mardi 29 janvier 2013 - par Celine

Sylviane Agacinski prête à manifester contre l’adoption par des couples homosexuels

 

L’épouse de Lionel Jospin a réaffirmé ce matin sur RTL son opposition à l’adoption par des couples homosexuels. Elle dénonce la faiblesse du gouvernement face au lobby gay, qui porte des revendications très minoritaires. Dénonçant les propos scandaleux de Pierre Bergé sur les mères porteuses, ainsi que la violence de certaines militantes lesbiennes, elle met en garde contre la PMA et la GPA. La philosophe se dit prête à manifester dans la rue, si nécessaire.

 



16 réactions


  • la mouche du coche 29 janvier 2013 19:02

    Tiens ? Et pourquoi n’a-t-elle rien dit quand son mari a fait voter le PACS, et que tout le monde disait que c’était l’ouverture de la boite de Pandore au mariage gay, l’adoption, la PMA, la GPA, ce que nous voyons maintenant arriver comme prévu ? Elle torchait les gosses pendant que son mari faisait de la politique ?


    • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 29 janvier 2013 21:13

      C’est évident, elle fait aussi partie du complot papiste pour opprimer les homosexuels et les enfermer dans des camps de concentration où ils seront gazés. Vous avez tout compris, la mouche. 


    • arpontar 30 janvier 2013 18:11

      LE PACS est une bonne chose.....et cela devrait suffir a tout le monde.......NON ?


    • la mouche du coche 30 janvier 2013 20:28

      Je le pense aussi


  • Captain Captain 29 janvier 2013 19:22

    J’espère que d’autres personnalités de gauche vont se réveiller.


    • la mouche du coche 29 janvier 2013 19:43

      Votre naïveté m’effraye.


    • sheeldon sheeldon 29 janvier 2013 20:39

      http://www.legrandsoir.info/non-merci-je-suis-marxiste-moi.html&nbsp ; faut voir ;o)

      "

      Mariage pour tous : Non merci, je suis marxiste moi !
      Marx Lemoine

      Le mariage est le rite d’entrée dans l’institution qu’est la famille. Il a une fonction sociale et une histoire qui ne correspondent pas à ce qu’en dit l’idéologie du genre. Il ne s’agit pas de consacrer un couple parce qu’il s’aime mais d’assurer la reproduction sociale.

      Désolé, je n’irai pas manifester : Il ne s’agit de savoir si des personnes de même sexe peuvent former un couple. Il s’agit de savoir si elles peuvent se marier, s’il y a un sens à ce qu’elles se marient. On peut contester cela sans être ni borné ni homophobe. Il suffit de ne pas se satisfaire d’arguments de midinette (ils s’aiment donc marions-les) et de prendre conscience des implications idéologiques et politiques de la théorie du genre.

      Il faut commencer par réfléchir à ce que sont le mariage et la famille et à ce qu’en dit l’idéologie du genre, puis plus largement à ce qu’elle dit des différences de sexe et de comportement sexuel.

      La famille organise le rapport social de sexe. Elle est une institution, présente dans toutes les sociétés, dont l’un des objets est d’assurer la reproduction sociale par le contrôle des filiations. La prohibition de l’inceste, dont on fait souvent la base de toute culture, ne se conçoit pas sans elle. Qu’elle soit nucléaire ou communautaire, la famille est le nœud même de toute société puisqu’elle est au croisement des rapports sociaux de sexe et des rapports de génération qui sont présents dans toutes les sociétés, à toutes les époques, et quel que soit leur mode de production. On peut remettre en cause cela mais il faut au moins en être conscient.

      Reste le second volet du problème : on nous parle « d’orientation sexuelle ». Que recouvre ce vocabulaire nouveau ? La réponse est : il s’agit d’un renversement dans la façon de caractériser un individu. Ce renversement est une opération idéologique.

