samedi 19 janvier 2013 - par Double poing

Mariage gay : débat virtuel entre Alain Soral et Najat Vallaud-Belkacem

 

Najat Vallaud-Belkacem est à la pointe du combat pour le mariage pour tous et l’adoption par les couples homosexuels. Elle est aussi une fervente partisane de la légalisation de la Gestation Pour Autrui. Alain Soral, avant de devenir un peu obsessionnel sur le sujet que l’on sait, était aussi très intéressé par le sujet du communautarisme gay, avec une approche assez différente de celle de la porte-parole du gouvernement Flamby. Les deux n’ont pas encore débattu directement ensemble, mais voici un aperçu de ce que ça pourrait donner...

 

Un sujet de débat supplémentaire : la demande du think tank socialiste Terra Nova de modifier ainsi l’article 1er de la Constitution française, à cause de la récente vague homophobe qui se serait, d’après lui, abattue sur la France à l’occasion du débat sur le mariage homosexuel :

"Néanmoins, pour affirmer haut et fort le principe d’égalité des droits pleine et entière pour les homosexuels, il apparaît pertinent de toucher à la Constitution de la Ve République. Après l’adoption du texte de loi sur le mariage pour tous, l’enrichissement du principe d’égalité dans l’article premier de la Constitution française permettra d’envoyer un message clair face à la prolifération de l’homophobie.

 

Il serait ainsi rédigé : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race, d’orientation sexuelle, d’identité de genre, ou de religion ». Une proposition de loi constitutionnelle en ce sens ne sera pas seulement un outil pour mettre en cohérence les textes de loi. Ce sera le préalable d’une nouvelle ère : celle de la fin d’une hiérarchisation institutionnelle des discriminations.
 
Pour aller jusqu’au bout de cette démarche et affirmer une volonté politique claire, il conviendra de mettre en place une autorité de lutte contre l’homophobie et les discriminations en raison de l’orientation sexuelle. Indépendante, elle pourra être saisie selon les mêmes modalités que l’ancienne HALDE, et définira les contours et le cadre de ce combat plus que jamais d’actualité."

 

Deuxième sujet de débat complémentaire : la demande des jeunes socialistes de signaler les élus jugés "homophobes" afin d’enrichir une carte interactive.

Un appel à délation qui a créé un tollé à droite, quelques semaines seulement après que les médias et les partis, presque unanimes, à commencer par les Jeunes socialistes, sont tombés sur l’initiative de Jean Robin, jugée délatrice (et son auteur d’extrême droite !), pour signaler avec son iPhone la présence de burka dans les rues, de voitures mal garées ou de fumeurs en zones interdites... Les Jeunes socialistes avaient même demandé l’interdiction d’une telle application. Le fameux deux poids deux mesures...



17 réactions


  • Hijack ... Hijack 19 janvier 2013 11:55

    Merci à l’auteur d’avoir précisé et titré ... "Virtuel" ... car, sur la toile ... un peu partout, on croit que c’est une vraie confrontation, Najat/Soral ... ce qui est impossible à mon sens.
    .
    Najat, pourrait-elle ne serait-ce que parler de ce problème au Maroc ???
    .
    Bref ... cette femme est nullissime à mon sens ... encore plus que la Dati, qui elle ... au moins ne touchait pas aux fondements de la société !
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    Soral a été fidèle à lui même ...


  • rmusic Mahler 19 janvier 2013 12:25

    Ce Mariage pour tous est finalement une bonne représentation de la société libérale libertaire dans laquelle nous vivons, c’est l’inverse du totalitarisme dans lequel la sphère publique(L’Etat) s’appropriait la sphère privée, ici c’est le sphère privée qui aspire la sphère publique au point de détruire tous les fondements d’une société saine pour plaire à des individus égoïstes. Certaines devraient relire le code civil et voir la définition du mariage, ça n’a rien à voir avec l’amour, donc je ne vois pas pourquoi sous prétexte "d’amour" de donner le mariage aux homos,

    A quand pour les enfants aimant leurs parents, les frères et soeurs amoureux, les cousins cousines etc ? Et pour pourquoi pas la polygamie dans le mariage tant qu’on y est

    Ces gens sont comparables à des enfants capricieux qui voudraient toujours tout avoir en se fichant de l’autorité du père et de la mère ainsi que des règles qui régissent la société, il faudrait tout leur donner, pour complaire leurs petits plaisirs de petits bourgeois individualistes. Enfin ce sont surtout ceux qui manifestent pour le "mariage pour tous" qui le sont et pour la plupart ce sont des bobos hétéros qui se prennent pour des Martin Luther King et autre Che Guevera .

