jeudi 15 octobre 2015 - par
Mis à jour le 15/10/2015 | 01:13 , publié le 15/10/2015 | 00:19
Nicolas Sarkozy était ce soir, mercredi 14 octobre en meeting à Limoges (Haute-Vienne). Devant les 2 000 militants, il n'a pas dit un mot de l'affaire Bygmalion et des déclarations-chocs de Jérôme Lavrilleux. En marge de son discours, le président du parti Les Républicains a tout de même déclaré n'attacher aucune importance à ces propos.
Dans le magazine l'Obs, Jérôme Lavrilleux charge Nicolas Sarkozy, assurant qu'il était au courant du système de fausses factures. "Il dit : 'C'est pas moi, c'est Copé.' Il se défausse, il vit dans un monde irréel, et ne sait pas assumer. Les grands chefs sont pourtant ceux qui assument. L'ingratitude est la marque des faibles", a déclaré l'ancien directeur de campagne de Nicolas Sarkozy.
Fausses factures —> Jérôme Lavrilleux charge Sarkozy : "il était au courant !"
Dans un entretien accordé à L'Obs, Jérôme Lavrilleux s'en est pris à Nicolas Sarkozy dans le cadre de l'affaire Bygmalion, dans laquelle il est mis en examen. Selon l'ancien directeur de cabinet de Jean-François Copé, le président du parti Les Républicains "n'assume pas" ses responsabilités et se "défausse"
Francetv info
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Mis à jour le 15/10/2015 | 01:13 , publié le 15/10/2015 | 00:19
Nicolas Sarkozy était ce soir, mercredi 14 octobre en meeting à Limoges (Haute-Vienne). Devant les 2 000 militants, il n'a pas dit un mot de l'affaire Bygmalion et des déclarations-chocs de Jérôme Lavrilleux. En marge de son discours, le président du parti Les Républicains a tout de même déclaré n'attacher aucune importance à ces propos.
Dans le magazine l'Obs, Jérôme Lavrilleux charge Nicolas Sarkozy, assurant qu'il était au courant du système de fausses factures. "Il dit : 'C'est pas moi, c'est Copé.' Il se défausse, il vit dans un monde irréel, et ne sait pas assumer. Les grands chefs sont pourtant ceux qui assument. L'ingratitude est la marque des faibles", a déclaré l'ancien directeur de campagne de Nicolas Sarkozy.
La guerre Sarkozy-Copé
En 2012, les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy atteignent 50 millions d'euros, deux fois plus qu'autorisé. Aujourd'hui, derrière ces accusations, c'est aussi la guerre Sarkozy-Copé qui est relancée, chacun rejetant la responsabilité de cette affaire sur l'autre.