"une opération de communication orchestrée depuis Bercy et monsieur Moscovici"
Fabrice Arfi est journaliste à Médiapart, ce cyber-journal d'investigation qui a révélé l'affaire Cahuzac en dépit de l'indifférence voir de l'amateurisme des médias "mainstream" de la métropole. Le sérieux de l'enquête diligenté en Suisse aura précipité le dénouement du premier maillon de cette pitoyable affaire d'Etat.
Selon Fabrice Arfi, invité de RMC, le ministre de l’économie aurait couvert son homologue pour tenter d’étouffer l’avancée des investigations. Un réflexe de caste, un procédé naturel chez les oligarques. Il n’y aurait rien de surprenant à celà. L’ éthique est le cadet de leurs soucis, l’intérêt commun ? Ils s’en balancent.
L’interview :
Jean-Jacques Bourdin : Quelle est la responsabilité selon vous de Pierre Moscovici, Fabrice Arfi ?
Fabrice Arfi : " Elle est considérable par ce que Pierre Moscovici avec Jérôme Cahuzac ont utilisé les moyens de l’Etat à des fins personnelles pour tenter de blanchir un copain, alors que la justice enquêtait déjà (Jérôme Cahuzac – ndlr). Ça, c’est Pierre Moscovici lui-même qui l’a reconnu au micro d’une autre radio sur France Inter le 7 février quand il dit : " Oui j’ai demandé à l’administration fiscale et la réponse des Suisses me permet de dire que je n’ai pas de doute et que ce doute que je n’avais pas n’est pas ébranlé". Le mensonge a donc été possible grâce à une opération de communication orchestrée depuis Bercy et monsieur Moscovici pour tenter de blanchir Jérôme Cahuzac en sollicitant l’entraide administrative avec les Suisses dont on n’a jamais vu la couleur de la réponse ".
Jean-Jacques Bourdin : "Oui, c’est vrai"
Fabrice Arfi : " les questions de cette entraide administrative ont été posées n’importe comment. Tout a été fait pour qu’il n’y ait pas de réponse claire .Et on nous a fait croire ...., rappelez-vous cette Une d’un hebdomadaire : Les suisses blanchissent Jérôme Cahuzac. " [.............]
19 réactions
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franor
4 avril 2013 11:03
Très bonne affaire, enfin nous avons au moins un journaliste d’investigation.
N’oublions pas que le début de leur enquête part du moment ou le jour de sa prise de fonction le brave Jérome demande à un ami prof de fac de faire un rapport bidon comme quoi Eric son prédécesseur avait le droit de vendre l’"hippodrome de Compiègne. Bref ils essayaient de se blanchir l’un l’autre. De plus les révélations de ce journaliste me laissent perplexe.-
lord volde
5 avril 2013 02:10
Les investigations journalistiques s’arrêtent là où les vrais questions qui fâchent se posent, autrement dit, on peut livrer en pâture quelques ordures de peu d’envergures dés-lors que les vraies affaires qui impactent sérieusement et gravement la vie des gens ordinaires ne souffrent d’aucun éventement. L’affaire Cahuzac, qui du reste, est toujours en libre de tous ses mouvements alors qu’un simple gugusse aurait été envoyé entre quatre murs défraîchis pour une petite entorse à la loi qui n’aurait lésé qu’un quidam, je m’en tape le coquillard, et ce, pour diverses raisons qui, dans la hiérarchie des actes insoutenables, me conduisent à relativiser le tohu-bohu qui entrelace les valses médiatiques gravitant autour de cette affaire de fraude fiscale.
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lord volde
5 avril 2013 03:22
Edwy Plénel et Jean Marie Colombany (young Leader de la FAF) ont collaboré ensemble pour détruire le meilleur journal de France que fut "Le Monde" et qui avait été fondé par un proche du général de Gaulle (Hubert Beuve-Merry) dont il était l’inspirateur. Après avoir rempli leur mission de retournement (sabordement) du célèbre quotidien pour lequel ils collaboraient en bonne entente et se partageant les tâches de direction et de gestion
(Le Monde a été transformé de l’intérieur - journalistes d’obédience atlantiste - et de l’extérieur - nouvelles personnalités du Directoire sous la Présidence du félon plagiaire Alain Minc - pour coller aux influences atlantistes, donc proEtatsuUnis, ils ont créé ensuite chacun de leur côté un journal d’informations numériques (Médiapart pour l’un, Slate.fr pour l’autre) sachant, d’une part, que la web allait supplanter tôt ou tard le journal papier et, d’autre part, que l’audience qu’ils attendraient dépasserait au fil du temps les pronostics les plus optimistes, étant entendu que l’univers de la Web est le monde global. Ces deux journalistes exercent leur profession de foi de manière complémentaire et pour le compte du gouvernement profond US qui par ailleurs dirige en toute exclusivité et directement la CIA qui a priorité sur toutes les autres institutions fédérales.
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Nora Inu
4 avril 2013 11:34
Une nouvelle affaire Dreyfus !!! ( Hervé , gestionnaire de fortunes )
Voilà qui va en réjouir plus d’un ici ...
Je vois déjà les commentaires ...
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Aiezoa
4 avril 2013 13:40
@ Nora Inu "Une nouvelle affaire Dreyfus !!! " tu dois admettre que le hasard est facétieux
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davideduardo
4 avril 2013 20:48
plus que l affaire dreyfuss, ca me rappelle l affaire stavinsky et les multiples arnaque du cartel des gauches qui a poussé le peuple a manifester en 1934.
