FR - L’Église occupée par des forces ennemies
Conférence de Florian Rouanet donnée le 26 avril 2014 sur "L’Église occupée par des forces ennemies" en la chapelle Saint-Martin-des-Gaulles :
Sommaire de la vidéo :
Libéralisme, modernisme, Protestantisme, Franc-Maçonnerie, Judaïsme, manque de réaction, Révolution de 1789, abbés dévoyés, Démocratie-chrétienne, Lamennais, actions des différents Papes, Catholicisme social et principe corporatif, l’Action française, la Sapinière, gnose, sédévacantisme, Concile Vatican II, oecuménisme, prière et devoir d’État, serment antimoderniste, Civitas, Notre Seigneur, Tradition, théologie, cléricalisme, Mgr. Lefebvre, Fsspx (libéralisation ou Tradition ?), solutions (fiches, groupes, dialogues, formation et informations)...
Sites liés :
http://delire-des-livres.over-blog.fr/
http://www.association-catholiques93.fr/
10 réactions
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eQzez 30 avril 2014 11:29
https://www.youtube.com/watch?v=XSuBwJ4xuns  ;
http://www.lelibrepenseur.org/2014/04/26/mgr-lefebvre-leglise-est-occupee-par-une-loge-maconnique/
Mgr LEFEBVRE : l’Église est occupée par une loge maçonniqueL’allocution de Monseigneur Lefebvre, Père fondateur de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X en réaction à l’apostasie de Vatican II à 3 min 28 : « L’Église est occupée par cette contre-église que nous connaissons bien, et que les Papes connaissent parfaitement et que les Papes ont condamnés tout au long des siècles, depuis maintenant bientôt 4 siècles. L’Église ne cesse de condamner cette contre-église qui est née avec le protestantisme, surtout, qui s’est développé avec le protestantisme et qui est à l’origine de toutes les erreurs modernes… libéralisme, socialisme, communisme, modernisme, si..onisme… Nous en mourrons !… tout ce programme a été élaboré dans les loges maçonniques… maintenant on s’aperçoit… qu’il y a tout simplement une loge maçonnique au Vatican…quand on se trouve devant un Cardinal… on se trouve devant un franc-maçon ! Obéissance à l’Église, oui ! obéissance à la franc-maçonnerie ? NON !!! » -
calem 30 avril 2014 15:52
L’église a fait partit de l’état tout le temps de la royauté en France. Il lui était difficile d’admettre de s’en séparer. Après 1789 il fallait qu’elle coupe les ponts.
Il cite De Gaule comme successeur de la modernité Catholique :Général de Gaule :"le concile de Vatican II est l’évènement le plus important du siècle, car on ne change pas la prière d’un milliard d’hommes sans toucher à l’équilibre de toute la planète"Depuis Vatican II nous ne prions plus pour l’âme mais pour l’homme.D’ailleurs, il vante le pape François pour une phrase contre la franc-maçonnerie mais comme Paul VI, comme Jean-Paul II, il ne parle qu’au non des droits de l’homme. Temps scander en occident pour faire la guerre.Le pape François est très progressiste et il le cite comme un homme bien ?Il n’y a eut que Benoit XVI qui est revenu sur une ligne un peu plus conformiste : on ne l’a pas laissé finir son mandat.Son analyse est assez juste mais il faudrait qu’il lise d’autres auteurs pour se faire vraiment une idée.-
ffi 1er mai 2014 09:11
Il y avait cependant une certaine indépendance entre les deux.
Les premiers états généraux, qui regroupaient les représentants des 3 types de fiefs existants (nobiliaire, ecclésiastique, bourgeois (communes)), sont directement issus d’un désaccord entre Philippe-le Bel et le Pape sur la suprématie entre pouvoir spirituel et temporel (Bulle Ausculta fili) : Philippe-le Bel escomptait nommer les évêques, et autres gens d’église, ce que le Pape n’acceptait pas (Il y eut le même genre de querelle dans le Saint-Empire Germanique auparavant sous Frédéric Barberousse cf querelle des investitures). Ce conflit entre Philippe-le-Bel et le Pape aboutit à la Papauté d’Avignon.
On peut dire que le pouvoir temporel a alors pris le contrôle du pouvoir spirituel au plan national en France. Toute Bulle papale devait être avalisée par les Parlements, et tout le XVIIIème siècle est émaillé de conflits entre le Parlement de Paris et le Pape (au sujet du jansénisme notamment). Les juges ne cessèrent pas de vouloir s’immiscer dans les affaires de foi.
