mardi 25 juin 2019 - par mat-hac

Interdit d’interdire : Quel avenir pour la gauche ?

Il y a une gauche de l'économie réelle.

Frédéric #Taddeï reçoit :

  •  Aude Lancelin, journaliste et fondatrice de QG
  •  Arnaud Lelache, co-président du parti Nouvelle Donne
  •  Kevin Victoire, rédacteur en chef débat et idées chez Marianne
  •  Lucile Schmid, co-fondatrice de La Fabrique Ecologique


23 réactions


  • Belenos Belenos 25 juin 2019 21:10

    Il n’y a aucun avenir pour la gôche. Aucun avenir pour la droâte non plus. Ou bien seulement éventuellement dans les fêtes vintage et autres soirées rétro-disco- régressives. 

    En réalité, il y a belle-lurette que ces notions sont périmées et totalement hors-jeu politiquement. Les politicards et les journaleux qui y restent attachés sont comme de vieux enfants qui s’accrochent à leur nounours tout pourri : c’est affectif et névrotique ; et cela n’a rien à voir avec la raison, la lucidité, l’intelligence critique. Ces gens ont le cerveau plein de toiles d’araignées. Ils devraient faire le ménage dans leurs grenier mental et essayer de vivre dans le présent avant de parler d’avenir. 


    • Belenos Belenos 25 juin 2019 23:01

      @Zatara
      Je sais mais il n’y a rien d’autre à faire que de répéter encore et encore pour les vieux cerveaux poussiéreux : "Non, ce n’est pas ça, c’est périmé, vous voyez bien que ça ne marche pas, essayez de trouver un autre paradigme...", comme on dit à une enfant à un certain âge "Arrête de sucer ton pouce, tu n’es plus un bébé..." 


    • Belenos Belenos 26 juin 2019 06:14

      @pegase
      "Ce que vous n’avez pas l’air de comprendre, c’est qu’originellement la gauche incarnait les intérêts des travailleurs salariés, les avantages sociaux, les conditions de travail etc.. et la droite à contrario, incarnait les intérêts des entrepreneurs, le patronat, les gens à leur compte qui ne sont pas des salariés ... "

      Ah ben alors, vous m’en apprenez des choses !! Moi je croyais que la gauche était la main avec laquelle on tient la fourchette et la droite celle avec laquelle on tient le couteau ! Mais où allez-vous donc puiser toute cette science ?  smiley


    • Belenos Belenos 26 juin 2019 06:17

      @pegase
      "Être entrepreneur et voter Arlette Laguiller ça n’a aucun sens."

      Voter pour cette pauvre dame n’a jamais été un acte sensé pour qui que ce soit. 


    • albert123 26 juin 2019 09:04

      @pegase

      Historiquement et originellement la gauche n’a jamais été du coté du peuple, bien au contraire, c’est une idéologie portée par des bourgeois et favorable à une exploitation capitaliste des masses pour son seul profit,

      La gauche c’est la spoliation de la paysannerie, la désintégration des corporations, le massacre des communards par thiers, l’esclavagisme de ferry, la trahison de blum, le nombrilisme petit bourgeois d’un con bendit, la privatisation massive d’un miterrand, le carnage ukrainnien d’un glucksman, la folie va t’en guerre d’une clinton, le totalitarisme des écolos, des lgbt, des féminismes et des racialistes, mais aussi le fascisme de mussolini, le national socialisme d’un hitler et le communisme à la sauce staline, qui sont tous les 3 des conséquences du gauchisme,

      Le plus interressant ce sont en plus tous ceux qui accordent à cette fameuse gauche toute les vertus et qualités imaginables alors que dans les faits il n’y a rien de plus hostile aux interets du peuple que la gauche,

      Bref presque 250 ans après son accession au pouvoir, on se retrouve avec une masse d’idiots utiles qui célèbrent le cathéchisme de gauche en niant des évements et des faits eux bien réels qui sont à l’opposés de ce qu’ils prétendent défendre,

      La gauche n’est pas l’ami du peuple, elle n’est que la partie la plus décomplexée et haineuse du républicanisme, celle qui n’a cessée de trahir le peuple pour lui imposer ses lubies de dégénérés,

      Et quand les idiots utiles cesseront enfin de vénérer cette idéologie nauséabonde nous pourront alors avancer, sans de surcroit devoir se consoler avec une droite on ne peut plus pathétique et lache qui n’a jamais été qu’une gauche honteuse.