      En effet, on peut caractériser un individu à la fois par son sexe et sur la base d’un comportement sexuel plus ou moins exclusif. La question est alors celle de la stabilité de ces classifications. C’est celle des fondements de l’une et de l’autre et de là c’est la question de ce qu’on peut fonder sur l’une et sur l’autre. Si la classification par la différence de sexe a été jusqu’à présent le fondement exclusif de la structure familiale c’est qu’elle est stable et qu’elle permet à la famille de jouer son rôle dans le renouvellement de la société. On voudrait considérer que la seconde classification (celle sur le comportement) permet un fondement aussi stable. Mais il n’en est rien car, non seulement l’orientation sexuelle peut varier mais plus encore elle n’a de sens que par la différence sexuelle. Elle ne peut que venir après. C’est dans la négation de cette évidence que commence l’opération idéologique de la théorie du genre. Cette opération consiste à vouloir substituer à l’identité sexuelle fondamentale (celle qui différencie les hommes et les femmes), une identité fondée sur la sexualité qui oppose les hétérosexuels aux homosexuels. On opère un glissement d’une classification des sujets selon leur sexe à une classification selon le « genre ».

      Cette substitution du sexe par le genre n’est pas légitime : elle est illogique car elle se fonde sur ce qu’elle nie. En effet, ni l’hétérosexualité ni l’homosexualité – qui sont la structuration du désir - n’ont de sens sans référence à la différence sexuelle. La substitution de l’une par l’autre ou même l’affirmation d’une équivalence entre ces deux formes « d’identité » s’appuie sur l’un des faits constatés pour récuser l’autre (sur la variété des comportements pour occulter la pertinence de la différence des sexes). Une des conséquences du glissement opéré ainsi par l’idéologie du « genre » est de construire une classification sexuelle des individus, qui ne concerne plus leur sexe, mais leurs goûts et qui vise à les enfermer dans une détermination fixe et définitive, à doter chaque « communauté » d’une culture propre exclusive de l’autre.

      Pour achever le travail de renversement, on ajoute à cela que la différence des sexes est une « construction sociale ». On part d’une évidence et d’un constat simple : attribuer un sens à la différence des sexes est l’un des traits fondamentaux, peut-être même fondateur, de l’espèce humaine ; le statut des hommes et des femmes dans une société est largement déterminé socialement (avec le concours des autres rapports sociaux). L’avenir de l’enfant, garçon ou fille, est marqué par la structure sociale. L’opération de l’idéologie du genre consiste à partir de cela pour en faire une opération « performative » c’est-à-dire qui crée elle-même son objet. L’idéologie du genre dit donc que la différence des sexes est une construction sociale et sur ce plan elle voudrait la mettre au même niveau que le choix de « l’orientation sexuelle ». Ce que cette opération idéologique veut faire oublier c’est que les constructions sociales ne s’édifient pas de façon absolument arbitraire et autonome, à partir de rien. La forme historique que prend la différence des sexes ne peut pas être le prétexte à occulter cette différence. On omet de voir qu’il n’y a ici ni matière à performativité ni à un choix parce qu’il n’y a pas de base sur laquelle viendraient se greffer les objets du choix. Il n’y a pas sous les formes sociales des statuts masculins ou féminins, un sujet neutre ou asexué. La philosophe Michèle Le Doeuff fait d’ailleurs remarquer que la « perspective dite de gender » conduit à sa propre négation. Elle écrit : « on ne croit plus à des natures sexuées, tout çà c’est du culturellement construit, mais construit par qui ? Ah ! par les hommes et du coup, comme ils sont constructeurs de la culture plus que construits par elle, c’est bien une masculinité en soi, pour soi et réelle qui détermine les productions culturelles ». On bute toujours sur cette évidence : la différence des sexes est un fait de nature, la différence des comportements n’en est qu’une suite. Il n’y a pas égalité entre sexe et orientation sexuelle. L’un et l’autre n’ont pas le même titre à être le fondement de l’institution de la famille.

      Tout cela ne serait que fantaisie et jeu pour intellos branchés si cette opération ne venait se greffer sur l’offensive ultra-libérale et si elle n’en était pas un des fers de lance. Car, il n’y a pas d’innocence là-dedans. On trouve les mêmes relais et les mêmes financiers. C’est ainsi qu’en France, on voit s’agiter l’agent d’influence Pierre Bergé qui est un de ceux qui ont contribué l’alignement du journal, « de référence », Le Monde. Il en est devenu l’un des actionnaires et a contribué à le mettre sous le contrôle du propagandiste Alain Minc. Ce même homme est le financier et l’inspirateur des groupes LGBT et c’est en leur nom et au milieu d’eux qu’on l’a entendu faire récemment cette déclaration à l’inspiration idéologique limpide : « Nous ne pouvons pas faire de distinction dans les droits, que ce soit la PMA, la GPA. Moi, je suis pour toutes les libertés. Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l’usine, quelle différence ? C’est faire un distingo qui est choquant."

