jeudi 15 octobre 2020 - par mat-hac

Ces féministes qui "détestent les hommes" blancs

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"Éliminer les hommes"... l'expression est violente. Aucun individu de sexe masculin ne serait autorisé à en dire autant sur un plateau de télévision, à propos des femmes. Et pourtant, le féminisme lesbien ne revendique pas la liberté d'une simple orientation sexuelle, mais une identité à part entière avec un projet de société qui se fonde sur l'exclusion des hommes. La généralisation est leur crédo avec des sentences telles que "les hommes tuent".

L'hétérosexualité devient donc, de fait, un problème pour la gente féminine. Pas de panique, Alice Coffin et Pauline Harmange montent au front ! Une misandrie publiquement assumée, et c'est peu dire : voilà la guerre déclarée à la moitié de l'humanité ! "Il faut, à notre tour, les éliminer [les hommes]. Les éliminer de nos esprits, de nos images, de nos représentations. Je ne lis plus les livres des hommes, je ne regarde plus leurs films, je n’écoute plus leurs musiques." (Alice Coffin)

En effet, il est admis à notre époque de juger les mâles blancs hétérosexuels agressifs et destructeurs pour les femmes mais aussi l'ensemble de la société. Après tout, n'ont-ils pas monopolisé les sphères politiques, artistiques et médiatiques pour réduire "le deuxième sexe" et l'ensemble des minorité en esclavage depuis des millénaires ?

Ne riez pas, c'est la thèse que nos deux féministes radicales exposent très sérieusement dans leurs ouvrages. Afin de comprendre les motivations de ces militantes, j'ai lu l'intégralité de ces deux ouvrages (et bien d'autres) pour vous proposer une réflexion objective mais critique sur le sujet.



16 réactions


  • Étirév 15 octobre 2020 10:14

    « Ces féministes qui "détestent les hommes" blancs  »

    Le terme générique c’est « idiotes » ou « idiots » pour la gent masculine, car la bêtise n’a pas de sexe.

    Mais il y a aussi des idiots utiles, ceux qui passent leur temps à diviser les uns contre les autres. Le font-ils sciemment ou pas ?

    Là est la question.


  • Clocel Clocel 15 octobre 2020 10:18

    D’abord... Z’êtes vraiment sûre que ce sont de vraies femmes !? smiley

    Elles s’auto-excluent, ça nous évite des moments pénibles à nous les mecs et ça augmente la part des authentiques femelles !

    Alléluia !


  • maQiavel maQiavel 15 octobre 2020 14:03

    Je suis généralement très critique envers les féministes radicales qui ont souvent tendance à essentialiser le sexe masculin mais il ne faut pas non plus leur faire dire ce qu’elles ne disent pas. J’ai l’impression que plus une société se polarise ( ce qui semble être notre cas), plus on est dans l’incapacité d’écouter les arguments des camps adverses, on préfère la voie de la facilité en caricaturant les propos de la façon la plus outrancière possible jusqu’à l’absurde. C’est la généralisation des arguments homme de paille, de ce procédé rhétorique que Schopenhauer a appelé « « l’extension dans l’art d’avoir toujours raison. Les réactions aux propos de Alice Coffin dans les grands médias et dans les réseaux sociaux ne relèvent quasiment que de ça, elle souhaiterait soi-disant exterminer les hommes.

    Qu’est-ce qu’elle a dit ? Qu’il existe une surreprésentation masculine actuelle et passée dans la production artistique et que l’art est par conséquent une extension de l’imaginaire masculin. Un imaginaire qui a une perspective dominante et qui va avoir tendance à construire et véhiculer des stéréotypes féminins qui vont charpenter les imaginaires (donc y compris ceux des femmes). Et cette construction masculine des représentations mentales va faire « système », autrement dit va s’exprimer par des comportements et s’insinuer dans tous les rapports sociaux pour fonder ce que les féministes appellent un ordre patriarcal, un système sexiste structuré contre les femmes. Alice Coffin ne propose pas d’éradiquer les artistes masculins, de les interdire ou de mettre leur tête sur des piques, elle dit simplement que pour s’émanciper de cette dynamique sexiste et de conditionnement androcentré et intériorisé par les femmes elles-mêmes, elle a décidé de consacrer temporairement son espace mental à la création féminine dans une optique de rééquilibrage. Ce n’est donc qu’un choix individuel qui n’engage que celle qui la prend. 