    • PumTchak PumTchak 26 juin 2019 09:45

      @pegase
      .

       les mecs votent carrément contre leurs intérêts

      Liberté, égalité, fraternité.

      Liberté : j’ai les moyens, j’ai envie de faire ce que je veux.

      Egalité : je suis fragile, j’ai besoin d’être protégé.

       .

      L’idée politique de la classe sociale contre les bourgeois accapareurs était ce qui permettait aux salariés d’espérer une condition d’existence protégée. Après les années 80 et la mondialisation tout le monde a compris que c’était bidon, avec le monde ouvrier éclaté façon puzzle. « Compris » : ce n’est pas une réflexion, mais une réalité : le frigo qui se vide, la boite aux lettres qui se remplit de menaces, le CDD à 30 km avec une voiture pourrie sans l’argent de réserve pour la réparer.

      .

      Le pays, c’est l’autre bouclier de protection : rester entre gens qui peuvent encore se comprendre, maintenir une économie qui garde des entreprises qui ont une réalité, au lieu de celle mondiale et indéchiffrable qui disperse tout, disposer encore d’une échelle territoriale permettant de garder un peu d’ordre dans un monde confus qui vous mange tous les aspects de la vie.

      .

      C’est durant les années 90 que l’électorat ouvrier s’est déplacé du premier au deuxième bouclier. Ça fait longtemps qu’il a compris la blague de la gauche et de la droite, c’est vous qui êtes en retard.


    • Belenos Belenos 26 juin 2019 09:51

      @pegase
      On ne devrait pas voter ou faire un choix politique pour ses intérêts propres mais pour le bien commun. 


    • Belenos Belenos 26 juin 2019 09:55

      @pegase
      "où est la logique là dedans ? Sado-masochisme ?"

      En politique, le sadomasochisme s’appelle le gauchodroitisme


    • albert123 26 juin 2019 10:15

      @pegase

      "Oui mais ça c’est la dérive qui en a été faite, ce que vous appelez "gauche" n’est pas de "gauche", mais d’ultra droite ! "

      aucune dérive puisque dès son origine elle a produit ces saloperies, 

      et votre réaction est typique de l’aliénation gauchiste qui consiste à reprocher à une droite lâche tout ce que la gauche a elle même mis en place.

      Le gauchisme est effectivement une idéologie, c’est même la mère de toutes les idéologies, le ventre (in)fécond d’où émerge la véritable bête immonde, la lie de l’humanité, sa part le plus méprisable et celle qui concentre tous ce qu’il y a de plus dégénéré et irresponsable au sein de l’humanité.

      "Je parles de l’idéologie, pas des partis comme le PS ..... "

      on continue dans le déni.


    • Belenos Belenos 26 juin 2019 10:52

      @pegase
      Le bien commun est le premier sens de la politique. En dehors de cela, inutile de chercher des comportements plus ou moins sensés que d’autres, car tous auront perdu la signification primordiale sans laquelle il n’y a de toute façon aucun sens à la politique. Il n’est donc pas plus sensé pour un "ouvrier" de voter "agôche" que de voter "adroâte". 


    • Belenos Belenos 26 juin 2019 11:10

      @pegase
      "Mes intérêts sont donc plutôt du côté de la macronie et du RN, et pourtant je vote UPR parce que je n’ai pas envoie de voir mon pays se déliter en lambeaux, dans l’absolu je devrais les rejeter..." 

      Si le pays se délite c’est perdant pour tous les citoyens. Donc, il est politiquement sensé de voter pour le parti qui vous semble aller dans le sens du bien du pays, quelle que soit votre catégorie professionnelle. En revanche, vous pouvez adhérer à une organisation professionnelle qui défend vos intérêts catégoriels, mais ce n’est plus un acte "politique" de citoyen.  


    • Belenos Belenos 26 juin 2019 11:48

      @pegase
      Ce que vous dites ne change pas la signification de la politique. Cela indique seulement que les gens autour de vous ont perdu le sens politique. 


    • Belenos Belenos 26 juin 2019 11:51

      @pegase
      "Je ne parles même pas des urssaf et du RSI, dont la seule motivation semble de vous passer la corde au cou."

      Mais non, ces vampires veulent seulement votre argent, votre cou ne les intéresse pas. 


