lundi 23 juin 2014 - par mat-hac

Croire en l’avenir ou vivre dans un monde fini

Les références données par l'élite sont très importantes. Certaines sont les bases d'une orientation politique. Tous les experts que l'on voit à la télévision pourraient s'en référer à la vision socratique. La vision socratique est fondée sur le fait que le monde n'évolue pas ou peu, sans prendre en compte qu'il sera détruit à un moment donné. Seulement des penseurs comme Aristote, Platon, De Cuse, Leibniz, ou récemment Vernadski croyaient tous en la vie et en la faculté créatrice de l'humain.

 

 

 

Bibliothèque de Jacques Cheminade et de son parti :

http://www.solidariteetprogres.org/bibliotheque.html

 

Couper les banques en deux pour liquider la spéculation :

http://www.solidariteetprogres.org/nos-actions-20/le-conseil-general-de-l-herault.html

 

Références dans le domaine public :

http://www.france-analyse.com/pmb/opac_css/index.php?lvl=categ_see&id=3454&main=1



11 réactions


    • ffi 23 juin 2014 09:51

      C’est injuste pour Cheminade.
      Contrairement à Attali, il n’est pas dans les allées du pouvoir depuis 34 ans.


    • mat-hac matthius 23 juin 2014 10:49

      Oups, grave erreur : Il faut remplacer vision socratique par vision aristotélienne.


    • ffi 23 juin 2014 11:17

      Claude-michel : Non, il ne me semble pas avoir connu une grande réussite, donc je ne vois pas en quoi il peut être tenu responsable de la déconfiture actuelle, puisqu’il n’est à l’origine d’aucune décision politique.
       
      À moins que vous considériez que la déconfiture actuelle ne soit pas le fruit d’une certaine politique menée par les élites, auquel cas, en effet, toute personne qui a échoué dans ses entreprises est en partie responsable de cette déconfiture.
       
      Personnellement, je ne me plaçais pas dans ce point de vue. Il me semble que si on élit des gens, c’est pour qu’ils soient responsables politiquement. Attali ne fut pas élu, certes, mais il a souvent été écouté par les élus.


    • medialter medialter 23 juin 2014 11:23

      "Oups, grave erreur : Il faut remplacer vision socratique par vision aristotélienne"
      *
      Vous auriez dû le laisser en l’état, ceux qui s’en seraient aperçu devraient se compter sur les doigts d’une main smiley


    • mat-hac matthius 23 juin 2014 11:36

      Nous ne connaissons pas suffisamment Socrate. Pourtant il est l’un de ceux qui a créé la Renaissance. On m’a fait souvent référence à Platon et à Socrate sans proposer de les étudier.


  • ffi 23 juin 2014 11:41

    Grave erreur Matthius en effet. Je m’étonnais que Cheminade ait changé à ce point de discours.
     
    Cependant, je dirais qu’Aristote reste un auteur bien plus intéressant que tout ce qu’arrive à nous pondre l’élite actuelle. Il faut voir que si Aristote a pu ainsi formuler une axiomatique aussi précise, qui reste très largement pertinente, c’est parce qu’il vient après Socrate : Socrate a déblayé le terrain avant lui, il a fait place nette, en extirpant des âmes l’amoncellement de sophismes qui s’étaient accumulés pendant des décennies de démagogie en usant d’un questionnement systématique.
     
    Il y a, à vrai dire, deux mouvements de pensée :
    - l’un déductif qui part de vérités générales que l’on conçoit pour établir les vérités (plus restreintes) qu’elles impliquent [mouvement du général vers le particulier].
    - l’autre inductif, qui part de vérités particulières que l’on constate, pour établir des vérités plus étendues qui les expliquent [mouvement du particulier vers le général].
     
    Aristote est pertinent pour ce qui est d’une pensée déductive.
    Il est un maître en cette matière.
     
    Socrate est pertinent pour ce qui est d’une pensée inductive.
    Il est un maître en cette matière.
     
    L’histoire montre que parfois, il faut remettre en question quelques croyances, car les implications de celles-ci se montrent contraire aux réalités factuelles.
     
    C’est la raison pour laquelle des épisodes Socratiques sont nécessaires, pour rénover les vérités premières qui ont été conçues. Mais entre ces épisodes Socratiques, il n’y a pas de raison de ne pas utiliser la puissance déductive de l’intellect. L’erreur n’est que de l’utiliser à mauvais escient, c’est-à-dire quand manifestement le système de déduction en vient à contredire les évidences : alors, en effet, il convient de s’interroger sur ce que l’on tient à priori pour vrai.


  • Lisa Sion Lisa Sion 23 juin 2014 15:27

    C’est la première vidéo de JC où j’ai tenu jusqu’au bout. C’est parfois poussif mais néanmoins déterminé vers, non la lumière, mais une lueur...allez, encore cinquante ans et c’est gagné ! surtout que le diable s’habille en TAFTA : http://indices.usinenouvelle.com/recyclage/paprec-a-l-ouest-du-nouveau.5165 La France se réjouit de recycler les métaux bas de gamme étasunien...


    • Lisa Sion Lisa Sion 23 juin 2014 15:36

      où se glisse les chiffres de promesses trompeuses : " C’est le PDG et fondateur de Paprec Goup, Jean-Luc Petithuguenin, qui assurera la présidence d’Atlantic Metal, indique un communiqué du groupe. Charles Kofyan, le directeur innovation de Paprec, occupera le poste de directeur général. Avec cette nouvelle acquisition, Paprec devient un "intervenant significatif du métier du recyclage de la ferraille et des métaux", souligne le communiqué, inhabituellement laconique, du groupe. En 2014, avant une nouvelle opération toujours possible, Paprec devrait traiter plus de 700 000 tonnes de métaux et de ferrailles pour un chiffre d’affaires supérieur à 150 millions d’euros. Le groupe vise toujours pour 2015 un chiffre d’affaires de 1 milliard d’euros avec 7 millions de tonnes traitées par 5 000 salariés.  "
      ...7OO.OOO T en 2O14 et 7.OOO.OOO en 2O15... ??? et tout ça pour recycler des ferrailles peintes, d’où grosse pollution garanties... NDLL est la clé de ce contrat.

       

  • jeanpiètre jeanpiètre 23 juin 2014 23:14

    j’ai de la sympathie pour cheminade, ce qui pour un homme politique me pousse à me méfier.

    Il me semble être un peu plus brouillon et vaporeux dans son expression que asselineau , même si les notions qu’ils défend me sonnent plus positives.
    Cela me repose la question de la représentation verticale de la politique, qui malgré leurs talents respectifs semble obsolète

    • mat-hac matthius 1er juillet 2014 21:20

      Asselineau cherche à gagner des voix. Cheminade cherche à éduquer, à faire évoluer.


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