    Est-ce que son propos est contestable ? Evidemment, on peut le critiquer sous plusieurs angles et elle peut répondre à ces critiques, cela ferait partie du débat public. Mais les réactions disproportionnées à un propos aussi anodin sont ahurissantes, on transforme son propos pour lui faire dire des choses qu’elle n’a jamais dites ou écrites, certains sont allé jusqu’à formuler des menaces de morts. Et après, on s’offusquera si elle décide de refuser de débattre après avoir été vouée à l’anathème, on va dire, comme pour Geoffroy de Lagasnerie que c’est une vilaine gauchiste totalitaire alors que l’éthique du débat est violée dès le départ par ses accusateurs. smiley

    Mais cette indignation interroge. Est-ce que ces réactions à son choix personnel de réduire les influences masculines ne sont pas l’illustration de ce qu’elle dénonce ? Est-ce que la panique que son propos a provoqué n’est pas l’expression d’une crainte masculine de perdre une position hégémonique ? Si ce qu’elle dit est faux, pourquoi ça dérange à ce point ? Même moi qui suis pourtant éloigné des thèses féministes et qui ait un mode de vie très conservateur dans le privé, je commence à me poser des questions.  smiley


    • maQiavel maQiavel 15 octobre 2020 19:03

      @Djam

      « Sincèrement maQuivel, si vous étiez une femme, vous n’auriez pas écrit ça. Pourquoi ? Parce que lorsqu’on parle en tant que femme (mon cas), l’on sait très bien comment fonctionnent les femmes en général. Ce qui rappelle bien qu’il y a Dieu merci pas mal d’exceptions. »

      Je veux bien en accepter le principe. Mais la suite de votre propos contredit cette affirmation « Nous ne sommes pas du tout aidées ni par le féminisme Bovoirien ni par le néo féminisme et encore moins par ces femmes à la Coffin qui haïssent ouvertement les hommes tout en rêvant d’en être un ».

      De deux choses l’une : soit ces féministes sont des exceptions mais dans ce cas, le féminisme n’aurait aucune popularité ( et pourtant 59 % des femmes en France se revendiquent féministes). Soit, les femmes ont une conception beaucoup plus hétérogènes sur la façon « dont fonctionnent les femmes en général » que vous semblez le croire, ces féministes ne seraient alors pas juste des exceptions mais des expressions parmi d’autres de ces différences de pensées et de vécus parmi les femmes, d’où la multiplicité des féminismes.

      Moi je ne suis ni femme, ni féministe, je ne rejette d’ailleurs pas la notion de féminisation de la société, j’en ai déjà parlé ici en long et en large. Je ne dis pas que Coffin a raison, je dis juste qu’il ne faut pas lui faire dire ce qu’elle ne dit pas. Même lorsqu’on est radicalement opposé à une idée, il ne faut pas la caricaturer si vraiment on est dans une logique de débat et pas d’anathématisation, c’est tout ce que je dis …


    • maQiavel maQiavel 15 octobre 2020 19:21

      @ZardoZ

      Ouais les femmes, c’est un peu comme les bons et les mauvais chasseurs. Il y’a les vraies et les fausses. smiley 


    • ezechiel ezechiel 16 octobre 2020 00:18

      @maQiavel "Qu’est-ce qu’elle a dit ? Qu’il existe une surreprésentation masculine actuelle et passée dans la production artistique et que l’art est par conséquent une extension de l’imaginaire masculin. "

