Cette dame -qui ne brille pas pour son ars oratoria, ni pour la logique de son discours - sera ministre si NS sera élu. Elle dit tout et n’importe quoi pour défendre les propositions de son patron.
Sur ce qui concerne son ami Berlusconi, il a plein de points en commun avec son patron. Les deux sont filo-bushistes, les deux sont adeptes du libéralisme économique, les deux sont entourés d’opportunistes obéissants et acritiques, les deux sont favorables à la précarisation des contrats de travail, les deux sont pour la défense des privilèges des plus aisés, les deux sont pour la réduction de la solidarité sociale, les deux conduisent de campagnes électorales et mettent en œuvre des stratégies de communication à l’américaine, les deux sont proches du monde des affaires et des médias.
LES PROGRAMMES POLITIQUES DE BERLUSCONI ET SARKOZY SONT PAREILS dans les contenus et dans la façon de les présenter aux électeurs.
Les deux défendent les privilèges des plus riches et vendent des rêves aux autres : travailler plus pour gagner plus (=juste pas de charges pour les entreprises pour les heures supplémentaires, donc pas de création de postes ) ; transmettre le « fruit du travail » aux enfants sans impôts de succession (= hériter sans être redevable à la société pour ce qui n’est pas un mérité mais une chance) ; abolir l’ISF (être riche est pour les deux un mérite personnel, un riche n’a pas le devoir de contribuer en mesure majeure à la société -alors qu’on sait très bien qu’on ne devient pas riche seulement par des capacités personnelles mais aussi car on a une base financière pour se développer) ; assouplir le code du travail (pour que les travailleurs, surtout les moins qualifiés, deviennent un outil à user et jeter) etc.
Les pertes pour l’Etat Italien, où ces reformes ont été mise en acte par le gouvernement de Berlusconi, ont été énormes, en termes financiers et sociales. Voulons nous qu’en France soit de même ?
Mme Pécresse a parlé juste une seconde du « contrat unique de travail » elle ne dit pas que c’est un CDD, qu’il précarisera le travail et les travailleurs. NS n’en parle surtout pas maintenant, sous peine de rester avec une poignée de voix de quelques riches irresponsables, qui ne s’intéresse pas au destin de la Nation.
