mardi 3 mai 2011 - par Leonard K

Décès de Patrick Roy, le député à la veste rouge

Le cancer aura finalement eu le dernier mot. Patrick Roy, député socialiste du Nord, est mort des suites d’un cancer du pancréas, qui lui avait pourtant laissé un peu de répit au début de l’année. Le 15 mars dernier son retour à l’Assemblée Nationale avait suscité beaucoup d’émotion. Ses collègues députés lui avait fait une ovation, rendant hommage à son combat mené contre la maladie.

 

 La mort qu’on lui prédisait sous quelques jours, avant la mise en place d’un nouveau traitement, semblait s’être éloignée, quand plusieurs mois après il se lançait à nouveau dans son activité de parlementaire. Mettant un point d’honneur à apporter son soutien à des courants musicaux (rock métal, jazz) qui n’ont pas la place qu’ils méritent dans le paysage musical français.

 

Le nouveau traitement médical qui lui avait redonné espoir n’aura malheureusement eu qu’un effet provisoire. Sa fameuse veste rouge n’apparaîtra plus dans l’Hémicycle et ses coups de gueules sympathiques ne retentiront plus. La maladie l’a emporté dans la nuit de lundi à mardi, à l’hôpital de Valenciennes.

 

Retenons ces mots prononcés lors de son intervention à l’Assemblée Nationale, le 15 mars 2011 : " Je vous aime toutes et tous. La vie est belle ".

 

Patrick Roy : Témoignage d’une bataille contre la maladie

 

Un invité exceptionnel (Bourdin 2012 - le 18 février 2011)


Qui est Patrick Roy ? (15 mars 2011)



3 réactions


  • poetiste 3 mai 2011 13:29

    C’était un homme qui forçait l’admiration de tous, y compris dans le camp politique adverse. Un homme dont la mort nous touche, forcément car le mot qui convient pour un tel homme est :"probité" !
    Que ses proches reçoivent ce message de respect et des condoléances sincères. Et souhaitons que d’autres suivent sa trace en notre douce France.


  • yo 3 mai 2011 17:22

    Encore un vrai qui part !!!

    ça fait chier !!!


  • Lucadeparis Lucadeparis 5 mai 2011 13:34

    Encore une victime de l’industrie chimico-pharmaceutique, euh pardon, du cancer.


Réagir