mercredi 14 octobre 2020 - par mat-hac

Relocalisations : mais qui va revenir ?

Avec les conséquences de la crise sanitaire, la dépendance économique avec les pays étrangers est devenue éclatante, et l'idée des relocalisations est devenu un des enjeux du plan de relance décrit ce jeudi. Mais de quelles industries parle-t-on, et avec quels moyens ?

Olivier Delamarche et Richard Détente commente le volet important du plan de relance présenté par le gouvernement consacré au retour sur le territoire national de certaines activités industrielles qui l’avaient déserté dans la décennie passée.

Depuis six mois, l’ironie qui avait accueilli en 2013 les propos du ministre du redressement industriel Arnaud Montebourg n’est plus de mise : la relocalisation est une des solutions. Mais quelle relocalisation et pour qui ? L’industrie lourde ? Sûrement pas. L’industrie automobile ? Pas pour toutes les pièces. L’électronique ? Difficile. Et une fois les usines installées, est-on pour autant sûr qu’il y aura des ouvriers pour les faire fonctionner ou plutôt des robots ?



1 réactions


  • Parrhesia 15 octobre 2020 10:32

    >>> Qui va revenir ? <<<

    Excellente question !

    Quel chef d’entreprise à la fois compétent et responsable pourrait relocaliser en France une entreprise, quelle qu’elle soit, en sachant :

    1. Que faute de protection douanière son entreprise va immédiatement se trouver devant la concurrence déloyale du pays vers lequel il s’était d’abord délocalisé pour la même raison.
    2. Qu’il ne pourra trouver de financements accessibles et efficaces tant, pour une fois, les banques auront raison d’être frileuses devant la fragilité des entreprises françaises non protégées.
    3. Que ses prix de vente seront d’avance grevés par une fiscalité concoctée par des ahuris libéraux, fiscalité dont une partie va servir à entretenir gracieusement des immigrants en provenance des pays mêmes pays qu’il vient de quitter et qui sont ipso facto redevenus ses concurrents déloyaux.
    4. Que si par miracle son entreprise parvenait à réussir sur le plan national, elle serait immédiatement convoitée par les grands rongeurs internationaux ! Ceux-ci, soit la rachèteraient pour trois francs six-sous avec la complicité d’une classe politique en partie corrompue, soit la détruirait en se servant de réglementations internationales conçues par de grands prédateurs mondialistes au profit des grands prédateurs mondialistes !

    ETC... ETC... ETC...

    Conclusion : Revenir dans cette France résiduelle restera un risque aussi longtemps que la France n’aura pas changé d’hommes, changé de méthodes, changé de système, pour revenir à un ordre intérieur et extérieur viable et respectable !


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