  • Karvok 19 janvier 2013 12:37
    Qui défend l’enfant queer ?

    Par BEATRIZ PRECIADO

     

    Les catholiques, juifs et musulmans intégristes, les copéistes décomplexés, les psychanalystes œdipiens, les socialistes naturalistes à la Jospin, les gauchos hétéronormatifs, et le troupeau grandissant des branchés réactionnaires sont tombés d’accord ce dimanche pour faire du droit de l’enfant à avoir un père et une mère l’argument central justifiant la limitation des droits des homosexuels. C’est leur jour de sortie, le gigantesque outing national des hétérocrates. Ils défendent une idéologie naturaliste et religieuse dont on connaît les principes. Leur hégémonie hétérosexuelle a toujours reposé sur le droit à opprimer les minorités sexuelles et de genre. On a l’habitude de les voir brandir une hache. Ce qui est problématique, c’est qu’ils forcent les enfants à porter cette hache patriarcale.

     

    L’enfant que Frigide Barjot prétend protéger n’existe pas. Les défenseurs de l’enfance et de la famille font appel à la figure politique d’un enfant qu’ils construisent, un enfant présupposé hétérosexuel et au genre normé. Un enfant qu’on prive de toute force de résistance, de toute possibilité de faire un usage libre et collectif de son corps, de ses organes et de ses fluides sexuels. Cette enfance qu’ils prétendent protéger exige la terreur, l’oppression et la mort.

     

    Frigide Barjot, leur égérie, profite de ce qu’il est impossible pour un enfant de se rebeller politiquement contre le discours des adultes : l’enfant est toujours un corps à qui on ne reconnaît pas le droit de gouverner. Permettez-moi d’inventer, rétrospectivement, une scène d’énonciation, de faire un droit de réponse au nom de l’enfant gouverné que j’ai été, de défendre une autre forme de gouvernement des enfants qui ne sont pas comme les autres.

     

    J’ai été un jour l’enfant que Frigide Barjot se targue de protéger. Et je me soulève aujourd’hui au nom des enfants que ces discours fallacieux entendent préserver. Qui défend les droits de l’enfant différent ? Les droits du petit garçon qui aime porter du rose ? De la petite fille qui rêve de se marier avec sa meilleure amie ? Les droits de l’enfant queer, pédé, gouine, transsexuel ou transgenre ? Qui défend les droits de l’enfant à changer de genre s’il le désire ? Les droits de l’enfant à la libre autodétermination de genre et de sexualité ? Qui défend les droits de l’enfant à grandir dans un monde sans violence ni sexuelle ni de genre ?

     

    L’omniprésent discours de Frigide Barjot et des protecteurs des « droits de l’enfant à avoir un père et une mère » me ramène au langage du national catholicisme de mon enfance. Je suis né/e dans l’Espagne franquiste où j’ai grandi dans une famille hétérosexuelle catholique de droite. Une famille exemplaire, que les copéistes pourraient ériger en emblème de vertu morale. J’ai eu un père, et une mère. Ils ont scrupuleusement rempli leur fonction de garants domestiques de l’ordre hétérosexuel.

     

    Dans les discours français actuels contre le mariage et la Procréation médicalement assistée (PMA) pour tous, je reconnais les idées et les arguments de mon père. Dans l’intimité du foyer familial, il déployait un syllogisme qui invoquait la nature et la loi morale afin de justifier l’exclusion, la violence et jusqu’à la mise à mort des homosexuels, des travestis et des transsexuels. Ça commençait par « un homme se doit d’être un homme et une femme une femme, ainsi que Dieu l’a voulu », ça continuait par « ce qui est naturel, c’est l’union d’un homme et d’une femme, c’est pour ça que les homosexuels sont stériles », jusqu’à la conclusion, implacable, « si mon enfant est homosexuel je préfère encore le tuer ». Et cet enfant, c’était moi.

