Léo Ferré
"La gauche est une salle d'attente pour le fascisme"
LÉO FERRÉ
Léo Ferré parle de la gauche, des politiques, des artistes et de ces gens qui se disent de gauche.
Extraits :
"La gauche c’est une salle d’attente pour le fascisme."
"Vous connaissez un artiste de gauche ?"
"Ces gens qui se disent de gauche, c’est ce qui tue ce pays."
"Je ne vois plus de journalistes de ma vie, c’est fini, ils font trop de mal...ils racontent des conneries...Méchants !"
CV : A bout portant 1971
11 réactions
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Jean Culet 14 février 2014 10:28Vidéo tronquée déjà postée par le triste clown Erwanouille...
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Je fais un copier collé du commentaire de Karvok qui avait débusqué
la supercherie de cette vidéo tronquée par "Libertarien.TV" :"C’est bien de faire parler les morts Erwanet, mais ce serait mieux de ne pas tronquer leurs propos.
10 secondes avant l’extrait que tu récupères à ton compte, Léo dit "je me considère comme un intellectuel de gauche, mais c’est difficile de dire de gauche maintenant". Et la suite de la phrase que tu coupes est "on est d’abord à gauche puis après on va à droite" (en parlant de ces politiciens).
Il dit aussi dans cette interview qu’il voulait chantait dans les usines pour les ouvriers, mais que les patrons ne voulaient pas.
Je n’ai pas trouvé les interviews des autres extraits, mais je suppose que c’est le même artifice idéologique.
Puis Léo Ferré, c’est à mes yeux plus philosophique que politique. Les deux se rejoignent, mais il manque de concret, et à ma connaissance, il n’a rien fait d’autre que chanter.
Pire que les politiciens qui versent des larmes de crocodiles sur les cadavres encore frais : les Erwanet nécrophiles qui violent leurs pensées 20ans après." -
Hijack 14 février 2014 11:34Le terme fascime dans la bouche de Ferré n’a pas le même sence que celui des anfi fa, faut pas exagérer. Car enfin, l’anar avait lui tout compris ... était trop en avance. Lui était de la vraie gauche, genre Chavez ! Et sa révolte venait de là, que les soi disant socialistes de cachent derrière la "gauche" ... pour n’ être au final qu’une très mauvaise droite, bourgeoise ... mais sans aucune valeur.
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Ferré était un vrai artiste, un vrai penseur ... mais avait le tort de penser trop loin.
Les soit disant "de gauche" ... soit ne l’avaient pas compris, soit faisaient semblant de comprendre, Libé en tête. -
un primate 14 février 2014 12:19Culte !
Leo Ferré avait déjà tout compris dès 1971 !Dix ans avant l’élection de Mitterrand.Rien de plus puant que cette gauche rentière, bourgeoise, progressiste... salle d’attente du fascisme, belle formule.Finalement, dans le National-Socialisme, le gros mot c’est : socialisme. -
ekran 14 février 2014 12:27bon c’est probablement le montage d’erwanet qui ne rend pas hommage à ferré en tronquant ses propos, mais en l’état, son discours parait complétement décousu et pas super etayé, à un tel point d’ailleurs que ça ma fait penser à du moualek (il y a même la tasse de thé).
du coup je reste dubitatif face aux commentaires qui le qualifient de "philosophe" qui "a tout compris" alors que le discours qu’il tient est a portée d’un ado de 15 ans... concernant le rôle que veut lui faire endosser erwanet, il est assez probable que s’il avait été interrogé sur le libéralisme, il aurait répondu que c’etait le fascisme sans même salle d’attente...
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ffi 14 février 2014 19:31De toute façon le libéralisme est de gauche...
Et le fascisme aussi, de même que l’anarchisme...
Ces trois doctrines considèrent la société comme une "intelligence collective", ils nient la pluralité des personnes concrètes et ne voient pas l’intérêt du politique.
Le libéralisme affirme que laisser faire "l’intelligence collective" est optimal en terme de progrès (la main invisible). Il oublie que la pluralité peut s’adonner au vice ou à la vertu et que ces comportement ne sont pas équivalents, donc exigent régulations.Le fascisme affirme que l’État est une personne morale reflet de "l’intelligence collective" et que de ce fait la politique consiste en une dictature Étatique.
L’anarchisme affirme de manière très similaire au libéralisme que laisser faire "l’intelligence collective" suffit à l’avancement de la société, mais par un bizarre assujettissement de l’individu à des sociétés de pensée.
Dans le libéralisme, l’individuel est abstrait du familial, du social et de l’étatique.
Dans le fascisme, l’étatique est abstrait de l’individuel, du social et du familial.
Dans l’anarchisme, le social est abstrait de l’individuel, du familial et de l’étatique.
Ce sont des idéologies et elles sont toutes de gauche.
Mais un pays obtient les fruits de l’état des relations individuelles, familiales et sociales en son sein. Son État est le fruit de ses relations politiques internes.
