vendredi 16 mai 2008 - par Jenny

Sarkozy : "On ne va pas laisser les enfants sur le trottoir"

Nicolas Sarkozy a décidé d’imposer un service minimum à l’école. Une décision prise au soir d’une journée de mobilisation dans la Fonction publique particulièrement suivie au sein de l’Éducation nationale... Une décision jugée provocatrice par l’opposition et dont certains contestent même la constitutionnalité.

À quoi le président rétorque aujourd’hui : "Parler d’inconstitutionnalité, c’est vraiment une curieuse conception, un, du service public, deux, du droit d’accueil des familles". "Si les socialistes sont contre, c’est leur droit, je respecte leur opinion, mais les Français jugeront", a-t-il ajouté.

Voici l’annonce, faite la veille par le chef de l’État, du projet de loi sur un "droit à l’accueil des enfants inscrits dans nos écoles" lors des mouvements de grèves et une déclaration préalable des enseignants grévistes :



4 réactions


  • Hal. Hal. 16 mai 2008 15:52

    Il sait de quoi il parle, il a redoublé sa sixième !


  • ouioui (---.---.18.112) 16 mai 2008 17:42

    C’est important pour les parents de pouvoir placer ses gosses quand on travaille soi même et que personne ne peut s’en occuper .Donc les camarades syndiqués de la connerie nous font chier à manifester pour un oui pour un non ,c’est le poison de ce pays , car d’embarquer toute la France dans leur blocages, c’est digne d’un système basé sur le totalitarisme des communistes


  • Axior (---.---.137.237) 16 mai 2008 23:02

    Objectivement une mesure comme celle-ci est utile et logique, et je ne crois pas que quiconque la remette en question sur le principe. Elle ne brise pas le droit de grève car les mesures proposées coûteront à l’Etat. Cependant, annoncer ça, et sur ce ton, lors d’un important mouvement revendicatif légitime, sans même répondre à aucune des revendications, est tout simplement abject. Décider ça sans aucune concertation préalable avec les personnes concernées est totalitaire. De plus, si cette loi passe telle qu’elle est annoncée, ce sera un recul historique, non comme atteinte au droit de grève, mais comme atteinte à la sécurité des enfants. En effet, elle est purement et simplement inapplicable dans les conditions de sécurité indispensables à toute prise en charge de public mineur : garder des enfants, même sans leur apporter d’enseignement, demande de sérieuses compétences, et les mairies ne disposent pas de personnel suffisamment formés à cette tâche. Encore une fois Sarkozy a perdu une bonne occasion de fermer sa grande gueule.


  • ilian amar (---.---.183.203) 19 mai 2008 09:23

    démago,sarko,et populo.


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