     

    L’enfant-à-protéger de Frigide Barjot est l’effet d’un dispositif pédagogique redoutable, le lieu de projection de tous les fantasmes, l’alibi qui permet à l’adulte de naturaliser la norme. La biopolitique (1) est vivipare et pédophile. La reproduction nationale en dépend. L’enfant est un artefact biopolitique garant de la normalisation de l’adulte. La police du genre surveille le berceau des vivants à naître, pour les transformer en enfants hétérosexuels. La norme fait sa ronde autour des corps tendres. Si tu n’es pas hétérosexuel, c’est la mort qui t’attend. La police du genre exige des qualités différentes du petit garçon et de la petite fille. Elle façonne les corps afin de dessiner des organes sexuels complémentaires. Elle prépare la reproduction, de l’école au Parlement, l’industrialise. L’enfant que Frigide Barjot désire protéger est la créature d’une machine despotique : un copéiste rapetissé qui fait campagne pour la mort au nom de la protection de la vie.

     

    Je me souviens du jour où, dans mon école de bonnes sœurs, les Sœurs servantes réparatrices du Sacré-Cœur-de- Jésus, la mère Pilar nous a demandé de dessiner notre future famille. J’avais 7 ans. Je me suis dessinée mariée avec ma meilleure amie Marta, trois enfants et plusieurs chiens et chats. J’avais déjà imaginé une utopie sexuelle, dans laquelle existait le mariage pour tous, l’adoption, la PMA… Quelques jours plus tard, l’école a envoyé une lettre à la maison, conseillant à mes parents de m’emmener voir un psychiatre, afin de régler au plus vite un problème d’identification sexuelle. De nombreuses représailles suivirent cette visite. Le mépris et le rejet de mon père, la honte et la culpabilité de ma mère. A l’école, le bruit se répandit que j’étais lesbienne. Une manif de copéistes et de frigide barjotiens s’organisait quotidiennement devant ma classe. « Sale gouine, disaient-ils, on va te violer pour t’apprendre à baiser comme Dieu le veut. » J’avais un père et une mère mais ils furent incapables de me protéger de la répression, de l’exclusion, de la violence.

     

    Ce que protégeaient mon père et ma mère, ce n’était pas mes droits d’enfant, mais les normes sexuelles et de genre qu’on leur avait eux-mêmes inculquées dans la douleur, à travers un système éducatif et social qui punissait toute forme de dissidence par la menace, l’intimidation, le châtiment, et la mort. J’avais un père et une mère mais aucun des deux ne put protéger mon droit à la libre autodétermination de genre et de sexualité.

     

    J’ai fui ce père et cette mère que Frigide Barjot exige pour moi, ma survie en dépendait. Ainsi, bien que j’aie eu un père et une mère, l’idéologie de la différence sexuelle et de l’hétérosexualité normative me les ont confisqués. Mon père fut réduit au rôle de représentant répressif de la loi du genre. Ma mère fut déchue de tout ce qui aurait pu aller au-delà de sa fonction d’utérus, de reproductrice de la norme sexuelle. L’idéologie de Frigide Barjot (qui s’articulait alors avec le franquisme national catholique) a dépouillé l’enfant que j’étais du droit d’avoir un père et une mère qui auraient pu m’aimer, et prendre soin de moi.

     

    Il nous fallut beaucoup de temps, de conflits et de blessures pour dépasser cette violence. Quand le gouvernement socialiste de Zapatero proposa, en 2005, la loi du mariage homosexuel en Espagne, mes parents, toujours catholiques pratiquants de droite, ont manifesté en faveur de cette loi. Ils ont voté socialiste pour la première fois de leur vie. Ils n’ont pas manifesté uniquement pour défendre mes droits, mais aussi pour revendiquer leur propre droit à être père et mère d’un enfant non-hétérosexuel. Pour le droit à la paternité de tous les enfants, indépendamment de leur genre, de leur sexe ou de leur orientation sexuelle. Ma mère m’a raconté qu’elle avait dû convaincre mon père, plus réticent. Elle m’a dit « nous aussi, nous avons le droit d’être tes parents ».

     

    Les manifestants du 13 janvier n’ont pas défendu le droit des enfants. Ils défendent le pouvoir d’éduquer les enfants dans la norme sexuelle et de genre, comme présumés hétérosexuels. Ils défilent pour maintenir le droit de discriminer, punir et corriger toute forme de dissidence ou déviation, mais aussi pour rappeler aux parents d’enfants non-hétérosexuels que leur devoir est d’en avoir honte, de les refuser, de les corriger. Nous défendons le droit des enfants à ne pas être éduqués exclusivement comme force de travail et de reproduction. Nous défendons le droit des enfants à ne pas être considérés comme de futurs producteurs de sperme et de futurs utérus. Nous défendons le droit des enfants à être des subjectivités politiques irréductibles à une identité de genre, de sexe ou de race.


