http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hJjONLnRrc5-Hc4OKawV2-JEML7w?docId=CNG.c2ee98aa6da1a035e0dd89939ef9af8d.c1
Mais le Conseil constitutionnel - alors présidé par l’ex-ministre
socialiste Roland Dumas - avait finalement validé les comptes de
l’ancien Premier ministre. Ceux de Jacques Cheminade, qui avait
recueilli 0,27% des voix à la présidentielle, avaient en revanche été
invalidés, "pour un prêt sans intérêt" comme le rappelle Le Monde dans
son édition daté de vendredi, entraînant le non-remboursement de ses
frais de campagne.
"Ces faits sont extrêmement graves pour les
institutions de notre République, d’autant plus qu’ils sont accompagnés
de suspicions sur le financement de campagnes politiques par des
rétro-commissions", a réagi M. Cheminade dans un communiqué.
"Ce
qui s’est passé en 1995 et l’acharnement contre Jacques Cheminade font
partie d’un ordre injuste désormais reconnu en tant que tel", poursuit
le texte, notant "qu’aujourd’hui encore", l’Etat français poursuit
l’intéressé - qui a récemment annoncé vouloir se présenter à la
présidentielle de 2012 - "pour le remboursement de 173.000 euros".