 14:11

      Les mecs étaient tous fiers de veauter pour ce président contre la haaiiiiiine, et viennent maintenant pleurer leur mère qu’il n’est pas gentil, c’est assez drôle. J’aime beaucoup les mougeons, il me font rire. smiley


    • Maetha 17 septembre 2018 16:10

      @sls0 : Les effets du glyphosate (+ adjuvants) sont maintenant assez bien définis : nous avons bientôt 50 ans de recul et une expérience en direct : ce qu’il s’est passé en Argentine ou autour de nous.

       Il y a l’effet direct du produit lié a son contact au moment de la pulvérisation. Longtemps faite sans aucune précaution puisque Monsanto affirmait qu’il n’y avait aucun risque (pulvérisation par avions ou par engins géants sans tenir compte de la population locale, souvent récemment dépossédée de ses terres mais vivant sur place), ou bien le cas de ce jardinier qui a fait l’objet d’un jugement récent en sa faveur à San Francisco (maladie cutanée + lymphome) : Monsanto a été condamnée pour ne pas avoir assez averti les utilisateurs de la dangerosité du produit alors qu’ils avaient tout à fait conscience de celle-ci ("Monsanto papers").

       Ce procès est très important : l’état de Californie à reconnu l’effet cancérogène du Round’up. Ce n’est pas un hasard si ce procès ait eut lieu là et que ce jugement soit allé dans ce sens. Il faut s’attendre à une procédure en appel, connaissant les enjeux il faut s’y attendre, mais cela ne marchera pas : il y a bien eu tromperie criminelle. Le passif est lourd, de nombreux cas comme celui-là sont en cours d’instruction. Ce procès gagné fera jurisprudence.

       Il y a les effets à faible dose et à long terme par l’alimentation, mise en évidence par l’équipe de Séralini et qui sont maintenant bien définis aussi. Mais là c’est une autre affaire : il y a un barrage des instances de décision européennes qui brouillent les pistes : deux expériences ont été faites récemment, sur le long terme : plus de 90 jours, mais avec des protocoles assez différents : race de rat différente (donc pas celle utilisée par Monsanto et Séralini. Moins réactive sur le plan de la sensibilité aux cancers ou aux tumeurs non cancéreuses d’origine hormonale). Résultat : c’est reparti pour un tour, "on" va nous démontrer par a + b que le glyphosate c’est très bien, que cela ne coûte pas cher, que l’on ne peut pas s’en passer, etc, et on en prendra pour vingt ans de plus.

       On en veut pas ! c’est pourtant clair, non ?

       Ils ne veulent pas le savoir => seule solution efficace : le boycott par la filière bio.


    • Decobrus 21 janvier 2019 16:08

      @Zatara
      Banco, si toi tu bois cul-sec un verre de sulfate de cuivre (massivement utilisé en bio) ! Ou de sel, ou de cyanure (c’est naturel, il y en a dans plein d’aliments), ou de mercure, etc..


  • louis 15 septembre 2018 19:04

    Que peut attendre de godillots qui sont la par le fait du prince,puisqu’ il les a choisis en fonction de leur aptitude a obéir sans poser de questions, il ne doivent faire que de la représentation , comme le font des figurants , qui en plus coûtent très cher .

    quand ils votent , ils sont loin de le faire en leur âme et conscience, ils ne sont que des parjures pour ceux qui les ont élus .


  • Qirotatif Qirotatif 16 septembre 2018 22:03

    Ca va paraître monstrueux mais tant pis... l’inconséquence du quotidien est horripilante. Utiliser des désherbants qui empoisonnent nos sols et engraissent les transnats par flemme alors qu’il y a des alternatives naturelles, ça donne envie d’être odieux. Ca fait des années que les dommages causés par toutes sortes de pesticides sont connus ou a minima fortement suspectés mais les gens continuent, inlassablement. On les voit remplir leurs caddies et pulvériser leurs saloperies. Ca regarde la télé pourtant, ça les voit les reportages sur la merdasse de Monsanto et consorts... mais rien à faire. smiley


  • vilayat vilayat 25 septembre 2018 16:34

    C’est contre les ministres de la santé qu’il faut porter plainte,pour empoisonnement


Réagir