      Il est clair que la gauche communiste fait fausse route en cette compagnie. Elle ne voit pas qu’elle serait bien mieux inspirée de se soucier de ce qui détruit l’institution familiale et devrait se rappeler ce passage du Manifeste du Parti Communiste : « La famille, dans sa plénitude, n’existe que pour la bourgeoisie ; elle a pour corollaire la suppression forcée de toute famille pour le prolétaire …. ». Elle ne voit pas qu’elle cède sans combattre à l’idéologie du « genre » venue des Etats-Unis. Ce qui fait que cette idéologie est diffusée avec tant de complaisance, c’est qu’elle constitue une charge particulièrement efficace contre le marxisme qu’elle prend si on peut dire à revers. Cette idéologie a pour avantage de faire l’impasse sur l’idée de rapports sociaux et de déplacer la conflictualité sociale des rapports sociaux (qu’ils soient de classe ou de sexe) sur une tolérance réciproque entre « genres » qui appelle une lutte contre les discriminations et les préjugés. Elle supplante et annule l’idée de lutte de classe et de lutte pour l’égalité des sexes. Elle travaille à la division généralisée en multipliant les sous-groupes LGBT, QIA etc. (son imagination est infinie).

      Marx Lemoine"


    • Vla l'Jean Jean Valjean 30 janvier 2013 09:00

      +1
      Très bonne argumentation, voir aussi les écrits du philosophe
      Dany Robert Dufour dans "le Divin marché"
      qui démontre très bien le déni de réalité de la "théorie du genre", son adéquation parfaite avec l’idéologie ultra libérale qui mise tout sur le désir égoïste et impératif de l’individu (je veux donc je suis) le tout avec la complicité d’une certaine médecine sans qui les lois de la nature ne pourraient jamais être détournées.
      Le plus grave dans cette affaire n’est pas le fait que les adeptes de cette théorie fumeuse se mentent à eux mêmes, mais le plus inquiétant c’est que les (ir)responsables politiques et le monde médical qui devrait constituer un frein à ces délires communautaristes, les encouragent au contraire dans leur mensonge et leur déni de réalité.
      Il suffit de voir qui encourage cette "théorie du genre" pour comprendre qu’il s’agit une fois de plus de saper les fondements de la société et faire sauter une des derniers verrou de la solidarité humaine afin d’obtenir des individus consommateurs le plus isolés possibles et manipulables à souhait.
      -
      Beaucoup de personnes "de gauche" gobent tout cela de manière moutonnière par simple peur de rejet de leur milieu, le terrorisme "intellectuel" (à défaut d’arguments sérieux) est à son comble et la police de la pensée veille.
      Et au nom de la religion du progrès (qui est la même que la religion du marché)
      celui qui ne rentre pas dans le rang sera rapidement taxé de réactionnaires ou d’intégriste religieux.


    • arpontar 30 janvier 2013 18:06

      mme jospin a autant raison......mais si on l’écoute si peu pour refuser l’adpotion....que son mari

      l jospin a été écouté pour le cumul des mandats a INTERDIRE ..... le ps deviendra encore plus

       un parti de BOBOS


  • BlackMatter 29 janvier 2013 21:24

    S’il y a bien une chose dont je me moque, c’est l’opinion de cette dame.


    • Famine(la grande) Famine 29 janvier 2013 21:59

      T’as raison, concentre-toi plutôt sur ton rectum.


    • BlackMatter 29 janvier 2013 22:53

      Ne vous inquiétez pas pour moi, je m’en occupe tous les jours.


  • Roland Franz Roland Franz Jehl 30 janvier 2013 07:52

    La gestation pour autrui ouvre la voie à l’utilisation de couveuses artificielles que les scientifiques finiront bien par mettre au point.
    Bienvenue au "meilleur des mondes" !


