vendredi 2 janvier 2015 - par Frida

Français, encore trois ans de sacrifices...

 

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Le premier ministre Manuel Valls avertit aujourd’hui les Français que les sacrifices pour redresser le pays devront continuer pendant des années, dans une interview au journal espagnol El Mundo qui en fait "l’homme de l’année".

"Je ne veux pas dire aux Français que d’ici deux à trois ans nous en aurons fini avec les sacrifices", déclare le premier ministre né à Barcelone au journal conservateur qui le présente comme "l’Espagnol qui veut changer la France".

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"Nous devons faire des efforts pendant des années pour que la France soit plus forte, pour que ses entreprises soient plus compétitives et pour que son secteur public soit plus efficace, avec moins de coûts et moins d’impôts", explique-t-il dans une interview longue de trois pages.

Valls dit espérer un retour de la croissance dans les prochains mois, et "qu’avec plus de croissance, il y aura bien sûr plus de travail et qu’on pourra augmenter les salaires". "Mais l’effort pour parvenir à un Etat plus efficace, plus stratégique mais avec moins de coûts, devra continuer. Si d’ici deux ou trois ans nous avons plus de croissance et nous cessons nos efforts pour réduire la dépense publique, nous perdrons ce que nous aurons acquis".


Le premier ministre se dit convaincu que les Français ont compris la nécessité des réformes et que la majorité du parti socialiste les approuve. "Les Français en général sont en avance sur leurs dirigeants politiques, en ce qui concerne les réformes, les changements et leur disposition à l’effort", estime-t-il.

"La majorité des militants, des présidents de région, des maires, la grande majorité des représentants et des sénateurs socialistes approuvent cette politique. Depuis que je suis premier ministre on dit "cette loi ne passera pas". Nous avons passé deux motions de confiance, tous les budgets et même la réforme des régions", souligne-t-il.

Quand El Mundo lui demande s’il se voit en candidat à la présidence de la République, il répond : "Non. De plus, comme premier ministre je ne peux pas parler de ça (...) Si les Français qui me font confiance parce que je travaille comme premier ministre, voient dans El Mundo que je parle d’une autre mission, ils me retireront leur confiance".

 

Source : Le Figaro

 



23 réactions


  • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 2 janvier 2015 11:06

    "Nous devons faire des efforts pendant des dizaines et des centaines d’années pour que les milliardaires qui ont joué votre argent en bourse et l’ont perdu puissent quand même continuer à être de plus en plus riches grâce à votre travail, votre dévouement et l’acceptation de votre servitude. Nous vous pendrons tout : vos économies, votre temps, votre santé, vos écoles, votre identité, vos paysages et même votre ciel. Bien sûr, il y aura la guerre, car c’est l’aboutissement logique du processus de décomposition sociale et de destruction de la planète que nous avons engagé et vos enfants reviendront dans des sacs en plastiques ou bien fous ou bien ne reviendront pas du tout. Et vous vous laisserez faire car nous vous avons préparés à vous comporter en moutons peureux et nous entretenons depuis longtemps en vous l’idée que vous êtes impuissants et que le simple fait de survivre comme du bétail craintif destiné à l’abattoir est tout ce que vous méritez, troupeau de merdes molles. " 


    • joelim joelim 2 janvier 2015 13:13

      Ça c’est la version française. Ça passe mieux en langue Debois...


  • Fidol Castré Fidol Castré 2 janvier 2015 11:06

    Faire des sacrifices perpétuels qui ne mèneront à rien...
    Pourtant, un gouvernement volontariste (baisse des charges pour favoriser les TPE-PME, domaine des énergies renouvelables, commerce de proximité à base de production locale et des employés qui vont avec, renouvellement de l’agriculture, secteurs de pointe, formation, laisser les volontés s’exprimer plutôt que les diplômes...) et qui ne subirait pas le diktat bruxellois mettrait effectivement trois ans à relancer la machine.

    Mais on connait d’avance le résultat de la fin de mandat PS-Hollande-Valls : augmentation du chômage, augmentation de la dette, croissance 0, enrichissement des multinationales du CAC 40, augmentation de la pauvreté.