    • Sword 19 janvier 2013 16:21

      - Un enfant qu’on prive de toute force de résistance, de toute possibilité de faire un usage libre et collectif de son corps, de ses organes et de ses fluides sexuels.


      A vomir...

      Ca pue à plein nez l’apologie de la pédophilie.


      - Qui défend les droits de l’enfant différent ? Les droits du petit garçon qui aime porter du rose ? De la petite fille qui rêve de se marier avec sa meilleure amie ? 


      On est tous passé par là, vous vous servez d’un processus naturel de construction psychologique identitaire, qui a cours dans la petite enfance avec vos délires malsains. 


      - Les droits de l’enfant queer, pédé, gouine, transsexuel ou transgenre ? Qui défend les droits de l’enfant à changer de genre s’il le désire ? Les droits de l’enfant à la libre autodétermination de genre et de sexualité ? 


      A gerber...

      Ca relève carrément de la psychiatrie là.


      - Qui défend les droits de l’enfant à grandir dans un monde sans violence ni sexuelle ni de genre ?


      Arrêtez de vous faire passer pour des victimes, ce que Soral démontre très bien dans cette vidéo, vous n’en êtes plus vraiment en Occident et c’est d’ailleurs pourquoi on assiste à un retour de balancier tant l’outrance aura été portée à son comble. Si vous vous sentez en danger en "Occident" allez voir ailleurs si l’herbe est plus verte, on vous y attend... 


      - Nous défendons le droit des enfants à ne pas être éduqués exclusivement comme force de travail et de reproduction. Nous défendons le droit des enfants à ne pas être considérés comme de futurs producteurs de sperme et de futurs utérus. Nous défendons le droit des enfants à être des subjectivités politiques irréductibles à une identité de genre, de sexe ou de race.


      Pas besoin de long discours pour voir que vous ne défendez rien du tout, si ce n’est votre égo jouisseur, et surtout pas l’enfant. Vous projetez désespérément sur le monde votre profonde instabilité mentale marquée du sceau de l’inversion. L’inversion est votre référent ultime, à tous les niveaux.


      Ce texte est édifiant à plus d’un titre, merci à celui qui l’a posté. 



    • Famine(la grande) Famine 20 janvier 2013 10:16

      Les " fluides sexuels " de l’enfant ? Demande de retrait de ce texte de propagande pédophile.


    • Romios Romios 20 janvier 2013 14:57

      merci pour la diffusion de ce texte puant d’endoctrinement car il permet de bien comprendre les mécanismes de propagande par la culpabilisation, la victimisation et le glissement sémantique.


      Postulat 1 : le coït vaginal serait d’extreme droite et oppressif alors que la sodomie serait de gauche modérée et progressiste. 

      Démonstration : Franco était un dictateur fascisant et catholique. Les catholiques rejettent l’homosexualité donc ceux qui (en manifestants) rejettent le mariage homosexuel sont des franquistes.

      Remarque, on fait appel ici à Franco car le gars un peu éduqué sait que Hitler n’a jamais été soutenu par l’église catholique et donc la diabolisation habituelle (le fameux point Godwin) est inexploitable. En plus un gars un peu plus instruit sait que les fascistes italiens et les nazi ont largement utilisé l’imagerie homosexuelle (valorisation du corps nu et athlétique dans la communication visuelle et l’art) dans leur propagande et que les SA constituait une réelle fraternité homosexuelle. bref. référence risquée donc on se rabat sur l’Espagne catholique.


      Postulat 2 : Ce seraient les adultes qui brident les enfants en les forçant à devenir hétéro.

      C’est une version plus ’’théorie du genre’’ de la négation de l’instinct maternel théorisé par Mme Badinter.

      Sauf que livrés à eux mêmes dans des crèches mixtes, les petites filles jouent à la poupée et les petits garçon à la voiture. A grand dam des ultra-féministes.

      Postulat 3 : L’anormalité de l’homosexualité est une doctrine théologique oppressive.

      Ce ne sont pas les curés qui ont fait du genre humain une espèce vivipare. C’est la nature.

