Le cirque des partis politiques
Un joli petit montage de "l’actualité politique" du 2 au 8 juillet, qui nous montre à quel degré de nullité et de grotesque nous sommes tombés... Jusqu’où va-t-on descendre ? Telle est la question.
Réalisé par lefigaro.fr, ce montage appuie sur les turpitudes du PS (et un peu du FN et des Verts), mais il va de soi que ce genre de montage pourrait concerner tous les partis (UMP en tête).
L’occasion de relire urgemment le texte de Simone Weil sur la suppression générale des partis politiques, ou de l’écouter, lu ici par "Le Libre Penseur", à partir de la 7e minute.
12 réactions
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ffi 16 juillet 2011 16:50Ces corporations politiques ont un seul but : gagner les élections. Le reste à leur yeux est facultatif. Les stratégies de conquête du pouvoir phagocytent 90% de leur temps de cerveau disponible.
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Vive le roy !-
MOAGA 16 juillet 2011 22:50oui mais le salariat est un servage beaucoup moins extreme que la royaute !!!!!!!je n’ai pas besoin d’un roi qui pourrait avoir douze ans et devant lequel il faudrait se prosterner !!!!!le retour du roi signifierait le retour de la noblesse de facto et quand je vois comment cette meme noblesse se comporte de nos jours en grande bretagne par exemple JE NE SUIS PAS PEU FIER DE LA REVOLUTION FRANCAISE QUI NOUS DISTINGUE TANT DES AUTRES EUROPEENS !!!!!!
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ffi 17 juillet 2011 15:34MAOGA :
Ce n’est pas parce que les mots qui désigne certaines choses ont changé que ces choses ont disparues.
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C’est très normal, puisque les sociétés fonctionnent toujours de la même manière :
- Un pouvoir, celui qui veut pour la société.
- Les ministres, ceux qui font appliquer la volonté du pouvoir.
- Les sujets, ceux qui obéissent au pouvoir.
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En monarchie :
Un pouvoir, le Roi
Des ministres, nobles et fonctionnaires publics
Les Sujets
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En famille :
Un pouvoir, le père.
Le ministre, la mère.
Le sujet, l’enfant.
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En Religion :
Un pouvoir : Dieu
Les ministres : prêtres
Les sujets : fidèles.
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En République :
Un pouvoir : président.
Les ministres : gouvernement, députés et fonctionnaires
Les sujets : citoyens.
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Tout l’effet de la République, en instaurant la guerre perpétuelle pour la conquête du pouvoir, n’aura été que de permettre aux oligarchies de déployer des trésors d’ingéniosités, par la propagande, l’argent, et les sociétés secrètes, de capter peu-à-peu tous les rouages du pouvoir. Il suffit de voir la série des présidents modernes : Pompidou, Giscard, Mitterrand, Chirac, Sarkozy... Ces gens, très redevables à certaines puissances économiques pour leur élection, n’ont manifestement pas agit dans des directions propre à améliorer le sort des populations.
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Paradoxalement, la monarchie capétienne, qui ne nécessitait pourtant aucun plébiscite de son dirigeant par les populations, a pourtant été au coeur du progrès des conditions sociales en occident, par son génie à faire développer les arts et les sciences et à en diffuser le savoir parmi le peuple. Mais il n’y a pas de paradoxe. Le Roy très chrétien a le devoir de considérer tout le peuple comme ses égaux, et d’aimer chacun comme lui-même. Aimer son peuple, c’est vouloir qu’il vive dans les meilleurs conditions.
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Si l’on regarde attentivement la séquence historique, que voit-on ? Avant la révolution, le capitalisme est sous contrôle, après la révolution, le capitalisme a les mains-libres. Aduler la révolution et honnir le capitalisme est donc contradictoire.
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mr smith 16 juillet 2011 18:26valls voit un torrent de merde il devrait se rendre comte que la source se situe rue de solferino
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macadam92 17 juillet 2011 10:57ce si joli PS qui etait pret a tout pour nous installer encore un strauss khane (encore) un bon pervert pepere a la tete de la france merci a vous !!!
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Elisa 17 juillet 2011 21:22Cet amoncellement d’insignifiances saupoudrée sur même pas 3 minutes ne prouve rien.
En revanche, les prises de position dans les assemblées, la connivence perpétuelle entre les grands partis tant sur le plan intérieur qu’international sont beaucoup plus révélatrices du fossé que les responsables politiques ont creusé avec le peuple. Le risque est très grand de voir la prochaine campagne présidentielle réduite à une lutte de personnes à peu près d’accord sur l’essentiel et s’étripant sur des anecdotes, des rumeurs ou des questions de forme.
La quasi unanimité à l’assemblée sur la poursuite de l’intervention militaire en Libye en est l’exacte préfiguration.
Et ce ne sont pas les rodomontades de Madame Le Pen qui nous feront croire qu’elle est la seule alternative possible, elle qui rejoint Fillon et Guéant sur les questions de sécurité ou d’immigration.