mercredi 30 mars 2016 - par Florian

L’autorité et le chef - Gustave Thibon

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Compte rendu de Deus Vult Aquitaine

 

Gustave Thibon (1903-2001) est un philosophe et paysan, qui a passé une grande partie de sa vie à Saint-Marcel d’Ardèche, là où il naquit et où il rendit l’âme à Dieu, en bon enraciné. Féru de littérature malgré sa sortie de l’école à treize ans, il fuit la Première Guerre mondiale, d’où lui vint son rejet du patriotisme-revanchard et de la démocratie. Sa jeunesse aventurière l’a mené à Londres, puis en Italie. Il a effectué son service militaire en Afrique du Nord, mais revint définitivement dans son village à l’âge de vingt-trois ans. Écrivain catholique, autodidacte et monarchiste, il fut l’ami de la philosophe chrétienne Simone Weil, qu’il recueillit dans sa ferme pendant la Seconde Guerre mondiale et dont il publia en 1947 La Pesanteur et la grâce. Nous vous présentons une fois de plus, l’une de ses conférences, « L’autorité et le chef », lue par Théodore de Montbrun pour Deus Vult Aquitaine. Intervention tirée de l’ouvrage Les hommes de l’Éternel, compilation des conférences que M. Thibon a donné en France entre les années 1950 et 1980. Celle-ci a été donnée pour les Chantiers de jeunesse sous le Maréchal Pétain.

 



2 réactions


  • jeanpiètre jeanpiètre 31 mars 2016 16:40

    1. le chef à toujours raison

    2. en cas de doute , se référer au 1.

    Parce que le chef et le lien direct entre le troupeau et dieu...


    "-C’est qui dieu ?"
    "-C’est le truc qui sert à justifier le 1."
    Implacable comme du Collin Pauwel


    • Florian 10 avril 2016 20:32

      @jeanpiètre
      Votre réponse est tellement caricaturale qu’elle en devient totalement infidèle à la pensée de Gustave Thibon. Vous omettez le fait que le chef a plus de devoirs et qu’il doit être exemplaire auquel cas, il ne répond pas à toutes les attentes pour commencer. Ensuite, ’ordre et la hiérarchie, ou encore les limitation aux mauvais penchants humains sont des bonnes choses.


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