      Dans une espèce vivipare, seuls les couples hétérosexuels peuvent être féconds. Les individus homosexuels ne sont pas stériles, c’et leur pratique de la sexualité qui est inféconde.

      C’est d’ailleurs le cas pour d’autres pratiques sexuelles : les jeunes qui préfèrent rester seuls et se contentent de la masturbation (30% des jeunes japonais) sont inféconds. On va les marier avec leur poupée gonflable ?

      Donc pour ce qui concerne la reproduction des espèces vivipares, il n’y a qu’une sexualité qui fonctionne : l’hétérosexualité. C’est la norme naturelle. Qu’on le veuille ou non les autres sexualités sont non reproductives.

      Il ne s’agit ni d’un diktat religieux ni d’une pression sociale. L’homosexualité n’est pas fonctionnelle du point de vue reproductif. 

      Le fait que les curés disent une évidence physiologique n’en fait pas une opinion ni une doctrine.
      On peut abolir la religion, les couples homos resteront inféconds.

      Il n’y donc pas inégalité de droit car ce n’est pas le droit qui génère cette différence entre couples homos et hétéros.

      Quand ont crée des lois qui n’ont pas prise sur la réalité on affaiblit le droit.

      Mais peut être est ce le but ?


       

    • Sword 20 janvier 2013 18:40

    • Karvok 20 janvier 2013 20:34

      @sword : T’es resté purement chaste jusqu’à ta majorité ? D’autres se masturbent et jouent à touche pipi bien avant, et ils s’en portent très bien. Quel est le rapport avec la pédophilie ?
       
      Je ne vois pas ce qu’il y a de "naturel" à identifier une couleur à un sexe, c’est une norme sociale qui varie d’une culture à l’autre.
       
      @famine : T’as un sérieux problème avec la biologie visiblement. Les fluides sexuels n’apparaissent pas par magie à 18ans.
       
      @romios : D’où tires tu le postulat 1 ? Personne ne critique le coït vaginal.
      S’il est question de Franco, c’est parce que celle qui parle vient d’espagne. Elle va pas s’inventer allemande pour te faire plaisir. Et sans vouloir te froisser, l’imagerie hitlérienne s’inspirait plus des romains que des homos. Quelqu’un avec un minimum de culture sait que les homosexuels étaient déportés.
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Discrimination_et_d%C3%A9portation_des_homosexuels_sous_l%27Allemagne_nazie
       
      2) Les enfants ne passent pas tout leur temps dans les crèches.
      3) Tu réduis la sexualité à la seule fonction reproductive. Pourtant c’est rarement dans ce but qu’on la pratique. Le mariage pour tous n’a pas pour but de rendre fécond les homos, franchement je sais pas où t’es allé chercher ça, mais de leur permettre d’accéder au même status et aux mêmes droits qui en découlent. Ce ne serait pas les 1er inféconds à pouvoir adopter, poupées gonflables ou non.
       
      Que l’Eglise s’occupe du mariage religieux, mais le mariage civil, ce n’est pas son domaine. On appelle ça la laïcité.


    • Boom_QaBoom manu_Boom 20 janvier 2013 22:12

      "Le mariage pour tous n’a pas pour but de rendre fécond les homos"
      J’en suis pas si sûr.


  • Sword 19 janvier 2013 16:25

    « J’ai été élevé par deux femmes » Le Figaro - 9 janvier 2013 par Jean-Marie Guénois

    À 66 ans, Jean-Dominique Bunel, opposé au projet de loi ouvrant l’adoption aux couples homosexuels, décide de sortir du silence pour dire combien sa vie a été perturbée par le fait d’avoir eu deux mamans. 

    Ne cherchez pas le scandale, vous ne le trouverez pas. L’homme est posé, assis même sur une vie désormais mûre, sans rancœur excessive, mais passablement gâchée. Sa vie, ce célibataire de 66 ans l’a d’ailleurs « donnée », passant le plus clair de son temps au service d’associations humanitaires dans des pays en guerre. Comme en Bosnie, où il a passé quatre ans, de 1992 à 1996. En Irak, où il coordonnait toutes les aides de Caritas et d’où il a dû être exfiltré en 2004, après l’enlèvement de membres de son équipe. Au Burundi et au Rwanda, où il a vécu une expérience très dure. Il raconte ces mémoires dans un livre publié chez L’Harmattan en 2010, Carnet de guerres d’un humanitaire.

