La démocratie au service du pouvoir
Seb Musset retrouve Grand François pour une série d’entretiens assez riches, laissés dans leurs versions longues.
D’une digression à l’autre il brasse plusieurs thèmes, plusieurs endroits et plusieurs époques mais comme il le dit lui-même : "Tout est lié".
Il revient sur les escroqueries et les incompétences d’états obsédés par le marché et prend l’exemple espagnol (condensé de l’histoire capitaliste du XXe siècle sur à peine 30 ans).
Il aborde le concept de "crise éternelle" : Pour GF la crise de 1929 n’a jamais été quittée. La crise est l’essence même du capitalisme. Le système capitaliste erre, au gré des bulles spéculatives, de creux e, trop plein, assurant sa prospérité de fond sur la colonisation des terres et des esprits et, quand il ne peut plus faire autrement, effaçant ses dettes avec de bonnes grosses guerres mondiales.
"De la dette et du maintien des inégalités comme carburant de la domination."
"La précarité comme progrès". Du passage de la pénurie a la pauvreté institutionnalisée avec la complicité des pauvres eux-mêmes.
"Un monde de Maddoff". Ou GF nous démontre que le fondement de l’économie libérale est "maddofien".
"L’idéalisation des 30 glorieuses". GF revient sur le mythe des 30 glorieuses françaises comme "eden de croissance et de progrès de droite" alors que l’époque était plus proche du communisme que du néolibéralisme.
2e partie : "Démocratie et fatalisme, de Kouchner aux rayons de Leroy-Merlin en passant par San Juan de Chamula."
Il est question de la démocratie comme leurre permettant le contrôle du pouvoir pour une caste d’initiés. Leur domination tenant en premier lieu sur la résignation des masses sur fond de "bah tu comprends faut que je termine de payer ma baraque et mes vacances !"
3e partie : "Le citoyen au service du pouvoir"
GF revient sur les mécanismes électifs qui sous-tendent la république. La démocratie est un concept contredit jour après jour par la réalité sur le terrain.