Découvrez la vidéo que Manuel Valls tente de faire disparaître
Censure. Depuis son accession au pouvoir, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls essaye d’étouffer le scoop d’Oumma dévoilant sa propre confession de son « lien éternel » avec « la communauté juive et Israël ». Retour sur les dessous d’une information embarrassante pour celui qui vise désormais Matignon et l’Elysée.
Depuis quelques semaines, la rumeur parcourt les réseaux sociaux et les sites alternatifs : selon certains, Manuel Valls aurait lui-même demandé à Youtube et Dailymotion de retirer une vidéo, révélée en 2011 par Oumma, dans laquelle il affirma, entre autres paroles stupéfiantes, être « par sa femme, lié, de manière éternelle, à la communauté juive et à Israël ». Voici la vidéo en question, désormais remise en ligne.
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*08/11/12 : l’émission Envoyé Spécial de France 2 consacre un sujet à l’encyclopédie en ligne Wikipédia. Les journalistes du service public y font état d’une information troublante : la mention relative à « son lien éternel » avec « la communauté juive et Israël » a disparu de la page consacrée à Manuel Valls. Prétexte invoqué selon Pierre-Carl Langlais, co-administrateur du site : cette information serait « totalement anecdotique ». La question fait pourtant débat comme le révèlent les échanges entre les contributeurs du site.
14/11/12 :la journaliste Aurore Gorius du site Arrêt sur images publie son enquête, très débattue parmi les internautes, à propos de la double suppression -sur Wikipedia et Youtube- des propos de Manuels Valls. Interrogé sur le motif de son intervention, Patrick Cohen accuse Oumma.com d’avoir « détourné notre vidéo » en y « apposant son nom et un commentaire prétendant que Manuel Valls faisait allégeance à une communauté étrangère ». Curieuse allégation : nul « détournement » ni prise d’otage ne s’est produit à propos de cette vidéo. A l’instar de nos confrères de la presse généraliste ou alternative, nous avons simplement relayé ce document, avant qu’il ne disparaisse -comme ce sera finalement le cas- et en prenant le soin d’en indiquer la provenance. Quant au fait « d’apposer son nom », c’est la pratique élémentaire quand un média, quel qu’il soit, est à l’origine d’une information exclusive ou passée inaperçue. Partisans du devoir d’informer l’opinion publique sur les dérives de nos élus, nous avons, en conséquence, apposé notre signature, contextualisé les faits et formulé en complément notre propre commentaire éditorial.
Patrick Cohen affirma également à la journaliste qu’il n’a pas subi de pression pour faire retirer la vidéo tout en précisant être « en contact » avec la cabinet de Manuel Valls. Quant au motif du retrait de la vidéo de son propre site, il est savoureux : « Manuel Valls avait changé de statut entre-temps. Et cela me gênait car il répondait à une question du public qui accusait le PS d’être anti-juif. Il s’emporte un peu dans sa réponse. Mais dans la vidéo, on ne voit pas le contexte ». Avant de conclure : « Et ce n’était plus d’actualité depuis des mois. Un site doit être mis à jour ».
Le même jour, sur son blog, Alain Gresh s’étonne du prétexte invoqué par Patrick Cohen au sujet des « droits d’auteur », ajoutant que « la censure est difficile sur Internet ». Une réalité numérique déjà conceptualisée dans ce que l’on nomme « l’Effet Streisand » : en tentant de faire disparaitre du Net la photo de sa maison, Barbra Streisand avait décuplé sa diffusion. En outre, le recours à des sites étrangers de partage vidéo comme Rutube ou Metacafe permet d’ores et déjà de contourner toute tentative de censure hexagonale.
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[Intégralité de l’article disponible sur OUMMA.COM]