  • Vla l'Jean Jean Valjean 30 janvier 2013 09:20

    Dans Le divin marché Dany Robert Dufour développe cette logique folle dans laquelle l’idéologie du genre entraîne la société. Il écrit « Ils (les tenants de la notion de genre) pensent qu’il suffit que, dans mon discours, je me revendique comme voulant faire l’homme( ou la femme) pour que je devienne vraiment homme( ou femme). Du coup la norme devient celle de l’indistinction sexuelle. (…)le sujet post-moderne voudrait en effet qu’il lui suffise de paraître une femme, un homme, pour l’être. Or, il risque fort de déchanter parce que, être une femme, si je suis un homme, je ne le pourrai jamais : que je me fasse couper ou ajouter un lambeau de chair ou que je prenne des hormones ne changera jamais l’écriture génétique inscrite dans les chromosomes qui déterminent mon sexe.(…) la généralisation de la mise en place d’un rapport à soi et à l’autre, mensonger, (est) spécifique de la postmodernité . je veux absolument croire qu’il suffit que je fasse la femme pour que je sois une femme( idem pour celles qui font l’homme). Mais bien sûr, plus j’affirmerai que je le peux, plus le doute m’étreindra, et comme l’anxiété montera, il faudra bien que j’aie recours à d’autres que moi. Je demanderai alors à quelques sympathiques voisins de me croire, pour homologuer comme vrai mon mensonge. Mais il y aura toujours des récalcitrants, donc je voudrai absolument que la loi entérine ma revendication abusive et que le greffier inscrive « madame » sur mes papiers – alors même, que dans l’institution républicaine voisine, l’hôpital public, le médecin saura, par mes formules chromosomiques, que je suis un homme qui s’est fait couper quelque chose. Que je me mente à moi-même ne suffit donc pas, que mes amis mentent avec moi pas davantage, il faudra que je mette le législateur dans le coup et que toute la société mente avec moi pour que je puisse effectivement soutenir ce rapport mensonger à moi-même. ce qui se propage alors, c’est le spectre d’un mensonge généralisé qui aura tout bonnement forclos la vérité. »

    Dans un autre de ses livres, La cité perverse, il explique la base psychotique sur laquelle repose les revendications des adeptes de la théorie du genre. Ce qui met en lumière pourquoi ils sont généralement férocement athées et adversaires de l’Eglise.
    « (la solution psychotique) dit que si Dieu est, alors je ne suis pas. Parce qu’être sujet, c’est être comme être comme tel assujetti, soumis, c’est-à-dire « mis sous ». Et être « mis sous », c’est ne pas être, car c’est être par délégation, par autrui, autrement dit, c’est se faire rapter son être par un Dieu voleur d’identité. » En effet, être sexuellement déterminé sans que l’on y soit pour rien, suppose que l’on a à recevoir sa détermination sexuelle. La solution psychotique refuse d’avoir à ce soumettre au réel et encore plus à l’idée qu’une Personne a présidé au choix de notre sexe. La solution psychotique dans son délire de révolte et de revendication cherche en fait à se revêtir des attributs divins. Son combat peut alors prendre deux formes « opposés et complémentaires » dit Dufour. « une forme paranoïaque, comme telle persécutée : il existe un Dieu qui ne cesse de vouloir me voler mon être, qui m’espionne et me persécute. Et une forme schizophrène et triomphante : Dieu, en fait, c’est moi.(…) Si la solution psychotique est coûteuse, c’est parce qu’elle pousse à entrer en concurrence avec le geste divin. et le geste divin par excellence, c’est celui de l’autofondation. Si je suis Dieu, alors, je peux me fonder moi-même, tout comme le Dieu de la Bible s’est fondé dans cette énonciation circulaire : « je suis qui je suis »".


  • Romios Romios 30 janvier 2013 16:39

    elle est incoherente. mariage=parentalité


    on ne pourra pas refuser l’adoption ni la PMA ni la gestation pour autrui.

    Le progrès sociétal, c’est la regression sociale.

  • Roland Franz Roland Franz Jehl 31 janvier 2013 18:02

    Un grand merci à cette dame pour sa lucidité et son courage !


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