    • albert123 26 juin 2019 12:27

      @pegase

      "Vous continuez à confondre l’œuvre malfaisante des faux partis de gauches, avec l’idéologie de gauche ... "

      la notion de "faux partis de gauche" vous permet systématiquement d’exonérer la gauche de sa responsabilité à l’égard de ses actions bien concrètes et réelles.

       c’est jamais de sa faute à la pauvre chérie, l’irresponsabilité est le 1er marqueur du gauchisme

      "Je ne vois pas en quoi le fait qu’un ouvrier milite dans le sens de ses intérêts ferait émerger "la bête immonde" "

      les intérêts d’un ouvrier ne sont pas dans la gauchisme. il ne l’ont jamais été d’ailleurs.

      Pour l’origine gauchistes des systèmes totalitaires contemporains je vous laisse faire vous même vos travaux, le sujet a été suffisamment abordé et suffisamment documenté pour ne pas occuper inutilement les commentaires.

      le gauchisme est totalitaire, il réclame un "homme nouveau" en permanence, un individu rééduqué seul à même de supporter les délires idéologiques du gauchisme (deuxième marqueur du gauchisme)

      "C’est comme prétendre que des gilets jaunes va émerger le nazisme ou le franquisme ??????"

      contrairement à "nuit debout", les GJ ne sont pas de gauche, le résultat des européennes est d’ailleurs sans appel.

      En effet le bon sens populaire n’est pas de gauche et seuls les petits bourgeois et autres fils à papa déconnecté du réel font des nuits blanches en semaine, 

      les autres bossent et quand ils manifestent leur mécontentement c’est le w-e. 

      3eme marqueur, le gauchiste est un branleur donneur de leçon.

      "Au cas où vous ne sauriez pas, je suis entrepreneur depuis pas mal d’années, j’en suis à ma troisième création d’entreprise, une SARL, une EI et de nouveau une SARL ..."

      c’est hors sujet et ne constitue en rien un argument,

      le narcissisme pathologique est le 4eme marqueur du gauchisme au passage.


  • Sparker 25 juin 2019 23:12

    Macron à pris le risque sans le comprendre (enfin ses commanditaires) de casser la pseudo pluralité gauche droite pour réussir son "coup" et se condamne à une attitude fascisante car il se retrouve seul avec le pouvoir et perd donc la potentialité du bouc émissaire et de la déresponsabilisation.

    D’où la nécessité de recréer une alternance avec le FN. Mais tout le monde sait que le FN n’obtiendra pas le pouvoir par ce qu’il ne le souhaite pas. D’ailleurs presque personne ne le veut vraiment ou alors seulement pendant cinq ans, ce qui n’engage pas vraiment et l’alternance permet de revenir en sauveur.

    Macron a à peine fait deux ans qu’il est déjà à la ramasse, mais il n’y a plus que lui. Et je doute qu’il brigue un autre mandat, une certaine forme de piège se refermant sur lui.

    La "gauche" est la première à rendre l’âme, la droite classique suit et le reste se fait élire avec 10%. Les français n’éliront pas un écolo.

    Macron sera réélu en 2022 (lui ou un autre qui donnera l’illusion du changement) et devra se comporter en maître absolu n’ayant plus d’opposition, la cartouche FN aura fait long feu ce coup là puisqu’il n’y a plus qu’eux.

    Après restera le peuple, les gens, il n’y a plus qu’eux qui pourront s’opposer ou se soumettre.

    Etrange situation, que va t-il bien sortir de tout ça... smiley


    • Le Monde part en couilles Vraidrapo 27 juin 2019 08:23

      @Sparker
      que va t-il bien sortir de tout ça...

      je vois plus un scenario à la Roumaine qu’à la Chilienne mais, on est encore loin du terme.
      Je pense à cette fable :
      le sultan de Constantinople inquiet de sa popularité, missionne régulièrement des espions dans ses Provinces pour tâter le pouls de ses Sujets....
      Un jour, ceux-ci reviennent au Palais plutôt surpris :"Majesté, vos sujets qui sont dans un grand dénuement, font la fête ". C’est alors que le Sultan soulagé s’exclame " maintenant, ils sont foutus ! "
      Je dédie cette fable à Talonnettes (dont le grand-père et le grand oncle maternels furent administrateurs du Sultan), il saura la savourer et la raconter dans ses diners privés avec µicron et Roteuch par exemple...


  • crow 27 juin 2019 06:03

    La gauche et la droite ont le même cerveau.


  • Le Monde part en couilles Vraidrapo 27 juin 2019 08:09

    Le slogan UMPS reste d’actualité même s’ils ont changé de noms... et de distribution.