      Elles ne disent pas que ça.
      Ces activistes lesbiennes, dégradation et dépravation de l’humanité, vouent une haine viscérale aux hommes (puissance virile) et aux femmes (maternité), et militent pour les éliminer physiquement.
      « Les hommes, je ne regarde plus leurs films, je n’écoute plus leur musique »
      "Il ne suffit pas de nous entraider, il faut, à notre tour, les éliminer"
      "Le génie lesbien" — Alice Coffin

      "Je vois dans la misandrie une porte de sortie. Une manière d’exister en dehors du passage clouté, une manière de dire non à chaque respiration. Détester les hommes, en tant que groupe social et souvent en tant qu’individus aussi, m’apporte beaucoup de joie – et pas seulement parce que je suis une vieille sorcière folle à chats."
      "Moi les hommes, je les déteste" — Pauline Harmange

      Remplacer simplement le mot "homme" par "juif" dans ces livres, et je ne suis pas sûr que les média en pâmoison face à ces fières militantes adoubées sur tous les plateaux télé, continuent de conserver la même réaction.


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 16 octobre 2020 01:33

      @ZardoZ

      "Voilà une vraie femme... Merci !"

      Mais quel macho patriarcaliste !! Offrir des fleurs à une femme... Pffff... 


    • maQiavel maQiavel 18 octobre 2020 22:25

      @Djam

      Vous dites que les femmes savent comment fonctionnent les femmes en général, comme si elles partageaient en général la meme opinion sur ces questions. Je vous réponds que la majorité des femmes se déclarent féministes. Vous me dites que c’est parce qu’elles ne lisent pas. Si on se rend compte que les femmes lisent les féministes, vous répondrez qu’elles ne les comprennent pas. Et j’ai l’impression que ces échappatoires peuvent continuer comme ça à l’infini pour valider votre thèse de départ. La question que j’ai envie de poser c’est : qu’est ce qui pourrait vous convaincre que la majorité des femmes en France adhèrent vraiment aux thèses féministes ? Bonne questionsmiley


  • maQiavel maQiavel 15 octobre 2020 15:03

    Vu la vidéo.

    Déjà, la prétention de l’auteure de la vidéo de « Parler de manière objective » est hors de propos. Sur ce genre de sujet, la seule chose que l’on peut présenter de manière objective, ce sont les faits : voilà ce qui a été dit et/ou voici les événements qui se sont déroulés. Après on va opiner sur ces faits, mais nos opinions sont subjectives.

    Ensuite, sur les féministes radicales qui bénéficieraient d’une couverture médiatique complètes, qui seraient présentes sur les plateaux de télé, radios, presse écrite, ça c’est un fantasme. Celles qu’on trouve dans les médias sont les féministes universalistes, pop et libérales dans leur grande majorité et il commence seulement à y avoir quelques intersectionnels. Mais des radicales, il y’en a pas. Ou alors je demande à voir : qu’on me donne les noms de ces féministes radicales qui officient partout. Moi je serais incapable d’en citer une seule. Pour s’informer sur leur visions du monde, il faut aller sur leurs blogs, pas dans les grands médias. Sur leurs théories qui seraient enseignées à l’université, je n’ai pas de renseignement mais je demande à voir aussi car cette affirmation me semble péremptoire.

    Sur la rhétorique révolutionnaire, là c’est carrément une réécriture de l’histoire. Elle compare les féministes radicales aux Jacobins et aux sans culottes. En gros, elle présente vision caricaturale des révolutionnaires qui ont voulu régénérer la patrie et qui ont donc exterminé tout ceux qui s’opposaient à leurs plans comme les royalistes, les catholiques etc. pour les massacrer en toute impunité, c’est complètement grotesque cette vision de l’histoire opposant des méchants massacreurs à des gentils massacrés, ça permet d’oublier que c’était la guerre civile ( la vraie avec des armées qui s’affrontent pour tenir/conquérir des territoires, pas les fantasmes des droitards d’aujourd’hui qui confondent la guerre avec la délinquance), qu’il y’avait des luttes pour le pouvoir et que les défenseurs de l’ancien régime n’étaient pas en reste quand il s’agissait de massacrer. Bref …