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Pablo el GENIO 14 février 2014 12:54Grand et magnifique Léo Ferré. Parolier de génie, créateur de musique talentueux et interprète inoubliable...bref, tout ce qui n’existe plus de nos jours ! Comment s’étonner de son analyse ? Léo était un anarchiste, un vrai, pas un gaucho-anarchisant le samedi-dimanche où pendant ses RTT, et en cela il savait que tout parti est un rouage du Système et qu’il est par essence un fascisme puisqu’il répond ou répondra le temps venu aux desiderata de ses monstrueux marionnettistes oligarchiques !
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Latigeur 14 février 2014 16:06Tirer les morts d’un coté, de l’autre pour les besoins de la cause fait partie du jeu habituel des "encore-vivants", les morts, eux ne pourront jamais plus répondre....qu’avec des textes figés, écrits bien avant les problématiques sur lesquelles on veux les faire trancher.Ferré dont les poèmes et les musiques planent et nous emmènent bien au delà de ces récupérations réductrices se prête mal à ces jeux convenus.Dans une de ses chansons il disait :"N’oubliez jamais que ce qu’il y a d’encombrant dans la morale, c’est que c’est toujours la morale des autres".Et bien sur les bien-pensants pensaient qu’il n’en avait pas de morale puisqu’il ne la pensait pas comme euxIl a répondu (entre autres) par ça :"Le Droit la Loi la Foi et ToiEt une éponge de vin surTon Beaujolais qui fait le murEt ta Pépée qui fait le toitEt si vraiment Dieu existaitComme le disait BakounineCe Camarade VitamineIl faudrait s´en débarrasser.........................................IL IMPORTE QUE LE MOT AMOUR soit rempli de mystère et nonde tabou, de péché, de vertu, de carnaval romain des draps coususdans le salaceEt dans l´objet de la policière voyance ou voyeurieNous mettrons de longs cheveux aux prêtres de la rue pour leurapprendre à s´appeler dès lors monsieur l´abbé Rita Hayworthmonsieur l´abbé BB fricoti fricota et nous ferons des prières inverséesEt nous lancerons à la tête des gens des motsSANS CULOTTESANS BANDE A CULSans rien qui puisse jamais remettre en questionLa vieille la très vieille et très ancienne et démodée querelle duqu´en diront-ilsEt du je fais quand même mes cochoncetés en toute quiétude sousprétexte qu´on m´a béniQue j´ai signé chez monsieur le maire de mes deux mairiesALORS QUE CES ENFANTS SONT TOUT SEULS DANS LESRUESET S´INVENTENT LA VRAIE GALAXIE DE L´AMOURINSTANTANEAlors que ces enfants dans la rue s´aiment et s´aimerontAlors que cela est indéniableAlors que cela est de toute évidence et de toute éternitéJE PARLE POUR DANS DIX SIECLES et je prends dateOn peut me mettre en cabaneOn peut me rire au nez ça dépend de quel rireJE PROVOQUE-À L´AMOUR ET À L´INSURRECTIONYES ! I AM UN IMMENSE PROVOCATEURJe vous l´ai ditDes armes et des mots c´est pareilÇa tue pareilII faut tuer l´intelligence des mots anciensAvec des mots tout relatifs, courbes, comme tu voudrasIL FAUT METTRE EUCLIDE DANS UNE POUBELLEMettez-vous le bien dans la courbureC´est râpé vos trucs et manigancesVos démocraties où il n´est pas question de monter à l´hôtel avecune filleSi elle ne vous est pas collée par la jurisprudenceC´est râpé Messieurs de la RomanceNous, nous sommes pour un langage auquel vous n´entravez quecouicNOUS SOMMES DES CHIENS et les chiens, quand ils sentent lacompagnie,Ils se dérangent et on leur fout la paixNous voulons la Paix des ChiensNous sommes des chiens de " bonne volonté "El nous ne sommes pas contre le fait qu´on laisse venir à nouscertaines chiennesPuisqu´elles sont faites pour ça et pour nousNous aboyons avec des armes dans la gueuleDes armes blanches et noires comme des mots noirs et blancsNOIRS COMME LA TERREUR QUE VOUS ASSUMEREZBLANCS COMME LA VIRGINITÉ QUE NOUS ASSUMONSNOUS SOMMES DES CHIENS et les chiens, quand ils sentent lacompagnie,II se dérangent, ils se décolliérisentEt posent leur os comme on pose sa cigarette quand on a quelquechose d´urgent à faireMême et de préférence si l´urgence contient l´idée de vous foutresur la margouletteJe n´écris pas comme de Gaulle ou comme Perse lJE CAUSE et je GUEULE comme un chienJE SUIS UN CHIEN" -
Alexiox 14 février 2014 23:27Une salle d’attente de la droite et de la gauche pour le fascisme.
C’était il y a 50 ans, au siècle dernier.
Il y en a qui croient encore, qui basent leur analyse politique sur l’opposition binaire entre URSS et USA.
Réveillons nous.
http://www.youtube.com/watch?v=zp92AapPfUk -
Scalpa 15 février 2014 00:12La feignasse qui attend tout des autres en se mettant un doigt dans le cul et personne pour lui fracasser la gueule quelle injustice, vraiment !