Fin du procès de l’Angolagate
"Pascale Robert-Diard, journaliste au Monde, fait le point sur la fin du procès de l’affaire des ventes d’armes en Angola dans laquelle sont impliquées plusieurs personnalités politiques françaises."
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Le procès a eu lieu : pendant cinq mois, mené d’une poigne de fer par le Président Parlos. Qu’avons nous vu ou entendu : des prévenus pour la plupart mentant d’une manière entendue et convenue, un Président goguenard ne cherchant pas à cacher son incrédulité permanente et observant la salle fréquemment pour y trouver une appréciation et des félicitations muettes.
Des prévenus, souvent extrêmement puissants hors d’une salle d’audience et qui, terrorisés à juste titre par la peur d’une sentence carcérale et/ou monétaire et qui se comportaient comme de petits enfants pris en faute.
Certains d’entre eux, Charles Pasqua, l’ambassadeur Guillet et certains autres prévenus moins connus ont été admirables pendant l’audience ne se laissant pas malmener par le Président.
A l’exception de l’un d entre eux qui les a qualifiés d’Ayatollah de la défense, tous les avocats attaquant et condamnant fortement, avec une grande violence verbale parfois le magistrat instructeur dont le comportement pendant les huit années de l’instruction a parfois prêté le flanc à une critique probablement justifiée.
Le collège des avocats : fine fleur du barreau parisien,les entendre plaider des causes auxquelles ils ne croyaient manifestement pas eux mêmes , avec un talent , une foi et une ardeur magnifiques a été un plaisir permanent.
Les prévenus : à part les grands noms connus, un cortège ( 42 inculpés) de gens qui manifestement ne comprenaient pas pourquoi ils étaient là et qui , le plus souvent avaient raison de se poser la question.
Le verdict : Gaydamak à l’étranger et Falcone très probablement protégés par l’immunité diplomatique dont il jouit désormais se verront condamnés peut être à des peines de prison ferme et à des peines de prison avec sursis, couvertes par la prison préventive pour Falcone et inapplicables à cause de son absence du territoire français pour Gaydamak assorties d’amendes.
Jean Charles Marchiani, et Charles Pasqua seront sanctionnés légèrement à cause de leur "passé" judiciaire et Jean Christophe Mitterand à casue de l’importance de la somme reçue.
Madame Delubac, chez laquelle des disquettes "racontant tout" ont été retrouvées alors que Pierre Falcone lui avait l’orde de les détruire aura aussi une amende et une peine de principe.
Quant aux autres, des lampistes victime de la "rafle" opérée par le magistrat instructeur auront souffert, tremblé certains d’entre eux privés de leur passeport depuis 8 ans, seront soit relaxé soit condamnés à des peines avec sursis , assortis de peines d’amendes pour certains. Ils ont, pour la plupart beaucoup payé déjà des sommes importantes au fisc.
Je terminerai en disant, sans juger de l’opportunité juridique des poursuites que la Raison d’Etat aurait dû faire que l’on fasse l’économie de ce procès, dont les premières enquêtes ont commencé il y a 8 ans,l’audience aura duré 5 mois et le délibéré près de huit mois.
Baron Pierre du Niton
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Il est plaisant de savoir qu’au moins deux personnes ont un avis semblable sur ce procès qui n’aurait jamais du se dérouler(Les sanctions de l’administration fiscale étant largement suffisantes )La raison d’Etat ,entrevue par le Parquet n’a été qu’"effleurée" par l’avocat de Gaydamak. Si celui-ci a posé les bonnes questions ,il n’a pas osé y répondre .Les "mensonges" d’une part de Balladur, Juppe, Léotard protègent QUI ? L’ahurissante ignorance de Levy-Lang (Paribas) protége QUI ? Une première réponse est sans doute à rechercher dans un "bug" de la politique étrangère de la France en période de cohabitation , la seconde se trouve peut-être à Bercy .
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tres bonne info d’autres infos sur : http://voxx.over-blog.com/
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l’"Angolagate" n’a pas livré tous ses secrets.Pourquoi Balladur(1er ministre),Juppe(AE),Léotard (Défense)Levy-Lang(Paribas)ont-ils déclaré au juge Courroye, contre toutes évidences, qu’ils ignoraient tout de cette affaire:Raison d’état ? Initiée en 1993 par l’intermédiaire de J.B Curial et J.C Mitterrand qui ont introduit Falcone/Gaydamak ,JC Mitterrand ,ex Monsieur afrique, n’en a jamais "touché un mot" à son père ? Ne s’agit-il pas d’un "bug" de la politique étrangère de la France en période de cohabitation ?
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