    Par contre, là où je suis d’accord avec l’auteure de cette vidéo, c’est sur l’essentialisation des hommes et la logique séparatiste des féministes radicales. J’irai même plus loin : il y’a chez elle, non seulement une haine du masculin mais surtout du féminin, c’est d’ailleurs ce qui ressort le plus quand on lit les papesses du féminisme radicale comme Mary Ann Manhart, Catherine Mackinnon ou Ti-Grace Atkinson, il y’a chez elles une véritable gynécophobie. C’est d’ailleurs pour ça que ce courant ne peut que difficilement percer dans les médias.


    • maQiavel maQiavel 15 octobre 2020 17:55

      @ZardoZ

      Et toi, tu dois vraiment n’avoir rien à foutre, être à la retraite ou être au chomdu pour pondre tous tes pavés depuis des mois sur le Covid qui ne serait qu’une chimère, une machination ou je ne sais quel complot. Tu veux qu’on quantifie qui de toi ou moi a pondu le plus de pavés ces derniers mois ? Le mois passé, je ne suis presque pas intervenu pendant que toi tu tapais fiévreusement dans ton ordi pour insulter bubu 12, sls0 ou d’autres et la semaine prochaine je n’aurais plus le temps d’intervenir ici non plus pendant que tu continueras ta petite croisade de parano du grand complot.

      Donc ne vient pas me faire la leçon sur mes pavés ou sur le chomdu, tu es bien plus présent ici que moi ces derniers mois et c’est quantifiable.


  • Hijack ... Hijack ... 15 octobre 2020 15:41

    Je réponds au titre : "Ces féministes qui "détestent les hommes" blancs" ..."

    Bah ... elles ne détestent pas que les blancs, mais tous les hommes, qui soient blancs, noirs, basanés, jaunes ou rouges. Elles peuvent faire semblant d’avoir une préférence des uns par rapport autres afin de créer la confusion et de passer pour des non racistes etc ... mais elles restent des féministes maladives avant tout (je parle évidemment des féministes intégristes) ...


  • Alexandre Berger 15 octobre 2020 20:54

    Des féministes qui détestent les hommes, on flirte là avec le pléonasme. Le féminisme est l’incarnation vivante de la féminité toxique, mais dans cette éternelle logique d’inversion accusatoire, c’est de la toxicité des hommes dont elles se plaignent. Derrière tout cela beaucoup de jalousie, de frustration, le besoin d’attirer l’attention et de jouer éternellement aux victimes. Souvent une double laideur chez ces « femmes ».

    Jamais ou presque vous ne trouverez d’hommes jalousant les femmes pour ce qu’elles sont. Les femmes en revanche, c’est prouvé, en sont beaucoup plus aisément capables. La jalousie serait-elle un truc de fille ?

    Une majorité de la population est aujourd’hui atteinte, à un degrés ou un autre, par le poison féministe, les hommes y compris, pour beaucoup mentalement féminisés de leur côté. C’est un drame dans les deux sens. Et il y a d’ailleurs là un parallèle évident avec la situation actuelle, car arrêtez-moi si je me trompe mais si les hommes étaient encore des hommes dans ce pays, tout ce totalitarisme sanitaire délirant, dangereux et complètement surréaliste ne pourrait être ainsi mis en œuvre !


  • Scalpa Scalpa 15 octobre 2020 23:30

    Et les hoministes détestent les femmes blanches.


  • illiadegun illiadegun 16 octobre 2020 00:57

    Les féministes "radicales" boitent d’un chromosome,alors que les lesbiennes boitent de l’autre.


  • Français du futur Français du futur 16 octobre 2020 02:15

    Je mettrai ma main à couper que toutes ces lesbiennes débiles passent leur temps à changer de partenaires sexuels, à être complètement esclaves de leurs envies pulsionnelles et superficielles. Cela se confond aussi souvent avec une consommation compulsive exacerbée.

    En tout cas, chez les homos homme ça à l’air un peu comme ça malheureusement.


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