    Ce docteur en droit - spécialiste du droit humanitaire et des génocides - n’est donc pas un enfant de chœur, même si ce croyant a gardé sous une carapace de baroudeur, expert en missions d’urgence, un cœur sensible. Très sensible parce que blessé au fond par un drame personnel dont il n’avait jamais parlé mais que le projet du gouvernement de permettre l’adoption d’enfants par des couples homosexuels a, tout d’un coup, révolté. Une révolte intime et sourde.

    Comment dire en effet la souffrance d’avoir été élevé par deux femmes, sa mère et l’amie de celle-ci, sans manquer à l’amour qu’il éprouve pour ces deux personnes à qui il doit beaucoup et qui sont aujourd’hui décédées ? Comment parler, sans impudeur, de ce que l’enfant n’avait pas compris de cette relation entre femmes et qui s’est éclairée plus tard, au prix d’un écroulement intérieur ?

    D’ailleurs, de cette douleur, il parle mal. Il ne peut pas. On la sent. Elle jaillit à travers un long silence qui suit une question indiscrète et qui reste sans réponse. Elle colore d’émotion un visage pourtant buriné. Il écrira, un jour, peut-être. C’est même décidé, depuis peu. Ces Mémoires-là ne seront plus de guerre, mais de rêves déçus.

    Dans cette lente mise au jour, timide, commencée par un simple coup de fil de confiance au Figaro, aucun relent d’homophobie. « Je n’ai jamais souffert de l’homosexualité, assure-t-il. Bien au contraire, rétrospectivement, ma famille était très tolérante pour son époque. » C’était l’immédiat après-guerre. Le court mariage de ses parents est perturbé par une liaison forte qui unit sa mère à l’une de ses amies. Son père quitte le domicile. Les deux amies cohabitent et élèvent les trois enfants. « Ce n’est donc pas le tabou de l’homosexualité qui m’a fait souffrir, mais l’homoparentalité. Les homosexuels doivent naturellement être accueillis avec fraternité ; ils enrichissent l’humanité et s’il faut, bien entendu, leur accorder le plus possible les mêmes droits qu’aux hétérosexuels, cette égalité ne peut évidemment pas s’appliquer à un “droit à l’enfant” qui n’existe nulle part et qui ne figure dans aucun texte. »

    Voilà bien ce qui ne passe pas : l’homoparentalité. De quoi a-t-il souffert ? « De l’indifférence des adultes aux souffrances intimes des enfants, à commencer par les miennes. Dans un monde où leurs droits sont chaque jour évoqués, en réalité, c’est toujours ceux des adultes qui prévalent. J’ai également souffert du manque d’un père, une présence quotidienne, un caractère et un comportement proprement masculins, une altérité par rapport à ma mère et à sa compagne. J’en ai eu conscience très tôt. J’ai vécu cette absence de père comme une amputation. »

    « Je vous offre un témoignage, il n’a pas valeur de sondage »

    Quand on lui objecte que beaucoup d’enfants vivent cette situation en cas de divorce, il rétorque : « Le divorce ne prive pas nécessairement l’enfant de ses deux parents, qui en ont ordinairement la garde partagée ou alternée. Surtout il ne remplace pas le père par une deuxième femme, accentuant ainsi le déséquilibre affectif, émotionnel et structurant de l’enfant. Tous les psychiatres devraient reconnaître que celui-ci ne se repose pas sur une femme comme il le fait sur un homme, et que l’idéal pour lui c’est que l’un et l’autre l’accompagnent d’une manière égale, mais complémentaire. »

    Et de préciser : « Lorsque j’étais enfant puis adolescent, je n’avais absolument pas conscience de cela et j’adorais naturellement les deux femmes qui m’élevèrent seules et avec courage. Mais je ne me posais pas de questions sur la nature de leur liaison, que je ne qualifiais donc pas. Mon père, qui avait quitté ma mère lorsque j’avais trois ans, justement en raison de la nature de la relation que celle-ci entretenait, ne fut jamais présent, notamment quand j’avais besoin de lui. Aussi me reportai-je le plus possible sur des hommes de mon entourage, qui prirent une place surdimensionnée et parfois malsaine. »