Pour illustrer cette mainmise de l’État sur l’Église, je citerais le duc de Noailles qui fut nommé Archevêque de Paris par Louis XIV grâce à ses relation avec Mme de Maintenon. On peut s’interroger sur la qualité du jugement de nos Rois en matière de foi et sur les conséquences qu’ont pu avoir diverses nominations à des postes clés.
Par la suite, la suprématie du pouvoir temporel sur le pouvoir spirituel n’a jamais cessé de croître. Aujourd’hui encore, tout évêque nommé par l’église doit être préalablement avalisé par la République.Il faut bien comprendre la structuration territoriale de la France à l’époque pré-révolutionnaire. L’administration et la justice y prenaient 3 formes :
- Dirigée par un noble (qui éventuellement déléguait à un Parlement) sur les territoires nobiliaires (duché, comté,..etc)
- Dirigée par un ecclésiastique sur le territoire des Abbayes.
- Dirigés par des gens élus sur les communes.
Chaque rôle administratif et de justice impliquait des rentes (des prébendes, des impôts) pour être mené à bien (salaire des juges, des gardiens de prison,..etc). Le contrôle par le Roi de la nomination des ecclésiastiques lui permettait de contrôler en sous-main les territoires gouvernés par l’église.
Sur de nombreuses zones urbaines, les territoires dirigés par l’Église et ceux dirigés par les communes s’imbriquaient. L’essor du Protestantisme s’explique en grande partie (c’est mon opinion basée sur l’histoire de ma commune) par une concurrence entre les juridictions communales et ecclésiastiques : évincer les juridictions ecclésiastiques permettait aux communes d’étendre leurs prérogatives et donc aux oligarchies communales de gagner en pouvoir. Le protestantisme s’est donc d’abord étendu dans les villes, et en premier lieu chez les juristes qui formaient généralement ces oligarchie communales.
C’est si vrai que le bras armé de la Révolution fut la garde nationale, et celle-ci n’était autre à l’origine que la milice de la commune de Paris. Elle absorba ensuite les autres milices communales. La milice de la commune de Paris mis en échec les troupes royales. La Révolution créa ensuite des communes partout, ce qui est une autre illustration de ces explications.
De fait, les principaux acteurs de la Révolution furent les membres des oligarchies communales, les bourgeois comme dirait Marx, sauf que Marx se trompe puisqu’en France ces oligarchies étaient très rarement composées de marchands, mais plus sûrement de juristes, d’avocats, ou de notaires... autrement dit, des gens liés à l’administration et à la bureaucratie de l’État. Cet état de fait n’a d’ailleurs pas changé depuis : les politiciens sont à une écrasante majorité des gens de l’administration.
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Allexandre 30 avril 2014 18:49
Quel soporiphique. Et quelle objectivité !!!! Par ailleurs, Richelieu meurt en 1642 et la Fronde commence en 1648. Revoyez votre histoire jeune homme et faites vous nettoyer votre cerveau pollué par un intégrisme effrayant. Votre conférence est inintéressante si ce n’est pour les fanatiques catholiques infantilisés à outrance.
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Florian 1er mai 2014 16:02
Je sais ce que je suis et ce que je défend, l’objectivité n’a rien à voir la dedans elle n’existe que dans les faux esprits, les médias et chez les démocrates (alors que chaque parti politique défend son intérêt particulier ce qui est par essence "anti objectif"). Je dis cela car je sais très bien d’où vous reprenez l’expression de "l’objectivité" !Pas d’objectivité en politique : "la vie consiste à prendre parti hardiment" disait le Maréchal.Je parle de question sérieuse, des affaires à venir de l’Église, que cela ne vous intéresse pas d’accord, mais nul infantilisme ou enfantillage, je vous prie.Intègre, mais pas "intégriste". Vous voyez bien que vous êtes peu "objectif" vous aussi !Par "la Fronde" j’entendais les premières réaction contre les protestants, la Fronde fait suite avec Mazarin... -
Avlula 4 mai 2014 21:15
et chez les démocrates (alors que chaque parti politique défend son intérêt particulier ce qui est par essence "anti objectif")
Je suis démocrate, donc anti-partis politiques et anti-professionnalisation de la politique. La démocratie n’est pas la défense d’intérêts particuliers (ça c’est le rôle du lobbyisme) mais de l’intérêt général (qu’on doit rechercher).
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crab2011 2 mai 2014 08:34
Vox populi, vox Dei
En ce joli Mois de Mai, suivant sa belle nature Démocrite rit à gorge déployée : selon des sources bien informées un parlementaire de droite et une parlementaire [ de gauche* ( * ou écologiste ) ], avec un bel ensemble, voulaient lui faire croire que dans les écoles confessionnelles on apprend aux enfants non ’’ quoi penser ’’ mais à ’’ comment penser ’’
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