mardi 3 juillet 2007 - par Serge A

Pujadas fait la propagande de "l’hyper-président"

En fin de semaine dernière, sur son JT de 20 heures, David Pujadas s’est livré à un exercice d’école, la connivence politico-médiatique et l’allégeance face au pouvoir en place. Reportage totalement sidérant sur "l’hyper président" Sarkozy. Entre journalisme et propagande, il faut parfois rester vigilant et ne pas tomber dans le panneau.



4 réactions


  • alex7 (---.---.194.177) 7 juillet 2007 13:17

    C’est tout simplement honteux, les journalistes sont les lèche bottes du pouvoir. C’est lamentable.


  • yop (---.---.122.25) 26 juillet 2007 20:30

    Un peu d’humour, il y a quand même pas mal de second degré dans ce reportage : Hollande lui-même brosse un portrait totalement ironique de ce président qui veut se présenter comme un super héros. Ce n’est pourtant pas comme s’il lui léchait les bottes ! Je ne crois pas que ce reportage soit dans un ton moins décalé, avec cette musique volontairement grandiloquente, ce montage speed et référencé, et cette chute bêbête...


    • BlackyD (---.---.134.203) 2 août 2007 13:29

      entierement d’accord,c’est totalement du second degrés ce reportage,et françois hollande ironise trés bien sur la situation (à moins de n’avoir pas les même infos que vous y aurait il une opposition à ce gouvernement ? :)) ). pujadas également dailleur...Même si la majorité Médias français sont quand même "pro-sarko",il faut avouer que ce reportage est plus drole qu’autre chose.


  • SpnNz (---.---.76.224) 26 septembre 2007 19:32

    C’est tout l’art des médias de nos jours :
     Faire appel à un texte flatteur, de l’émotion via des qualificatifs
     Insérer un commentaire de l’opposition, pris en sandwitch SNCF(comme une tranche de jambon d’1mm d’ép.), pour faire honnête
     Laisser de côté tout commentaire de fond

    Le traitement amusant, par un emballage "24h00 chrono", reste un second degré très positif (assimilation à une série populaire, avec du rythme, des héros, etc.). C’est un filigrame où l’humour faussement critique sert de faire-valoir...

    Sur le plan purement technique, on a tous les ingrédients de la propagande.

    Bien sûr, ce n’est pas de la propagande des années 40... Mais on peut quand même immaginer que les journaliste sont aussi des collaborateurs d’une entreprise, avec ses groupes de pression, où les relations presse ont leur entrée, où chacun à peur pour sa place...


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