mardi 6 juillet 2010 - par
Accusé, Sarkozy dénonce des "calomnies"
Ce matin, le président de la République était en Seine-et-Marne pour évoquer les problèmes liés à la santé. Il a regretté que les Français ne s’intéressent pas aux grands problèmes de la santé, et préfèrent "s’emballer à la première horreur, à la première calomnie, qui n’a qu’un seul but : salir, sans aucune espèce de réalité. Je sais que j’ai l’air démodé de dire ça, mais pour moi c’est important. Je préfèrerais qu’on s’intéresse à la personne qui soigne plutôt qu’à la personne qui créé le scandale", a déclaré le chef de l’Etat.
L’ex-comptable de Liliane et André Bettencourt explique que le couple de milliardaires aurait financé, via des enveloppes pleines de billets, des personnalités de la droite française, "dont Nicolas Sarkozy". Dans Médiapart, elle affirme : « Nicolas Sarkozy recevait aussi son enveloppe, ça se passait dans l’un des petits salons situés au rez-de-chaussée, près de la salle à manger. Ça se passait généralement après le repas, tout le monde le savait dans la maison. Comme M. et Mme Bettencourt souffraient tous les deux de surdité, ils parlaient très forts et de l’autre côté de la porte, on entendait souvent des choses que l’on n’aurait pas dû entendre. Encore une fois, tout le monde savait dans la maison que Sarkozy aussi allait voir les Bettencourt pour récupérer de l’argent. C’était un habitué. Le jour où il venait, lui comme les autres d’ailleurs, on me demandait juste avant le repas d’apporter une enveloppe kraft demi-format, avec laquelle il repartait. Je ne suis pas stupide quand même, inutile de me faire un dessin pour comprendre ce qu’il se passait... »
L’ex-comptable de Liliane et André Bettencourt explique que le couple de milliardaires aurait financé, via des enveloppes pleines de billets, des personnalités de la droite française, "dont Nicolas Sarkozy". Dans Médiapart, elle affirme : « Nicolas Sarkozy recevait aussi son enveloppe, ça se passait dans l’un des petits salons situés au rez-de-chaussée, près de la salle à manger. Ça se passait généralement après le repas, tout le monde le savait dans la maison. Comme M. et Mme Bettencourt souffraient tous les deux de surdité, ils parlaient très forts et de l’autre côté de la porte, on entendait souvent des choses que l’on n’aurait pas dû entendre. Encore une fois, tout le monde savait dans la maison que Sarkozy aussi allait voir les Bettencourt pour récupérer de l’argent. C’était un habitué. Le jour où il venait, lui comme les autres d’ailleurs, on me demandait juste avant le repas d’apporter une enveloppe kraft demi-format, avec laquelle il repartait. Je ne suis pas stupide quand même, inutile de me faire un dessin pour comprendre ce qu’il se passait... »
Eric Woerth est, en outre, accusé d’avoir reçu 150.000€ en espèce, pour financer la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, en tant que trésorier de l’UMP.
La réaction du président de la République dans le WoerthGate me rappelle furieusement sa réaction dans le KarachiGate...
La fin du régime sarkozyste paraît imminente devant tous ces scandales...