Un peu déçu de la conférence car je n’y apprends pas grand-chose
de percutant et je pense aussi qu’elle est trop longue pour ceux qui ne sont
pas familier à la question des processus
constituants.
Une remarque : à un moment le conférencier dit en gros
que la constitution va apporter une limitation aux pouvoirs et que c’est grâce à ce qu’elle implique qu’il n’ya pas d’arbitraire possible quoiqu’on
pense des décisions.
Ce serait vrai dans un monde dans lequel les gouvernants
respecteraient nécessairement la constitution mais notre monde n’est pas si parfait,
l’arbitraire est une réalité politique, ce n’est pas parce que la constitution
fixe des limites que les gouvernants ne vont pas les dépasser. Il faut donc contraindre
les gouvernants à la respecter. Mais qui les contraint ? Les classes
dirigeantes tissent des réseaux dans toutes les institutions, y compris dans
celles qui sont censées les contrôler pour préserver un verni de légalité.
C’est là que l’idée d’institutions de contrepouvoirs
citoyens est importante surtout si elle
reprend les mécanismes de tirage au sort et de mandats court et non renouvelables.
La constitution n’est rien mais les citoyens constituants
sont tout, sans eux, la constitution n’est qu’un vulgaire papier. Si
constitution citoyenne il y’a, sa force résidera entièrement dans la
détermination des citoyens à la défendre.