La "gauche" s est racheté une virginité en 1936 avec le front populaire et ses tes bonnes réformes sociales, mais on oublie ce qu elle était quelques années avant : un repere de crapules qui profitaient de la crise économique pour leurs enrichissement personnel. -
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toug
4 avril 2013 22:44
Grosse quenelle épaulé aux tartuffes soraliens : Philippe Péninque le mec qui a ouvert le compte ubs de Cahuzac outre le fait d’être une ancienne merde du gud ( avec les néolibéraux madelin, Devejdan ect..) et un ami de Marine Lepen a à son CV le titre de Co-Fondateur aux côtés d’Alain Soral du mouvement Egalité et Réconciliation. pouhahahahaha...
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lord volde
5 avril 2013 02:19
Cahuzac est membre du grand orient de France à la même enseigne que JL Mélenchon. Ce sont des frères d’arme qui dansent et roucoulent ensemble après la bernique faite au peuple de France.
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toug
5 avril 2013 08:06
Sinon belle tentative de diversion avec tes méchants franc macon. Les franc mac du FN ils sont clean sinon ? Mélenchon et les franc mac du FN sont aussi "des frères d’arme qui dansent et roucoulent ensemble après la bernique faite au peuple de France." (sic ) ? hahaha. Tartuffe.
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lord volde
5 avril 2013 12:27
Le constat de l’appartenance maçonnique des compères-loriots qui font mumuse sur les plateaux TV n’est en aucun cas une manière d’approuver les membres FM qui ont infiltré les partis politiques, de droite, de gauche, de fausse gauche, et de tout ce qui répond à une idée de clivage politique. Les FM du FN ne valent pas mieux que ceux que j’ai nommés.
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lord volde
5 avril 2013 12:53
Il est un temps relativement récent où le jeunot que tu étais ne désemplissait pas de mots acerbes pour dénoncer la FM, le sionisme, les traîtres à la nation, l’empire du pire, le colonialisme expansionniste notamment israélien, les médias de la pensée inique, les attaques incessantes, mais creusent tendant à disqualifier les auteurs et commentateurs critiquent du 911 remettant en cause la vérité officielle relayée par les médias et politiciens professionnels de tous poils, ...
Depuis que tu as accepté de porter un collier choisi par un maître, tu as renoncé aussitôt à ta liberté de penser pour devenir un mouton du troupeau. -
AgeNu
5 avril 2013 14:11
Peninque et Eymié sont les grands amis de celui qui est alors chirurgien de profession, et pas encore ministre du budget de François Hollande.
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« Tout cela forme une petite fratrie très familiale », racontait un proche ces derniers jours.Jérôme Cahuzac fraye alors en plein « Gud business ». Une bande virile, un univers clos, où on ne fait des affaires que dans l’entre-soi. Eymié et Peninque jouent les « rabatteurs ». Le premier adresse des clients au spécialiste des implants capillaires. Le second, grand manitou des activités du clan, s’occupe, lui, de l’argent et des affaires.
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C’est ensemble que cette petite bande décide d’investir dans des mines au Pérou via une SCI nommée La Rumine, fondée par un autre « gudard », Lionel Queudot et sa femme. Ce dernier a expliqué à ses amis qu’il y avait de l’argent à faire, « dix à quinze fois la mise », selon un témoin de l’époque.
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Plusieurs opérations sont réalisées, dont la dernière vire au fiasco. Le gouvernement péruvien met le holà. Plusieurs investisseurs perdent sèchement leur mise. Jérôme Cahuzac, lui, a déjà une petite aura. Il fera partie des clients chanceux qui auraient été remboursés par Lionel Queudot, expliquait il y a quelques jours au Monde un financier, assurant que « l’argent allait ensuite sur un compte UBS ».
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Hijack
5 avril 2013 00:10
Séquence souvenir avec Mr Moscovici qui nous commentait en 2010 l’affaire Woerth : http://www.wat.tv/audio/moscovici-c...
Je vous la fait court : Il exigeait à l’époque ni plus ni moins qu’un changement de gouvernement...
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Latigeur
5 avril 2013 15:52
Arfi a raison, Moscovici prend les français pour des imbéciles, il a bien collaboré à une opération rideau de fumée visant à dissimuler la fraude de Cahusac.
Qui établira la liste des socialistes et autres à avoir affirmé l’innocence de Cahuzac sur la foi d’une enquête administrative pour le moins partielle ?Pourquoi Moscovici explicitement, Eyraut et Hollande par abstention ( à ma connaissance) n’ont -ils pas émis au moins des doutes sur le caractère soit disant probant de la réponse suisse ?Ils savaient que cette enquête ne pouvait remonter au delà de 2006, ils savaient que les accusations de Médiapart portaient sur des faits remontant au moins à 2001, ils ont sciemment organisé et/ou tacitement approuvé la tentative de blanchiment du "traître" qu’ils dénoncent maintenant avec tant de "trémolos outragés" dans la voix.Non seulement ce sont des incapables mais en plus ils méprisent tant les français qu’ils pensent pouvoir les abuser encore par de pitoyables mensonges. "Nous n’y sommes pour rien, nous avons été abusés !"Nous sommes bien en présence d’une affaire d’état, d’une forfaiture qui implique et le chef de l’Etat et le chef du gouvernement.Hé, "moi président" quand est-ce que tu auras l’honnêteté d’assumer tes erreurs et celles des personnes que tu as nommés ? Quand est-ce que tu auras le courage de dire : j’ai failli !En droit administratif,( t’as du apprendre ça à l’ENA, non ?) nul ne peut se dégager de sa responsabilité en se prévalant de la faute d’un de ses subordonnés.Dans toute démocratie digne de ce nom, le gouvernement, voire le chef de l’Etat auraient déjà démissionné et redonné la parole aux électeurs.
