vendredi 23 juin 2017 - par Donatien

Enquête médicale : Kuru, la maladie des Papous cannibales

Au milieu du 20e siècle, la médecine a commencé à s'intéresser à une nouvelle maladie découverte en Papouasie-Nouvelle-Guinée dans une tribu aborigène anthropophage : le kuru. Entre 1950 et 1965, cette maladie dégénérative du système nerveux a emporté quelque 2500 membres de cette tribu, essentiellement des femmes et des enfants.

 

 

La cause de cette épidémie ? Les rites anthropophagiques mortuaires de la tribu, qui conduisaient les femmes et les enfants à consommer le cerveau des défunts et le système nerveux central. Or, tout comme la maladie de Creutzfeldt-Jakob ou la tremblante du mouton, le kuru est une encéphalopathie spongiforme transmissible. Un type de maladie provoqué par l'accumulation d'une protéine prion incorrectement repliée et transmissible par consommation d'organes contaminés. Au fur et à mesure de leur accumulation, ces prions vont littéralement ramollir le cerveau jusqu'à le rendre spongieux ; la maladie entraîne des troubles neurologiques graves (coordination des mouvements, troubles visuels, crises d'épilepsie, secousses musculaires). En langage Fore - utilisé par la tribu concernée -, "kuru" signifie d'ailleurs "trembler de peur". En 1950 toutefois, cette pratique a été interdite et la maladie s'est peu à peu raréfiée (Sciences & Avenir).



4 réactions


  • cathy cathy 23 juin 2017 12:52

    Comment cette maladie a t’elle pu se retrouver en Angleterre ?


  • Banane201 24 juin 2017 17:20
    Ben... 

    Knampik vivais tranquillement dans son village en pleine Amazonie, a 200km de la première route, et a donc traditionnellement mangé le cerveau de certains défunts de sa famille.

    Attiré par l’agitation de la mégalopole tentaculaire balylonienne comme un moucheron par une bougie, a 19 ans quitte sa tribu de tarés pour rejoindre le prolétariat. 

    Lassé de l’esclavage au brésil, il se paye un passeur vers l’Angleterre en espérant y trouver une vie meilleur. Mais son cerveau commence a être gravement atteint.

    Mais la vie est dure en Angleterre avec le cerveau en bouillis et une tronche de naqul, popularisé par le cinéma comme celle des incas/mayas.

    Knampik vole et se fait choper par la mafia. Il ne parle pas un mot d’anglais, il le tabassent avec des barres en fer et splatch du cerveau contaminé dans les yeux.

    Ensuite il filent le corps a un porc, comme dans snatch, et quelques temps aprés le cochon aux prions est vendu a la grande distribution pour faire des lasagnes.

    Voila.


  • Giordano-Bruno 25 juin 2017 10:06

    La vidéo m’a convaincu. C’est décidé. J’arrête l’anthropophagie.


  • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 26 juin 2017 23:38

    Voilà un style de vie traditionnel qui ne donne vraiment pas envie.  smiley


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