exactement d’accord, ce genre de débats, même s’ils s’imposent à toute démocratie ne font pas avancer grand chose ou alors sur des détails de forme et non de fond.
je ne vois pas comment organiser des débats politiques entre deux candidats d’un deuxième tour d’une autre façon : il y a beaucoup de trop pression médiatique, de mensonges d’un côté et de l’autre et de tentatives de ridiculiser l’adversaire... ce n’est pas très intéressant (divertissant oui, un match quoi).
on est en politique, on est pas là pour s’amuser avec des choses sérieuses : la médiatisation est bien là pour nous divertir, je pense que la politique doit alors s’octroyer des moments de plaisirs ainsi...
la campagne de tout électeur serait financée de façon égalitaire et limitée, ce serait tout de même plus juste. les grands partis ont la chance de pouvoir faire de grandes campagnes, les petits partis de devoir gueuler pour se faire entendre.
je me demande comment fait le trublion Le Pen... je pense que ses idées intéressent bcp de français.
on le voit bien avec la dérive politique vers les idées de droite : nationalisme de sarkozy, libéralisme modéré de royal et le rassembleur de ceux qui ne savent pas trop bayrou
je ne critique personne et aucun parti : le champ politique français dérive réellement à droite, la gauche s’étiole et ce n’est pas plus mal car finalement j’apprécie les idées de royal plus à droite que ses prédécesseurs et le compromis centriste.
cependant je ne suis pas fier de la droite de mes parents qui tend vers le nationalisme
une droite qui va sans doute gagner (j’espère que non) mais une tendance générale en europe à copier les états unis sur l’économie et la tendance nationaliste. je suis déçu de la perte de quelques idéaux humanistes qui nous correspondent et que défend la gauche (des idéaux mais aussi des analyses de l’économie) et enfin la généralisation du libre marché déréglementé ce que je trouve très théorique mais loin de l’intérêt général (la politique, si elle se mêle d’économie, doit songer à l’intérêt général et le libéralisme à l’américaine ne sert que les intérêts particuliers).