    Tant qu’on ne refondera pas l’Union sur des bases indépendantes des Yankee en incorporant la Fédération... on n’a pas fini d’entendre les uns et les autres monopoliser les micros pour débiter des fadaises et remplir le vide du débat politique (en occupant son temps d’antenne)...

    Les agents du Système sont innombrables dans cette faune parisienne oligarchique...


  • v.moyal 27 juin 2019 09:50

    MDR...le gauche comme la droite n’existe plus..reste deux sectes..la Macronie et MLP.. !


  • Joe Chip Joe Chip 27 juin 2019 11:54

    Le clivage gauche/droite reste un clivage pertinent et structurant mais qui tend à reprendre sa signification originelle tout en étant recoupé par de nouveaux clivages spécifiques engendrés par la mondialisation (urbains/périurbains, inclus/exclus, etc.)

    Michéa explique très bien comment la gauche, historiquement libérale (au sens plein du terme) avait fusionné à partir des années 1870-80 avec le socialisme naissant, pour aboutir plus tard à la synthèse sociale-démocrate, qui était l’idéologie par excellence des classes moyennes et d’un certain prolétariat en voie d’émancipation économique. Le néolibéralisme, au tournant des années 70, l’a vidé de tout contenu idéologique en faisant exploser la classe moyenne occidentale et en ramenant le concept du progrès à une dimension strictement individualiste. Le progrès reste la valeur de base de la gauche mais n’est plus envisagé désormais dans sa dimension sociale ou collective. Les problématiques (chômage, santé, etc.) sont individuelles, les solutions, aussi. Cette idée, marginale à gauche il y a encore une vingtaine d’années, est devenue clairement dominante dans le paradigme des gens qui, spontanément, se conçoivent comme "de gauche". 

    Quand Macron oppose les "progressistes" et les "conservateurs", il ne fait ni plus ni moins que réactiver le clivage gauche-droite en actant le divorce, au sein de la gauche, entre les libéraux et les sociaux, tandis que le même rift est en train d’apparaître inexorablement à droite entre les libéraux et les gaullistes sociaux.  

    Le succès de Macron s’explique justement par le fait qu’il a réussi à reprendre à son compte la critique systématique du clivage gauche-droite par les opposants au "système" pour sauver le système et renouveler le clivage gauche-droite. On voit qu’aujourd’hui il n’a pas besoin de fédérer plus de 15/20% de l’électorat sur son nom pour gagner les élections (du point de vue de la logique politique, sinon par les résultats).

    Les perdants sont en réalité ceux qui depuis 20 ans n’ont cessé de répéter comme un mantra que le "clivage gauche-droite" avait disparu et qui n’ont pas cessé de se tromper et de tromper les gens, en confondant leurs désirs avec la réalité, à l’image d’une Marine Le Pen et du FN qui ont amené l’opposition populaire en France là où Macron et ses amis voulaient exactement qu’elle soit, c’est à dire dans un ghetto sociologique, totalement bloqué par le système électoral. 


    • maQiavel maQiavel 27 juin 2019 13:01

      @Joe Chip

      Je fais aussi partie de ceux qui pensent que ce clivage reste pertinent et structurant. Il y’a quelques années , je n’y croyais plus du tout non plus mais les analyses entre autres de Michéa et de Huguenin qui ont décrit l’histoire intellectuelle de la gauche pour le premier et de la droite pour le seconds m’ont fait changer d’avis.

      Mais je pense que ce sont les mots « gauche » et « droite » qui provoquent chez certains un rejet épidermique du fait de leur utilisation médiatico-politicienne , cela étant on peut évidemment parler de « progressisme » et de « conservatisme » ou même trouver de nouveaux mots pour décrire ce clivage , peu importe si on considère que ce ne sont pas des étiquettes mais des catégories mentales nées de la modernité.

      Ce qui rend les choses difficiles à évaluer , c’est que les valeurs de gauche et de droite se réactualisent avec les époques et que les discours politico-médiatiques sont souvent en retard sur l’actualisation de ce clivage ( parfois de décennies ) voir totalement déconnectés de sa réalité.


    • ged252 28 juin 2019 10:53

      @Joe Chip
      Ouais c’est ça : c’est de la faute du FN.
      .
      Rien de neuf en somme depuis ... la nuit des temps.
      .
      C’est là ou on voit que les idiots du site sont de sortie


Réagir