    On n’en saura pas davantage sur les conséquences pour sa vie d’homme. Ce seuil-là est encore infranchissable : « Toute ma vie d’adulte a été bouleversée par cette expérience », lâche-t-il simplement. Mais il s’arrête net : « C’est trop intime… » Pressé, il concède : « Je vous offre un témoignage. Il n’a pas valeur de sondage. D’autres enfants que moi, placés dans les mêmes conditions, ont certainement grandi et réagi différemment. Mais, à ma connaissance, aucune enquête sérieuse n’a jamais été diligentée sur ce sujet dans des conditions scientifiquement indiscutables et portant sur un grand nombre de personnes. Je doute que beaucoup de fils et de filles de couples homosexuels s’ouvrent facilement et honnêtement à des journalistes sur un sujet aussi délicat. C’est déchirant de raconter une souffrance qu’on voudrait taire. »

    Aujourd’hui donc, les mots manquent. Reste le cri : « Lorsque j’ai appris que le gouvernement allait officialiser le mariage entre deux personnes du même sexe, j’ai été bouleversé. Non pas tant par le mariage lui-même, qui constitue pour moi plus un sacrement qu’une union civile, mais par le fait qu’on ouvrirait nécessairement cette mesure à l’adoption, institutionnalisant ainsi un état qui m’avait tant perturbé. Il y a là une injustice que je ne peux supporter. »

    Il ajoute en juriste : « Je m’oppose à ce projet de loi parce qu’au nom d’un concept dévoyé de lutte contre les inégalités et les discriminations, on refuserait à l’enfant un de ses droits les plus sacrés, qui se fonde sur une tradition universelle et millénaire, celui d’être élevé par un père et une mère. Lorsque deux droits s’opposent : celui-ci et le “droit à l’enfant”, c’est ce dernier qui doit s’effacer. La Convention internationale des droits de l’enfant précise en effet que l’“intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale” (art. 3, § 1). En l’espèce, cet “intérêt supérieur” ne fait aucun doute. »

    Mais c’est l’homme blessé qui conclut : « Si les deux femmes qui m’ont élevé avaient été mariées après l’adoption d’un tel projet de loi, je me serais lancé dans ce combat et j’aurais porté plainte contre l’État français devant la Cour européenne des droits de l’homme pour violation de mon droit à avoir un papa et une maman. »


  • chtouille 19 janvier 2013 17:29
    Elle est mignonne avec cette douceur dans la voix et une attitude réservée qui exprime un coté fragile timide.
    Physiquement elle me fait penser à natalie portman
    Elle doit être un peu mrs Hyde parce qu’on imagine mal comment elle a pu arriver à ce niveau dans la politique si elle ne cache pas un tempérament complètement inverse de celui qu’elle affiche sinon personne ne l’aurait remarqué, elle se serait fait écraser, elle a forcément du défendre méchamment son bifteck comme tous les autres politocards.
     

    • Romios Romios 20 janvier 2013 15:09

      Elle est castée.


      Elle répond aux critères de la propagande par adhésion victimaire.

      En l’occurrence double : femme et Maghrebine, elle cumule les images anti phallocrate, anti raciste et anti islamiste.

      On ne lui demande pas la moindre compétence intellectuelle, son boulot c’est de vendre la mélasse propagandiste préfabriquée.

      Evidemment toute personne qui la critiquerait aurait implacablement une image de phallocrate raciste intégriste au discours homophobe.

      Dans un système médiatique où le sentiment commande tout, aucune chance que la rationalité des propos de son contradicteur aient la moindre chance de toucher l’esprit des téléspectateurs...





  • Boom_QaBoom manu_Boom 20 janvier 2013 22:47

    Que les jeunes socialistes considèrent Jean Robin comme une essayiste d’extrême droite me fait bien rire, il concurrence Soral pour les petits gars du MJS.
    Et pourtant c’est vrai, son sionisme fait bien de lui un benêt d’extrême droite, racialiste en sous main... Pour une fois qu’ils ont pas tout faux !
    Dommage qu’ils ne sachent pas pourquoi...


  • revolQé1 revolté1 21 janvier 2013 13:31

    Quelle conne....
    Déjà commencer par citer en exemple Lisbone,Madrid est une énoooorme connerie car nous pouvons dans ce cas faire pareil pour une multitude de choses légales dans ces villes (et donc pays ) mais interdites ç paris,donc en france.
    Par quoi commençons nous... ??
    La liste va être longue...
    Encore une beurette qui a les dents + longues que son sarouel...


  • BlackMatter 27 janvier 2013 12:47

    Les plus durs et les plus vulgaires contre l’homosexualité sont la plupart du temps des homos refoulés.


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