  • michel-charles 2 janvier 2015 11:07

    Et dire (d’après les sondages) que cet énergumène-incompétent est plébiscité par une majorité de Français pour 2017... ?

    Des veaux disait De Gaulle...

    • Tolosan 2 janvier 2015 15:09


      Pas de panique ! Les sondages sont préfabriqués, les chiffres déformés ! PS, organismes de sondages, gouvernement, journalopes, juges du mur des cons, c’est tout un système mis en place pour nous empêcher de réfléchir, pour étouffer toute possibilité d’analyse critique. Donc pas de panique. Attendons sereinement par exemple l’élection partielle du 1er février dans le Doubs suite à la démission de Moscovici, puis attendons les élections départementales. C’est curieux d’ailleurs, les organismes de sondages ne vont pas interroger les électeurs dans le Doubs… et on n’en parle pas beaucoup de cette élection partielle qui a lieu dans moins d’un mois. Il faut dire qu’elle risque fort d’être une véritable Bérézina, une boucherie pour le PS. Quel bonheur ! J’en jubile d’avance. En attendant ce sondage grandeur nature, j’ai déjà mis la bouteille de Champagne au frais !!!! J’attends aussi de voir la gueule de Manolo (alias Benito) commenter les résultats en nous parlant comme à son habitude, avec un coup de menton à la clef, des heures sombres de notre histoire !!!


  • VINASAT-2 VINASAT-2 2 janvier 2015 11:13
    1. la mafia socialiste !!!
    2. les français en on marre !!!!
    3. Les dirigeants socialistes sont là pour nous donner des leçons de moralité politique !!!!!
    4. La gauche plus jamais !!!!!
    5. "Sauvons nos viessmiley

  • lupus lupus 2 janvier 2015 11:28

    3 ans ? la croissance ? la nation ? sacrifices ? efforts ? il emploi des mots sans connaitre la réalité qui y est rattachée. Il doit être jugé pour escroquerie avec toute cette clique.


  • VINASAT-2 VINASAT-2 2 janvier 2015 12:09
    1. "Ils essaient de Détruire la France" pour instaurer une Dictature_Charles Gavehttps://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=YjhH2nXVHpM

  • MrVeeshan MrVeeshan 2 janvier 2015 13:12

    Comme toutes les ordures capitalo-libérales , son projet est simple : partager les sacrifices et les pertes et privatiser les bénéfices ....


  • Pyrathome Pyrathome 2 janvier 2015 14:17

    " Vous qui entrez ici, abandonnez tout espoir...."


  • lancelot 2 janvier 2015 14:55

    ah parce que vous appellez ca des sacrifices ? 

    il n y a pas d austérité en France
    nous n avons pas fait le début d un dixième de ce que nos voisins ont fait comme efforts . nous sommes une exception refusant les logiques mathématiques et comptables , d ou nos deficits et l agacement de nos partenaires.
    les francais repoussent sans cesse l heure des comptes,et je plains la generation qui devra payer la facture 

    • Pyrathome Pyrathome 2 janvier 2015 22:37

      Va dire ça aux 10 millions de chômeurs et précaires, crétin....


    • Norman Bates Norman Bates 3 janvier 2015 10:27

      Lan le sot,


      "La génération qui devra payer la facture", et si on faisait payer les responsables et les coupables, qui eux s’enrichissent avec nos sacrifices.. ?

    • ffi 4 janvier 2015 17:41

      D’accord avec Pyrathome... Ce sont les chômeurs qui sont les sacrifiés.


  • Marioupol Marioupol 2 janvier 2015 18:49

    Comment une petite ordure franquiste, nationalisée française récemment et revendiquée juive de longtemps, peut -elle nous menacer de 3 ans d’austérité ? No lo sé !


  • VINASAT-2 VINASAT-2 3 janvier 2015 02:33

     pub ministère du Temps libre
    http://www.ina.fr/video/PUB3249856001


  • karikakon karikakon 4 janvier 2015 07:41

    En quoi consiste la politique de Valls, simple. Il dégraisse les anorexiques, pour mieux engraisser les obèses.


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 4 janvier 2015 14:11

      C’est encore plus simple : il vaut être le roi des singes. Tout le reste est un moyen d’y parvenir. 


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