mardi 7 novembre 2017 - par Octavio

Affaire Robert Boulin : la version officielle ne tient pas (Envoyé Spécial, 26/10/2017)

Trente-huit ans après la découverte de son corps dans un étang des Yvelines, le 30 octobre 1979, la mort de Robert Boulin n'est toujours pas élucidée. Une enquête de Benoît Collombat, Bernard Nicolas et Arnaud Mansir, diffusée dans "Envoyé spécial" le 26 octobre 2017, apporte des témoignages confondants.

L'enquête de Benoît Collombat, Bernard Nicolas et Arnaud Mansir (...) est diablement efficace. Si elle ne nous apprend pas le nom des véritables commanditaires du meurtre de Robert Boulin, ministre du Travail de Valéry Giscard d'Estaing au moment de sa mort, elle confirme ce que la thèse officielle n'a jamais accepté : Robert Boulin ne s'est pas suicidé. La démonstration est à ce point pertinente que même Bernard Pons, fidèle parmi les fidèles de Jacques Chirac et ancien secrétaire général du RPR, dit sa « quasi-certitude », dans un témoignage inédit, « qu'il s'agit d'un assassinat ».

source : Le Point



12 réactions


  • berry 7 novembre 2017 21:46

    C’est notre affaire Kennedy à nous. Merci d’avoir rediffusé cet excellent reportage d’Envoyé spécial (une fois n’est pas coutume).

    Chirac n’est pas désigné expressément comme étant le commanditaire de l’assassinat mais on ne peut pas s’empêcher de penser à lui tout au long de l’émission. Il avait le plus à perdre des révélations que Robert Boulin s’apprêtait à faire.

    Voir à la 33 ’ l’avertissement d’Alain Peyrefitte à Robert Boulin :
    "Reste tranquille, retire ton idée car le Grand est prêt à tout."


    • pierrot64 8 novembre 2017 18:17

      @berry

      Bonjour

      effectivement à la fin du reportage une question est posée à la fille de Gérard Boulin. Si elle pensait que les personnes qui auraient commandités ce meurtre été encore en vie. Elle à répondue oui sans hésitation . smiley


  • troletbuse 7 novembre 2017 22:47

    Chacun peut juger l’honnêteté et la crédibilité des journaputes à la vitesse de leurs réactiuons.


  • Croa Croa 7 novembre 2017 23:10

    « Laissez les morts enterrer les morts » (Giscard)
    Le président de l’époque en savait fort probablement beaucoup.


  • Scalpa Scalpa 8 novembre 2017 20:43

    On peut se noyer dans une goutte d’eau.


  • bob14 bob14 9 novembre 2017 07:09

    L’article apporte de l’eau à mon Boulin !


    • bob14 bob14 9 novembre 2017 07:12

      @bob14....

      L’affaire Robert Boulin est surtout un crime ’Des-tas"... !

  • kirios 9 novembre 2017 09:08

    les voyous sont au pouvoir depuis longtemps.....


  • Eric_F 9 novembre 2017 11:48

    Cette affaire me semble un billard à plusieurs bandes. En effet, on pourrait s’attendre qu’un responsable politique qui voudrait faire disparaitre un témoin ayant menacé de révéler des malversations s’assurerait que l’élimination se fasse sans qu’il y ait doute. Or le soin méticuleux, pourrait-on dire, mis par les exécutants pour rendre invraisemblable la thèse du suicide ressemble davantage à un "message" mafieux ...lequel message pourrait justement être adressé aux responsables politiques évoqués comme éventuels commanditaires, qui seraient en fait co-détenteurs d’informations qu’on leur aurait ainsi fait comprendre de ne pas divulguer.


  • BA 12 novembre 2017 13:06

    Le « grand mouvement central ».


    Pour les élections européennes de 2019, Alain Juppé se prononce pour « un grand mouvement central », qui rassemblerait les candidats pro-européens de droite et les candidats pro-européens de La République En Marche.


    Alain Juppé, le maire de Bordeaux, a déclaré sa flamme à Emmanuel Macron, évoquant même un possible « grand mouvement central », à l’occasion des élections européennes de 2019.


    Alain Juppé ne s’en cache plus. Vendredi, le maire de Bordeaux, a chanté les louanges du président de la République, Emmanuel Macron, dans des propos rapportés par Sud-Ouest.


    "C’est bien que le président de la République mouille sa chemise et aille sur le terrain. Ce qui a changé c’est le style, on a un président qui s’investit", a-t-il d’abord assuré, évoquant la récente visite d’Emmanuel Macron en Arabie Saoudite. Ce rapprochement s’est notamment illustré par une poignée de main chaleureuse entre le chef de l’Etat et le maire de Bordeaux, qui sous la pluie parisienne lors des commémorations du 11-Novembre, s’était défait de son habituelle raideur.


    Pour l’ancien candidat à l’investiture des Républicains, la politique européenne d’Emmanuel Macron, via son discours sur l’Europe à la Sorbonne, est une source de satisfaction. Une satisfaction tellement grande qu’Alain Juppé envisage même la création d’un « grand mouvement central » à l’occasion des élections européennes prévues en 2019, même s’il ne croit pas à l’abolition du clivage gauche-droite.


    "La question est de savoir qui prendra le leadership. Mais si Macron reste dans la ligne de son discours à la Sorbonne, je ne vois pas d’incompatibilité", a-t-il affirmé.


    Un projet tout a fait réalisable. Car les deux hommes ont les mains libres à l’occasion du scrutin de 2019, explique Damien Fleurot, sur le plateau de BFMTV : « Emmanuel Macron, il a un parti mais il n’a pas d’eurodéputés sortants, il peut donc composer une liste à sa guise. Alain Juppé s’est mis en retrait des Républicains et l’élection probable de Laurent Wauquiez, devrait l’inciter à quitter définitivement sa famille politique. Il pourrait lui aussi agir comme bon lui semble. »


    Thierry Solère, le président des Constructifs, a confirmé que l’idée d’une coalition pour les élections européennes, était bel et bien dans les esprits à droite. « Je partage ce que dit Alain Juppé. C’est la démarche que nous les parlementaires avons entrepris à l’Assemblée nationale. Cela serait être populiste que de dire aux Français : « opposez-vous à ce gouvernement ». Nous travaillons aujourd’hui activement avec tous les européens qui se revendiquent de droite. »


    http://www.bfmtv.com/politique/alain-juppe-fait-l-eloge-d-emmanuel-macron-et-s-eloigne-un-peu-plus-des-republicains-1301325.html




  • troletbuse 20 juin 2018 19:31
    Cette affaire est passé sur Public Sénat samedi 16 juin 2018. Tous ont dit que c’était un assassinat mais un peu tard. Mais le procureur d’alors a bien verrouillé l’affaire, un procureur identique à ceux que nous avons eu comme Courroye et aujourd’hui Molins.
    Avec eux, la vérité reste au fond du puits.

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